samedi 24 février 2018


VENDREDI 23 FEV 2018 – RANDO NOTRE DAME DE FASTE (CORBIERES)

(Texte et photos : Marcel ROUILLÉ)

 

 

Distance : 7 km

Durée : 3 h hors pauses

Dénivelé : 300 m
 
 
 
Le circuit proposé par Christophe LEVILLAIN
 

Une randonnée parfois nerveuse ou chaotique, avec des paysages charmeurs, les Corbières comme on les aime.

 

Participants : Michel BARTOLI dit l’OKAPI (voiture)

                         Pierre DELPUECH dit le LYNX

                         JL GRACIA dit PATOUFET

                         Marcel ROUILLÉ dit le CARIBOU (Chef du jour)

 

Nous étions bien 4 au rendez- vous matinal chez le Caribou, Patoufet en délicatesse avec ses hanches, nous ayant rejoint, pour faire mentir l’Okapi qui avait trop prématurément annoncé son forfait.

C’est Marcel qui se charge des viennoiseries, et nous voilà embarqués dans le  corbillard de notre ami l’OKAPI, qui nous conduira avec souplesse et sans vomi, à travers les sinueuses routes des Corbières.

Nous sommes armés pour le départ, avec une T° de 2°, et c’est à 9 h 30 que l’équipe s’éloigne du Hameau de SEGURE.
 
 

Nous avons rejoint SEGURE (hameau de la commune de TUCHAN) en passant par VINGRAU, puis TUCHAN et direction PALAIRAC. Le hameau est situé entre TUCHAN et PALAIRAC.

Nous allons parcourir le territoire de l’ancienne seigneurie de SEGURE, avec les ruines du Château fort, les traces d’un important bassin houiller, et l’église fortifiée Notre Dame de FASTE, repère de marins égarés.

Dès le départ, un sentier caillouteux montant, nous offre une vue sur le Mont TAUCH et ses éoliennes.
 
Le Mont TAUCH avec ses éoliennes, on aperçoit à mi-pente, ND DE FASTE.
 
Un petit zoom sur l'église de ND DE FASTE.

Cette vue ravive nos souvenirs d’une longue rando sur le Mont TAUCH, le 8 avril 2011. Partis de Padern en direction de ce haut plateau, jusqu’à la tour du Géographe, et le champ d’éolienne, nous nous sommes égarés sur le retour, au lieu dit le "champ long", et avons apprécié après 21 km de marche, les rafraîchissements servis dans un café mythique et historique de Padern.

Le lendemain, l’USAP disputait et gagnait en notre présence, son ¼ de finale de coupe d’Europe à MONT JUICH  contre TOULON (29 à 25), et ce jour-là l’OKAPI laissa à Barcelone une partie de son talon d’Achille, qui n’a pas résisté à la difficile randonnée de la veille.

Nous apercevons aussi ND DE FASTE que nous devons rejoindre, et qui marquera la moitié de notre circuit.

Avant cela, nous apercevons les ruines du Château de SEGURE, qui datent du XIIe siècle, et nous décidons de les visiter. Il est déjà 10 h.
 
Les ruines du Château de SEGURE.
 
Un trio de charme....
L'entrée du Château.... Que s'est-il passé dans ces lieux au Moyen Age ?
Le LYNX explore de son œil avisé.....
 
L'OKAPI est impérial et fier tel le Chevalier "DUDÉCLIN" !!!!
 
Du Château, nous avons une vue sur ND de FASTE, et des beaux paysages.

Les mines de Ségure intéressent le Royaume de France. En 1678, VAUBAN fait exploiter la houille locale (issue de bois silicifié il y a 300 millions d’années).

Cette houille servait à cuire les briques nécessaires à la construction des places fortes de Perpignan, Villefranche ou du Perthus.
La mine alimente surtout les forges maréchales, et durant la révolution et la guerre contre l'Espagne (1794), la houille est portée à l'Hôpital militaire de Pia.

Le topo guide nous indique ensuite, une grimpette de 180 m pour rejoindre une bergerie. Patoufet s’inquiète et pense qu’il s’agit de 180 m de distance….

En fait c’est 180 m de dénivelé avec un taux autour de 15%.
 
Belle vue sur le Château de SEGURE sur sa butte castrale.

Tout au long de cette montée nerveuse, nous allons entendre les sons de la cornemuse (sacs de jamecs) !!!!

Courageusement et bien essoufflés, l’équipe arrive à la bergerie de Chauvette, ou Barbara Wohlfart élève des chèvres "mohair" depuis 25 ans.

Nous discuterons une bonne demi-heure avec la fille de Barbara, qui avec beaucoup de charme nous parle de son parcours.

Nous promettons de revenir sur ces lieux avec un rendez-vous, afin d’équiper ceux ou celles qui ont froid aux pieds ou à la tête, d’écharpe, de bonnet ou de chaussettes fabriqués sur place.

A 11 h 45 nous arrivons à ND DE FASTE, une église fortifiée, aux abords de laquelle une stèle commémore le crash d’un avion en 1945.
Arrivée à ND de FASTE

Cet accident est survenu vers la Tour du Géographe, et le pilote ainsi que le mécanicien et le radio sont décédés.
La stèle commémorative
 
Une hélice et les restes de la cabine sont entreposés dans l’église.

Depuis ce site, une belle vue et une table attrayante encourage le LYNX, à proposer que nous déballions le pique-nique.
 
 
 


Les VAMBES apprécient la belle église fortifiée de ND de FASTE....

C’était tentant, mais le reste de l’équipe préfère attaquer la suite du parcours qui s’annonce très descendant et chaotique.
 
La descente est chaotique...
Voilà deux styles bien opposés:
L'OKAPI, en allure allégée, et bien concentré sur le parcours....
Et le LYNX, dans un style nonchalant, mains dans les poches (ce qui lui a valu une réprimande du Chef du jour)....

Nous avons bien fait, car les Vambes vieillissantes, n’auraient peut-être pas supporté, dans les difficultés de cette descente, les effets d’une flasque maintenant attendue.
 
Le LYNX dans la descente..
 
Encore une vue sur le Château de SEGURE..

Rapidement nous arrivons aux vestiges d’un haut fourneau, construit en 1839.
 
Les vestiges du haut fourneau envahis par la végétation..

Nous parcourons ensuite une zone dégagée où l’on peut observer quelques "HALDES" (amoncellement formé par les « déchets » et « stériles » issus de l’extraction du minerai).

Les "stériles" correspondent aux matériaux géologiques trop pauvres pour être exploités.

Après ce moment scientifique, la randonnée continue, et nous sommes tellement concentrés sur la recherche d’un coin pique-nique, que nous loupons au point 7 l’ancienne prise d’eau (construite en 1840) sous une cascade, et qui alimentait par un canal et un aqueduc, le refuge des mineurs, et surtout la forge de Ségure.

Il est 13 h, nous voilà de retour aux voitures, et l’expérimenté Patoufet suggère que nous nous rendions à TUCHAN pour y pique-niquer.
 

C’est sur l’esplanade centrale de la ville que nous avons trouvé notre nid, agrémenté d’une confortable table, mais exposé à une tramontane de plus en plus froide.
 
Sortons couverts...

Cela ne gêne en rien la bonne humeur de l’équipe, qui entame avec joie une flasque qui n’en pouvait plus d’attendre, et qui nous a manifesté sa peine vis-à-vis des absents, tout en nous incitant à l’accompagner par l’excellent « RABUJO » de Patoufet.
 
 

Quelques « texto » fusent pour valider les remarques de la flasque, et dès 14 h l’Okapi emprunte cette fois un itinéraire différent pour le retour (Paziols, Tautavel et Estagel).

Patoufet, ravi d’avoir répondu présent à cette Rando, nous invite à une pause désaltérante au pied de la statue d’ARAGO.
 
 

A 15 h 30 nous arrivons à « CAN CARIBOU » pour y déguster un sympathique café, et retracer les meilleurs moments de cette belle journée.

Bien amicalement

Marcel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

samedi 17 février 2018



 

 

 





LE SENTIER DU PÊCHEUR

A LEUCATE

(Texte: Pierre DELPUECH)


(Photos: Pierre DELPUECH)



 


09 février 2018






 


 







Distance : 7 km






Durée : 2 h 10






Dénivelé : 40m






             






Participants :    -      Michel BARTOLI dit l’Okapi



-          Jean Louis Gracia dit Patoufet  ( voiture & Chef du jour)

-          Jean-Pierre Flageolet dit le Cabrit




 

- Pierre Delpuech dit le Lynx 

 

 

 

 

 

C’est à 8 heures pétantes que nous nous retrouvons dans la tanière de l’Okapi ou nous est offert un bon café agrémenté de quelques délicieux petits gâteaux préparés par l’Okapitte.

 

Compte tenu de ce qui précède nous prenons directement la direction de Leucate village en zappant pour une fois la boulangerie de Chantal & Victor.

 

Le carrosse conduit de main de maître par Patoufet nous mène sans encombre au parking de l’ancienne cave coopérative de Leucate.

 

C’est dans la joie et la bonne humeur que nous traversons quelques rues du village avant de rejoindre un chemin de pierre qui longe les ruines du château.

 

Nous empruntons alors une petite route goudronnée qui descend vers l’étang avec une vue magnifique sur ce dernier et le Canigou.

Point de départ... Patoufet est concentré sur le topo-guide.

 




Le profil Grec de l'Okapi, et en arrière plan le Calvaire...


 

L’air est vif et les flaques d’eau portent encore les traces de la gelée de la nuit

 


JAMPY est frigorifié.
 

La route goudronnée se transforme en chemin qui serpente au milieu des murs de pierre et des oliviers.

 



 

et rejoint la rive de l’étang. Nous suivons la berge en admirant les beaux paysages.

 

Les 3 mousquetaires...





Nous traversons un parking et nous dirigeons vers l’ancien village de pêcheurs

 



 

au passage nous admirons une vieille barque avec au fond ainsi que sur l’autre rive le village de Fitou

 





 

Nous atteignons l’ancien village où nous effectuons l’unique pose de la rando. On aperçoit les restes d’une dalle vestige d’une ancienne cabane.

 

 

 

Puis nous remontons vers le parking, suivons un petit chemin qui traverse une petite pinède et nous mène à la grotte aux fées occupée à la préhistoire et dans l’antiquité. L’entrée de la grotte est clôturée et son accès est interdit.

 

 
Entrée de la grotte....
 

Nous poursuivons le chemin au bord duquel se trouvent des petits casots clôturés de murs en pierre. En haut d’une colline nous découvrons plusieurs blockhaus datant de la dernière guerre qui surveillaient la côte.

 
Blockhaus avec un magnifique Olivier...

 

Nous admirons une dernière fois le panorama …..

 


 Un panorama exceptionnel !!!

…. et rejoignons le village de Leucate que nous traversons pour rejoindre le point de départ. Il est 11h30.

 

Reprenant la voiture du Patoufet nous atteignons le centre ostréicole pour un apéro bien mérité. Les rochers de la digue nous offrent une table naturelle avec vue sur la méditerrannée. La flasque est agrémentée d’une omelette aux couloumelles ramassées lors de notre dernière randonnée dans les Aspres et préparée par les bons soins du Lynx. Nous avons une pensée émue pour nos deux boulets préférés dont l’absence est largement compensée par les savoureux bolets.

 




En l'absence des Chefs, c'est une débauche d'apéro...

Il est midi passé soit l’heure de nous rendre au « Cul d’Oursin » où nous dégustons d’excellentes huitre et moules accompagnées de Picpoul portés par une sympathique serveuse.

 

 

La panxe bien remplie le retour à Villelongue chez Can Okapi s’effectue sans aucun problème. Il est juste l’heure d’une sieste bien méritée.

Amicalement Pierre le LYNX....


NB (de Marcel): L'intégralité du texte et des photos sont de notre ami le Lynx....
L'histoire ne dit pas si en l'absence des Chefs (qui connaissent les bonnes manières), les 4 boulets présents ont pensé à ramener des huîtres à leur épouse ???

 

 

 

 

 

 

 

   




jeudi 1 février 2018


LE PIC DE L’ALZINA
(Texte: André ROSAT)
(Photos: André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)
 

05 janvier 2018

Une superbe rando mais seulement pour les gars sévèrement « Burnay »

 

Distance : 8 km

Durée : 3 h 30

Dénivelé : 400m environ

             

Participants :    -      Michel BARTOLI dit l’Okapi

-          Marcel ROUILLE dit le Caribou  ( voiture )

-          André ROSAT dit la Fure  ( chef du jour )    

 

 

 

 

    En l’absence de Jampy et du Patoufet  tous deux en période de « régénération » et du Lynx,  qui lui nous trompe ouvertement avec sa femme, c’est le petit lait des Vambes qui se réunit dès potron-minet chez le Caribou, heureux de retrouver le terrain et bien décidé à en découdre pour cette première rando de l’année 2018.

   D’entrée, c’est le Duster Daaacia présidentiel qui est démocratiquement désigné par le Chef pour véhiculer les trois Mousquetaires (ou selon, les pieds nickelés, laissons le choix aux lecteurs !). Petit passage chez Chantal et Victor pour le picotin et dérivés farineux puis conduite pépère jusqu’à Vernet-les-Bains ou nous nous garons  sur un parking de la rive gauche du Cady.

  Il fait un peu frisquet ( +5°C) mais la journée s’annonce radieuse sans un pet de vent. Allez Hop ! , les viennoiseries fourguées par la Fure sont prestement englouties, chacun s’apunte et à 9 h 20 voilà le départ donné.
 
 
  La FURE et l'OKAPI se dévorent aussi du regard...

  Repassant rive droite, nous remontons jusqu’au rond-point du 18 juin 1940 pour emprunter par la gauche, une rampe en pente douce en direction du jardin d’hiver. Après une centaine de mètres, un escalier sur la droite nous amène sur un petit chemin très sinueux déjà en pleine forêt.

 
 


      Sur le sentier du jardin d'hiver.... un moment de romantisme...

  Délaissant la grotte des amoureux, ( les Vambes ne mangeant pas entre elles , de ce pain-là) nous continuons à grimper tranquillement pour atteindre le « Rocher du Paradis »  de Rudyard  Kipling d’où l’on a un superbe point de vue sur l’ensemble de la ville de Vernet dominée par son église et son château.


  Du Rocher de KIPLING une magnifique vue sur Vernet les Bains et son Château.

   Nous reprenons notre ascension jusqu’à un croisement de sentiers ou il faut bifurquer à droite pour atteindre vers 10 h 30 la plateforme du fameux Burnay que nous connaissons bien. Là s’offre à nous un magnifique panorama sur la vallée du Cady, la Laiterie, le Casino, les thermes, le pic de la Pena ou flotte la senyera puis plus à l’ouest le massif des Tres Estelles et enfin au nord le massif de notre mythique Canigou totalement enneigé.


    Un cairn original qui ravirait mon petit fils Émilien...

   
     Le pic de la PENA

Le CARIBOU et l'OKAPI ébahis par les beaux paysages

 
La vallée du CADY


Incomparable CANIGOU !!!!

    La montée reprend et nous croisons successivement une charmante joggeuse qui s’entraine pour le trail du Canigou dont elle a déjà plusieurs éditions à son palmarès puis un brave colosse, au calme tranquille et assuré du montagnard qui nous prodigue quelques conseils et indications sur cette Serra de l’Alzina qu’il connait manifestement comme sa poche.

   L’ascension devient plus rude sur les multiples lacets du sentier arrachant çà et là quelques râles à notre Caribou qui avoue être un peu à la peine après un mois d’inaction.


   La grimpette est rude... pour Caribou et Okapi


 Les traits sont tirés, le regard dans le vide, les jambes flajolantes..... Marcel est en phase de ré-athletisation !!!! C'est le moment précieux de la pause hypo, et des attaques venimeuses.

   Comme il est 11 h passées, nous profitons d’un mamelon dégagé et donc ensoleillé pour y effectuer notre sacro-sainte pause hypo.  Le Caribou, « lourd comme un cheval mort » comme dirait notre Johnny national, se répand sur le sol   puis se rabiscoule grâce à des tablettes, fruit et liquides parfaitement légaux, tandis que les deux autres compères vidangent avec volupté. De ce promontoire, nous jouissons d’un joli point de vue sur la vallée St Vincent et sur le sommet du Canigou dont nous n’arrivons pas à nous rassasier.

 
 
   Il faut reprendre des forces...

  Il faut pourtant bien repartir. Rapidement nous atteignons un massif rocheux très déchiré que le sentier contourne. De peur d’avoir loupé le pic de l’Alzina, nous faisons demi-tour. L’Okapi qui a pris provisoirement et sans autorisation la direction des opérations fait montre d’une audace certaine pour escalader ce promontoire rocheux  d’où la visibilité est masquée par la végétation alentour. Nous comprenons dès lors notre erreur mais compte tenu du comportement aventureux ( héroique serait bien trop exagéré) de notre compagnon, nous proposons in petto de baptiser  ce lieu  le « Roc de l’Okapi »  et  décidons illico d’en informer notre guide à tous Christophe Levillain ainsi que les institutions géo-topographiques nationales.


  Après avoir contourné le Roc, demi-tour toute...



Le cri de la victoire pour l'OKAPI.... le plus dur sera de redescendre...







En bon chef suprême, Marcel donne un coup de main à l'Okapi..

De ce promontoire, nous apercevons le clocher de St Martin du Canigou. (Il y a très peu d'endroit d'où l'on peut observer ce type d'abbaye qui est toujours cachée)

Et voilà que l'OKAPI nous fait un caprice, je n'aime pas le rouge dit-il c'est en bleu que je veux l'inscription. Et la FURE de s'exécuter avec un nouveau pot de peinture !!!!

  Nous reprenons l’ascension par la ligne de crête, ahanant sur ce sentier pentu et de plus en plus sinueux qui traverse une châtaigneraie puis une subéraie  pour parvenir enfin à midi et quart au sommet du pic de l’Alzina qui culmine à 1017 m d’altitude. Là s’offre à nous un magnifique panorama sur 360° avec à l’ouest la tour de Goa et l’ensemble du massif de la Pena, au sud en contrebas le village de Castell surplombé par l’Abbaye de St Martin du Canigou dont on distingue, ce qui est assez rare en rando, la totalité du clocher et une partie de la toiture de l’abbatiale.

 
   Et voilà la FURE et l'OKAPI au Pic de l'ALZINA


   Une vue sur CASTEIL


  L' Abbaye de St Martin du Canigou..


    La tour de GOA


  Que des beaux paysages...

Quel plaisir des yeux avant de redescendre....

Un dernier coup d'œil...

    Nous entamons maintenant la descente direction sud-est qui va nous mener très rapidement au col du Llavant ou se trouve un carrefour de plusieurs sentiers. Tout droit c’est un chemin qui conduit en 2h de marche environ à St Martin du Canigou ; pour nous c’est le sentier de gauche pour le retour sur Vernet.

La descente est agréable

   Tenaillés par la faim et le désir du jaune, nous allons louper le bel Orri des terrasses du Lavent ce dont votre serviteur vous supplie, deux genoux en terre, tel François Villon ( à ne surtout pas confondre avec François Fillon), de bien lui en tenir pardon.

  Poursuivant notre descente, nous traversons les chaos du canal du Lavent bordés çà et là de quelques enclos tandis que le sentier se fait piste. Laissant à notre droite le sentier menant à la cascade nous continuons sur le large chemin forestier qui finit par aboutir à un parking bitumé ou nous nous étions précisément garés le 25 août 2017 pour notre balade à la cascade des anglais avec Audrey Okapi comme guest-star.

   Poursuivant la route bitumée, nous longeons les premières habitations de Vernet puis le cimetière pour atteindre la route de Fillols. Evitant le château nous voici, juste en entrant en ville et jouxtant un parc de jeux, dans un petit amphithéâtre de verdure qui, à défaut d’une table, nous propose un espace convivial, confortable et ensoleillé pour ce pique-nique que nous attendons tous « en candalette ».

  Le bon moment du pique-nique approche

Sous l'œil du Canigou..

     Le clocher de l’église voisine sonne les 13 h 30  tandis que nous nous installons et il est plus que grand temps de passer aux choses sérieuses. D’abord, tradition oblige, la sainte flasque immortalisée sur nos portables pour quelques MMS amicaux plus ou moins aigrelets destinés aux absents que nous retrouverons ce soir à Aimé-Giral pour le derby USAP-Béziers. Puis c’est la ventrée sans retenue ponctuée de quelques « Putain mais quel pied ! ».

 

  Le bon café brulant de notre cher Okapi vient clôturer en beauté ce moment privilégié qui  nous laisse dans un état proche de la béatitude.

  Mais il faut atterrir et à 14 h 30 c’est le départ. Nous traversons tranquillement le vieux Vernet pour gagner la place de la République puis l’avenue des Pyrénées et retrouver sans problème la Daacia virginale du Marcelou.  Le retour vers l’écurie s’effectuera en toute quiétude pour regagner Villelongue peu avant 16 h.

Pour Marcel, le changement de chaussures en fin de rando est un plaisir simple mais oh combien apprécié.

Ce fut, je vous le dis une bien belle journée et une sacrée chouette rando.                     Comme d’habitude, les absents ont eu tout faux !

 A bientôt, mes bons amis,  pour de nouvelles aventures.

     Amicalement.

              La Fure

NB: Les commentaires sous les photos sont de Marcel