14ème SEMAINE FOLLE -
ANNÉE 2017
Mardi 4 juillet : l’arrivée….
Nos petits
enfants grandissent, et même si elle sera écourtée, ils ont souhaité le
maintien de la semaine folle. D’autres centres d’intérêt tel les
« déferlantes », prennent le relais.
Les
COSTASEQUE arrivent les premiers.
Juliette a
presque 17 ans, et Émilien 14 ans.
Les AQUILINA
suivent de prés.
Élise du
haut de ses 15 ans, et Clémence bientôt 17 ans.
Pas de souci
cette année pour l’affectation des chambres, et nous voilà rapidement installés
pour l’apéro.
Un apéro que
l’on peut classer d’expéditif, puisque nos petits enfants ont hâte de se
retrouver entre eux pour tirer les plans sur la comète de cette semaine folle.
Voilà leurs
parents « expédiés » !!!! Et les choses sérieuses peuvent
commencer avec pour le dîner un énorme plat avec 6 étages de lasagnes.
Papi Marcel
leur a annoncé pour le lendemain une rando, ils ont fixé eux-mêmes les
horaires : Lever à 8 h, départ avec le Zafira (qui fête aussi ses 14 ans
de semaine folle) à 9 h.
Émilien
profite quand même d’un bain dans la piscine, et avant le coucher, ce petit
monde se remémore les moments historiques de ces semaines folles qui ont débuté
en 2004.
Le fameux
« Kémence…. On va à Puigcerda » de Juju, restera dans les annales,
mais aussi, la période des Princesses, les années de la cabane et de ses fonds
de commerce, les spectacles, l’arrivée de la piscine en 2009, et tout au long
en fil rouge, les années Brasilia et leurs soirées de gala précédées de la
photo officielle, mais aussi les rando, les activités ludiques et culturelles.... et tout le reste !!!!
De quoi
alimenter pour de longues années le rayon souvenir qu’ils garderont de ces
semaines folles.
A 10 h 30
tout le monde dors, y compris les portables qui sont interdits de chambre,
selon le règlement de Papi et Mamie.
Mercredi 5 juillet : jour de
rando…
Comme
convenu, réveil à 8 h, et petit déjeuner discret mais fourni pour ce beau
monde.
A 9 h
pétantes, tout le monde est installé dans le zafira, mais patatrac, la porte
arrière ne peut se fermer.
Marcel
traficote fais des essais, mais rien à faire….
Un vieux
couteau à huître hérité de Papi Michel, et l’ingéniosité de Mimi la science
vont résoudre le problème de cette porte arrière, et nous permettre de
démarrer.
L’itinéraire
de la rando est le canal de bohère autour de l’abbaye de St Michel de Cuxa.
Elle offre, en ces temps caniculaires, un circuit ombragé sur 7 km et 240 m de
dénivelé.
Au départ de
Codalet, il est 10 h lorsque nous démarrons sacs au dos.
Émilien se
plaint de maux de ventre, depuis la veille, mais nous ne savons pas si
l’origine est musculaire ou digestive ?
Bref,
quelques pauses seront nécessaires, mais c’est dans la bonne humeur, que ce
beau monde arpente les sentiers.
En longeant
un verger, les propriétaires nous proposent des nectarines mûres qu’ils sont en
train de récolter. Quelle aubaine, et quel délice !!!
Elise a retrouvé l'arbre dans lequel elle s'est cachée il y a quelques années... depuis, elle a grandi.
A 11 h, soit
une heure après le départ, la pause hypo (comme pour les vieilles Vambes) est
demandée par la jeunesse.
A la
différence des anciens, la jeunesse profite de cette pause pour activer la
musique de leur smartphone, et se mettre à danser….
Quel
contraste pour Marcel, qui va essayer d’initier les vieux à cette pratique.
Nous
atteignons ensuite le siphon, un ouvrage qui permet au canal de franchir la
vallée.
Il faut dire
que le canal de bohère est le plus long du département avec 42 km.
La prise
d’eau est sur la Têt, au niveau de Serdinya, et se termine vers Marquixanes, en
passant par Clara.
Il a été construit
entre 1863 et 1879 sur les plans de l’ingénieur TASTU.
Il joue un
rôle important par irrigation gravitaire pour les cultures du Conflent.
Après le
franchissement d’un passage à gué, nous débouchons sur l’Abbaye de St Michel de
Cuxa que les enfants ont visité avec un guide il y a quelques années en semaine
folle.
Nous
contournons l’abbaye et remontons dans la vallée opposée, où nous trouvons
l’arrivée d’eau du deuxième siphon qui permet au canal de continuer son
parcours.
A 12 h40 la
rando est pliée, soit deux heures de marche hors pauses.
Le
pique-nique est le moment toujours apprécié, l’appétit est là, et visiblement
les maux de ventre d’Émilien ne sont pas d’origine digestive.
A 14 h 30
nous sommes rendus à Villelongue, il fait chaud et les séances de piscine et de
bronzage se succèdent.
Marcel doit
réapprovisionner le pain pour le goûter (5 baguettes auront été nécessaires
aujourd’hui).
Mamie avait
promis un bon dîner le soir de la rando, et c’est une couquelle de « BOLES
DE PICOULAT » accompagnées de pâtes qui ont régalé ce beau monde.
La couquelle
a été raclée, on se demande si les parents nourrissent leurs enfants !!!!
ou peut-être est -ce l’effet semaine folle !!!
Excellente
ambiance après le repas, chansons de tout rythme (qui ont fait l'objet d'une vidéo), et tours de machine infernale
pour Émilien, qui a oublié son mal au ventre.
Vers 23 h
tout le monde dors, et demain sera la journée Brasilia.
Avec toute
notre affection
Marcel et
Ginou
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