mercredi 5 avril 2017


 

 

 

 
 
 
 
 
    
         VENDREDI 10 MARS 2017 – LA GRANDE BOUCLE DU VERDOUBLE
 
 
 
                                                      ACTE  2  
Suite de l’acte 1: La «dégringolade »  des            
                         VAMBES
            Pas de Creu de Sant-Marti
 
 
PARTICIPANTS : André ROSAT dit La FURE (photos)
 
                             Marcel ROUILLE dit Le CARIBOU ( photos )
 
                             Pierre DELPUECH dit le LYNX (viennoiseries )
 
                             Jean -Louis GARCIA dit PATOUFET ( voiture )
 
                             Michel  BARTOLI dit L’OKAPI (chef du jour et voiture)
 
 
Nous sommes cette fois bien décidés à terminer la grande boucle proposée dans l’indépendant . Le kilométrage restant estimé par notre chef Suprême s’élève à 11km.
Fini les randos de reprise; cette fois c’est du sérieux !
1-L’okapi sous le prétexte fallacieux du road -book unique, se voit attribuer de-re-chef le titre de re-chef du jour .
 2- Nous partons à deux voitures .L’une restera à la coopé et l’autre sera laissée près du casot de Francine (point de départ de la rando) puisque nous devons arriver avant le pont sur le Verdouble (coté casote).
Nous avalons sur le parking, les traditionnelles viennoiseries villelonguettes (merci le Lynx).
 
 
 
Tout a été prévu méticuleusement . Il est 9h 1/4 et nous attaquons le raidillon laissant le casot sur notre gauche . Nous montons, montons toujours pour parvenir au sommet du plateau, et découvrir une superbe vue sur la vallée .
 
Encore une belle journée ensoleillée....
 
Le secteur de CABRILS (lieu dit à l'ouest de Tautavel) est sauvage, et rejoint le territoire de Paziols.
 
Il commence à faire chaud,  et au détour d’un virage, il nous faut enlever un vêtement malgré le petit vent qui souffle.
 
Le Canigou est toujours majestueux....
-Attention Marcel, tu vas attraper mal…..Mais,  la réponse ne se fait pas attendre .
« Mais, de quoi je me mêle, je fais comme je veux, d’abord ! »        « Bon, bon, Marcel . C’est toi qui décide . »
 

Un peu plus loin, nous croisons un autochtone descendant de sa
voiture avec sa chienne. Un ancien chasseur , randonneur , et « ami »d’une Présidente de club connue aussi de Marcel .       
Nous poursuivons sur le plateau jusqu’à un carrefour (point 7) prenons à gauche parmi les pins et les cèdres, puis descendons jusqu'à une citerne verte, remontons le long des cyprès, pour mieux redescendre .
 
Une belle vue sur le mont TAUCH, où jadis, nous nous sommes égarés au lieu dit "du champ long".....
En atteignant un virage en forme de S, un petit écart vers la gauche nous offre un vue sur Tautavel et son vignoble .
 
La TORRE DEL FAR veille sur le vignoble de Tautavel.
Puis toujours en descendant, avant de rejoindre  la D 59, nous faisons la pause hypo dans un virage bien à l’ombre pour notre plus grand confort . La D 59 atteinte, nous tournons à gauche sur 180-200m et au bout des vignes à droite, empruntons la piste, et passons devant un gros genévrier.
 
Toujours bienvenue la pause hypo...
Pour arriver au sommet de la côte , nous longeons des arbousiers et devons traverser un champ en friche .
A ce point de notre randonnée la topographie du terrain prête à confusion avec le topo-guide , tout du moins pour l’Okapi .
 
Le topo guide est l'objet de toutes les convoitises, et déclenche quelques échanges venimeux lorsque nous sommes perdus ou dans le doute !!!!!
Nous passons au dessus du MAS FOURARADE....
Traverser? tout droit ou par la gauche ?
Toujours téméraire notre Fure, a pris sa décision : Il va droit devant dans le champ . Puis , il nous invite à le rejoindre . Nous nous trouvons face à une fosse remplie  de déchets animaliers : sangliers, renards ou lièvres flottant dans de l’eau croupie .
 
BERCK !!!!
Il est bien connu que les Vambes n’ont pas bonne vue; ni même bonne foi . (Cf une rando précédente)
Mes amis quelle odeur ! il reste au moins aux Vambes  le sens de l’odorat !
Aussi pour ne pas se ‘’sentir’’ plus longtemps agressés par ce fumé pestilentiel, nous infléchissons  notre avancée vers le bord gauche du champ pour continuer notre route.
 
Quittons vite ce lieu nauséabond....
Nous poursuivons alors parmi les arbousiers bordant le sentier , passons devant une propriété éponyme pour enfin déboucher sur le  vrai champ en friche du topo-guide, celui que le chef du jour déjà en perte de lucidité, pensait avoir atteint.   
Mais, pas d’erreur possible car le champ en friche jouxte la petite route de campagne (point 11).
Nous partons sur la gauche pour longer le flanc occidental du Pech de Montrodon.
Mais alors, que les 800m indiqués par le topo-guide nous semblent longs!
Nous avons dépassé les 20minutes de marche.(1km)
En effet, « la première parcelle de vignes, à gauche,   ne nous a pas permis de quitter la route pour longer le champ par la gauche » . 
Tant pis, dans l’incompréhension totale, nous persévérons sur la route toute  droite .
Ah, mais peut-être que ce repère au loin peut nous sauver.En effet, nous distinguons ,un peu en contre-bas de la route, un casot entouré de cyprès. Serions-nous sur le bon chemin?
 
Le casot avec les trois cyprès...
Qu’importe, nous avançons parmi les vignes à droite comme à gauche et puis, et puis,……. soudain tout s’éclaircit.
Légèrement sur notre gauche, au loin, un casot entouré de grands cyprès en bordure de la route (point 13) .Eh bien voilà, il suffisait d’être patients .
Nous comprenons alors quelle bévue a été la nôtre ou peut-être celle du topo-guide. « la première petite vigne à gauche n’était sans doute pas la bonne. En fait, il aurait fallu poursuivre au delà des 800m pour contourner la belle parcelle de vigne qui menait au beau casot entouré de 4 beaux cyprès majestueux .
La tardive compréhension ou mauvaise interprétation du topo-guide trop flou pour nos brillants esprits, est enfin satisfaite.
Elle a cependant creusé l’appétit des Vambes .
C’est alors que, n’y tenant plus, notre vénérable et incontesté chef, pas le chef du jour,  ose proposer une solution de pique-nique et pas de restaurant.(cf le mail du 09/03/ 2017 à l’attention de Patoufet surtout)
Rappelons qu’au départ le pique-nique était prévu la creu de Sant-Marti .
 
La croix de SANT MARTI est un peu lointaine jugera Marcel, et fera l'objet d'une 3ème sortie.....
Il a lu la fatigue sur nos visages défaits.Il faut à tout prix galvaniser la troupe. Il ne peut mieux faire que de proposer
_ une rando plus courte
_une grillade au casot de Francine .
Les visages s’illuminent alors.
« on va faire encore mieux que la semaine dernière »
« il faut passer à l’épicerie pour les entrecôtes et les botiffaras »
« il faut cette fois-çi deux biberons de la coopé » etc ,etc  …..
 Il ne faut pas longtemps pour que les Vambes même harassées , au bord de l’épuisement, acceptent une telle proposition .
Quand il s’agit de se mettre à table, point de désaccord !
Ainsi nous passons le pont du Verdouble en direction de chez « Proxi ».
L’un va à la coopé , les autres à l’épicerie , il ne s’agirait pas que la coopé soit fermée; il est 12h moins dix.
 
Vite, les "appro"....
.... Les deux quilles....
Les achats faits, nous rejoignons la C4 Picasso, la garnissons  de nos sacs et prenons le cap du casot non sans avoir ramassé quelques sarments et suquets pour faire le feu .
 
Quelques sarments.....
Pour passer un tel moment ,  « être les rois » , chacun se met à l’aise .
Changement de T-shirt, changements de chaussures, ouverture des sacs, déballage de victuailles ……….Tout le monde s’affaire, la vigueur est retrouvée.
 
Et enfin le grand moment...
 Au moment du petit jaune,  la petite pose  bien-être intervient très à propos pour le Caribou: Il est captivé par les remarquables et exceptionnelles plissures des genoux de l’Okapi.
 
Et Marcel pensait que l'OKAPI avait oublié d'enlever son pyjama !!!
Oui, B.D.C., l’Okapi a un pantalon de marche dont les bas de jambes se démontent pour devenir un bermuda quand il fait chaud .
Evidemment, notre ami la Fure, jamais en reste, « emboite le pas » du Caribou,( bien sûr à propos de rando).
C’est l’hilarité générale: Rien n’est épargné à ce pauvre Okapi.Une photo de face , une de profil pour mesurer l’extension maxi de la peau, et en plus il a droit à des réflexions « mais , quelle maladie as-tu chopée ?»
 
 Et l'Okapi nous fait une démonstration de l'élasticité de son genoux... Nous affirmant, qu'il peut fournir toutes les vambes en cas de besoin de greffe de peau !!!
« tu es né comme ça? »……Bref, l’Okapi sent vraiment qu’il est anormal, doit-il encore vivre avec cette disgrâce qui le défigure et qui le fait déconsidérer au sein des Vambes , ou doit-il opter pour un lifting des genoux?
Une pensée plus positive devrait pourtant germer dans l’esprit des camarades randonneurs . En cas de besoin urgent pour une greffe de peau, les genoux de l’Okapi sont là. Ils ont  un donneur tout désigné, et tellement généreux, lui! Il renonce même à son droit à l’image sur le net .
Ceci étant, son appétit n’est nullement entamé.
Les Vambes découpent leurs hors-d’oeuvres ,quiche, saucisson, cambajou, omelette ……Le moment du grand partage a sonné .

 
 
Quel pied,  tandis que la braise se constitue!
D’abord les entrecôtes cuites pile-poil par le Caribou, puis les boudins par la Fure quel régal! L’émotion est a son comble . D’aucuns pourraient dire  « il commence à y avoir du degré » puisque, force est de constater: il fait soif et les bouteilles de la coopé sont presque vides . Sacrilège! il va à peine en rester pour apprécier pleinement les toasts au roquefort concoctés amoureusement par La Fure,  « the one » . Uniquement pour certains seulement, mais qui vouent leur éternelle reconnaissance à MÔssieur LA FURE .C’est vraiment pas dégueulasse!
 
 


Le roquefort magistralement préparé par la FURE...

 
Il faut savourer ces moments délicieux...
N'est ce pas Monsieur l'OKAPI....
 
Nous quittons à regret le casot, montons dans les voitures pour regagner nos pénates. Sur le retour nous faisons notre halte à Estagel sous la statue d’Arago .

 
Nos remerciements vont à André à cette occasion.
Quant au retour vers  Villelongue, dans le C4 Picasso, l’interview du conducteur à propos de son passager, n’a pas laissé de souvenir marquant.
A contrario, dans le « corbillard », le  rédacteur de ce compte-rendu
ne pourra que témoigner d’un remarquable silence .
 Coté passager, un Caribou à peine éveillé, à demi somnolent;  et à l’arrière, une Fure écroulée, la tête renversée, la bouche ouverte et forcément,……….……….sans aucun venin, tel un bébé.
 
Ça a été un super rando,
De  9h et quart à 12h , durée donc : 3 heures .
Ça a été un super pique-nique,
De  12h 45  à 14h 45   ,  un « léger » pique-nique (surtout pas de restaurant)   d’une durée de 3 heures.
Match nul entre rando et pique-nique, un équilibre que les Vambes se doivent désormais de respecter.
Elle est pas belle la vie des ROIS?


Okapi 2ème.