VENDREDI 1ER AVRIL 2016 – RANDO
LANSAC AU CHANT DU COQ
(Texte : Marcel ROUILLÉ)
(Photos : André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)
Distance :
6,2 km
Durée hors
pauses : 2 h
Dénivelé :
260 m
Difficulté :
Facile
PARTICIPANTS : Pierre DELPUECH dit le LYNX
(Chef du jour)
Michel BARTOLI dit
l’OKAPI
JL GRACIA dit
PATOUFET
André ROSAT dit LA
FURE (voiture)
Marcel ROUILLÉ dit LE
CARIBOU (voiture)
UNE RANDO DANS LE VENT !!!
Qu’elle
était bonne l’idée du changement de programme au petit matin.
Initialement
prévue sur les crêtes du pic NEULOS, une « TRAM » à 100 km/h rendait
ce parcours impossible.
C’est donc
vers LANSAC en Fenouillèdes que nous nous sommes rendus.
Auparavant,
le RDV fixé à 7h45 chez le CARIBOU, nous a permis d’humer la magnifique
omelette Pascale concoctée par Ginou ce matin même, afin de maintenir la
tradition de cette RANDO qui suit Pâques.
De son côté,
la FURE a prévu d’honorer son pari perdu, avec un superbe foie gras dont il a
le secret, et le LYNX a proposé spontanément de fournir le dessert avec des
« oreillettes ».
QUEL
PROGRAMME LES AMIS !!!!
Exempts de pique-nique,
les VAMBETTES n’ont pas oublié l’approvisionnement en viennoiserie offertes par
l’OKAPI.
A 9h 15, le
groupe s’échappe de Lansac, en direction de la tour quadrangulaire, datée du
XIème siècle.
La TOUR assurait une fonction de surveillance et de communications.
Nous
surplombons les imposantes carrières de feldspaths, ce site permet d’extraire
200 000 tonnes de feldspaths par an, un minerai qui entre dans la
composition de la céramique, du carrelage, de la faïence et du verre.
Une éolienne
permet la fourniture de l’électricité nécessaire pour le site.
Nous nous
dirigeons maintenant vers la partie sommitale de cette RANDO : Le Roc de
Lansac.
Nous jugeons
indispensable de faire la pause hypo avant d’attaquer l’ascension.
Cette étape
est difficile, car la violente tramontane entraîne une perte d’équilibre,
surtout pour le Caribou qui a beaucoup maigri ces derniers temps, et que le
vent soulève comme un fétu de paille !!!!
Prudents, le
LYNX et PATOUFET n’escaladeront pas le ROC, trop de vent nous diront-ils.
En haut du
Roc, le trio (FURE, OKAPI et CARIBOU), bénéficient d’un magnifique panorama à
360°.
Serre
Verges, Canigou, lac de Caramany, Quéribus,
Bugarach, Prats de Sournia, bref on en a plein la vue….
Nous restons
cependant très concentrés en prenant les photos, car les rafales sont
violentes.
La descente
s’effectue côté sud, où nous sommes à l’abri du vent, et nous récupérons au
passage nos amis.
La descente
parmi les éboulis et les chênes kermès est un peu casse gueule, les arènes
granitiques fournissant du sable qui rend la pente glissante.
Patoufet
conduit le groupe en accéléré, son estomac criant famine !!!
A 11 h 50
nous retrouvons le charmant village de Lansac et nos voitures, ainsi que la
tramontane qui n’a pas faiblit.
Nous
connaissons tous l’excellence du pique-nique qui nous attend, et il serait
dommage que ce moment convivial soit pénalisé par ce vent violent.
Marcel sort
alors l’atout majeur : Et si nous allions pique- niquer, au Casot de
Francine à Tautavel !!!
L’unanimité
ne s’est pas fait attendre, et nous voilà partis au Casot pour un moment
mémorable.
Les
victuailles sont disposées sur la table, face aux falaises et au cirque de
Vingrau/Tautavel, et ce tableau est immortalisé, pour mémoriser à l’attention
de JAMPY, le contenu d’un pari perdu !!!!
Les victuailles en photo souvenir pour JAMPY....
A peine la
flasque tirée, accompagnée du célèbre IBERICO de Patoufet, ce sont les fous
rires qui fusent.
OKAPI
CARIBOU
Le foie gras
et le Rivesaltes ambré de la Fure font fureur, l’omelette de Pâques de Ginou et
le Côtes du Roussillon village du Lynx se marient à merveille, et pour clôturer
ce grand moment, ce sont les oreillettes du Lynx et les madeleines de Brigitte
qui nous régalent.
C’est là que
nous nous dîmes, que ce grand moment aurait pu être grandiose si nous avions eu
l’ambition de penser au fromage, et au CAVA pour clôturer le repas !!!
C’est dans la difficulté qu’on progresse !!!!
Il fallait
pour digérer tout ça, une petite pause faite sur le site magique des gorges du
Gouleyrous, dominées par la caverne de l’homme de Tautavel.
C’est par la
route de Vingrau et du Pas de l’échelle que nous rentrons, mais un petit arrêt
sur le site du cirque de Vingrau et son vignoble s’imposait, et Marcel ne peut
oublier, avec un brin de nostalgie, ces lieux qu’il a parcourus maintes et
maintes fois pendant son activité professionnelle, en quête de l’élaboration du
meilleur nectar.
En toute
sécurité, la FURE et le CARIBOU ont ramené les troupes à bon port.
Bien
amicalement
Le CARIBOU.
NB: Un grand merci à Francine, qui nous a prêté spontanément son Casot, qui est devenu pour les VAMBES un lieu mythique.
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