mercredi 27 avril 2016


VENDREDI 22 AVRIL 2016

LES CABANES DE MATAPORCSRANDO

 

                                (Texte : Michel BARTOLI)

 

                    (Photos : André ROSAT et Marcel ROUILLE)

 

 

 

 

 

 

 

Distance : 8,5 Km

 

Durée      : 3 h

 

Dénivelé : 410 m

 

Difficulté : Facile

 

 

PARTICIPANTS : Michel BARTOLI dit LOKAPI (Chef du jour)

      

                                 Pierre DELPUECH dit le LYNX

 

                                 André ROSAT dit LA FURE

 

                                 Joachin GIRONELLA (voiture )

     

                                 Marcel  ROUILLE dit Le CARIBOU

 

 

Voilà, cest 7h30 et nous nous sommes tous retrouvés chez le Caribou pour cette rando dans le Piémont des Albères en forêt de Laroque .

Bien sûr, fraîchement revenu de la Capitale, lOkapi se voit affublé du titre tant convoité  (LOL) de chef du jour.

Cest le camarade Jo, qui nous conduira tous les 5 dans sa superbe allemande, et cest le CARIBOU qui offre les viennoiseries de chez Chantal.

La route est dégagée et le ciel dazur pour passer une bonne journée : le rêve quoi

Nous arrivons sans encombre au parking indiqué dans le topo-guide.
 
 

Après le débarquement, l'équipement des troupes et «lavalement » des viennoiseries, nous nous dirigeons vers l’église  Saint Felix dont le portail de marbre blanc provient de Céret .
Un centre ville très bien aménagé.
 
La place de l'église....
Magnifique portail en marbre blanc de ceret

En lui tournant le dos, nous continuons le long dun ruisseau pour découvrir le moulin de la pave utilisé par les paysans de la plaine au XIVème. Son activité sarrêtera  au XIXème siècle.
 
Un joli sentier tout vert nous conduit au moulin.
 
Le moulin e la Pave..

Nous poursuivons jusqu’à la mignonne « Font dels ocells », et atteignons le bassin de « la Basse ».
 
 

Ce bassin, en 1898, par lintermédiaire dune turbine servait à alimenter en électricité les 150 foyers de Laroque-des-Albères, premier village du département à recevoir l’électricité  
 
 

Devant le MAS Bordes, isolé, mais en pleine et belle pittoresque nature, nous avançons dans QUOI DONC ? Dans une ‘’subéraie ‘’.

 

Bon..lOKAPI ne connaît pas ce mot, il nest pas cultivé mais il avoue sans honte son ignorance .et demande humblement aux Vambes lettrées , sa signification.

—«  Espèce de bouseux de la Capitale, il sagit dune forêt de chênes -lièges. Heureusement quil en a en CorseBla Bla ,Bla Bla, bla  »

LOkapi ne regimbe pas sous laiguillon ; à sa décharge, il revient de Paris, et na pas encore bien posé ses valises dans sa localité 66410.

 

Là, dans un virage à gauche, nous observons sous les chênes lièges la Fontaine Malzac que nous prenons pour un ancien sentier car bordée de murets en pierre tant sur la droite que sur la gauche.
 
Fontaine MALZAC

 

Première mini déconvenue du chef du jour, puisque pour lui, et peut-être pour les Vambes, une fontaine est une source deau vive qui sort de terre »et/ou associée à une vasque.

Mais respect, Mister Levillain, une fontaine ça peut aussi être une construction destinée à donner issue à des eaux avec ou sans bassin-réservoir ex : La fontaine de jouvence. Ah, le vocabulaire ! Bref Partagez donc chers amis ce doux moment de pure logomachie 

Source ou fontaine ?

La séparation est impossible à faire : seule une margelle de pierres aménagée fait la différence entre la source, souvent un simple trou d'eau, et la fontaine disposant de commodités daccès. Cherchez lerreur!

 

Nous poursuivons notre parcours forestier, avec une météo splendide dans une nature soignée, pour arriver à une intersection.
Zoom sur la cathédrale d'Elne...

Cest ici, que survient la deuxième bévue  du chef du jour :

Nous ne grimpons pas à droite de la piste pour remarquer les deux anciens bassins qui alimentaient le mas Arman situé en contre-bas.

En effet, certaines Vambes ont déjà progressé plus loin dans la subéraie, pour sans doute, être les premiers à atteindre la merveilleuse  citerne verte N°356 !

Décidément fontaine  bassin, citerne, ruisseau; que deau, que deau !

Quoiquil en soit, cen est

 - trop pour le Caribou.

« Michel tu aurais-pu nous informer des choses à voir inscrites dans le topo-guide »

  -trop pour La Fure !!! Non, non, loccasion est trop belle !

« Mais, Marcel, tu sais bien quil est à peine capable de lire ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La Fure et sa délicatesse légendaire.

        

Et Michel prend sur lui, il ne dit mot car cest sa deuxième chance malicieusement octroyée par La Fure au départ de cette rando.

Nous poursuivons notre grimpette entre les châtaigniers et les chênes et buttons enfin sur cette putade clôture .Clôture annoncée un peu trop vite par André, lors dune âpre discussion avec le chef du jour, topo en mains, pour nous situer sur le parcours.

Enfin, nous longeons cette clôture, toujours en montée et nous débouchons sur la piste DFCI n° AL19 où nous faisons notre pause Hypo.
 
Belle vue sur la plaine du Roussillon, et au fond à gauche le Bugarach...

Et quelle pause!

Sur la petite plateforme, nous voyons venir un promeneur sur notre gauche. Toujours enclin à connaître de nouvelles personnes notre Caribou, engage un brin de causette avec celui que nous appellerons Charles.
Avec notre ami Charles...

Habitué de cette contrée, Charles nous raconte ses ballades daujourdhui, ses misères, mais grand bourlingueur, il nous raconte sa vie en Asie et surtout ses conquêtes en Thaïlande durant sa jeunesse.

Les questions des Vambes bien que discrètes, ravivent en lui des souvenirs, et le voilà lancé pour nous expliquer que les scènes de sexes ne sont que des légendes européennes.

« Et vas-y que je le te lave devant, puis derrière »  ça dure des heures……

« Et vas-y que je tastique le cep » mais comme tu es bourré, quel bouleau.

Tout est dit par Charles, sans tabou, sans complaisance vis à vis des thaï ,dont cest la profession, comme de lui-même résidant durant 15 ans dans ce pays .

Il y ira même jusqu’à nous surprendre en nous donnant aussi son âge 62 ans. Et là, votre rédacteur, âgé lui, de dix ans de plus, se dit «  Nom de nom, la Thaïlande ça use son homme ».

Quelle belle rencontre ça a été ! Merci Charles pour cette instructive  pause Hypo.

 

Nous reprenons notre rando après cette 1/2 heure de discute, passons la barrière et continuons de monter sur 200m.

 

Ici survient encore une bourde pour le CDJ .Il a pourtant lu le topo-guide mais ne trouve pas le point jaune indiquant la croix sculptée dans un bloc au ras de la piste. Mais surtout, il nen fait part aux Vambes que bien après la reprise de la marche.

« Michel, le CDJ doit informer les Vambes avant tout départ »

Quimporte, nous admirons les terrasses aux murs de pierres sèches qui ont couté des milliers dheures de travaux exténuants, passons le ravin et nous trouvons sur un sentier très rocailleux, qui nous mène à une bifurcation. Vingt mètres après nous découvrons côte à côte les 2 premières cabanes.
 
1ère cabane...
 
 

Au sol, des enfants, sans doute, ont reproduit des modèles réduits de ces cabanes. Beau travail darchitectes en herbe!
 
 
 Nous retournons à la bifurcation pour accomplir notre boucle et voir un étonnant cortal sur un replat entouré par des chênes -lièges et des murettes de pierres plates.
3ème cabane....
 
Avec 4 VAMBES dans le CORTAL....
 
Un joli CORTAL...
 
 
 A quelque mètres de là, en bordure de falaise, un superbe panorama sur le Piémont des Albères soffre à notre vue.
 
 

En descendant dans le talweg, devant le cortal, nous parvenons dans un lieu de détente idéal avec une petite source, une table en pierres et non loin les 3ème et 4ème cabanes.
 
 

Une table sympathique....
Et une petite source...

De quoi faire une pause !!!!

 
 
Plus  avant, nous retrouvons la bifurcation et franchissons  la barrière de notre pause hypo et de notre rencontre avec Charles .

Cette fois, dos à la barrière,  nous nous dirigeons droit devant sur la piste DFCI n°AL19 jusquau croisement qui, pris sur la droite, nous conduira au Mas Arman tout en ruines, tagué et sali par les nombreux squatters , quel dommage .
 
 
Le mas ARMAN tagué !!!

 

Il commence à se faire sentir le filarot et en plus, ça fait une bonne heure que notre ami JO crie famine.

Nous avisons donc un coin sympa pour notre pic-nique, juste derrière le Mas.
 
Le coin pique-nique...

« Aurez-t-on oublié le pain dans la voiture? Qui a le pain? »

Mais, cest sans compter sur les bons soins de notre Caribou très prévoyant, qui sans rien dire, a enfourné le pain dans son sac à dos.

Bien sûr, il laisse planer le doute quelques instants pour que  les Vambes imprévoyantes qui se laissent vivre se reconnaissent.

« Moi jorganise la rando, et en plus il faudrait que je moccupe du pain! »

Mais il dévoile son grand coeur et ne fait pas trop attendre les troupes affamées après les histoires de sexe et leffort physique : il sort le pain.
 
 

Cest, il faut en convenir, le moment le plus agréable pour les Vambes .

Les blagues fusent, les scuds voltigent.

Le CDJ  dont la musette est  pleine de réflexions accablantes essaie à grand peine de se rattraper. Pour pallier labsence du Cabrit, il sort une thermos de café. Les Vambes laissent éclater leur joie aussitôt. LOkapi pense être reconsidéré à sa juste valeur ..Mais seuls 3 Vambes sur 5 prennent du café, JO et André sabstiennent.
 
Oh le bon café de l'OKAPI !!!

Lokapi se demande en lui-même, si ses  défaillances du jour sont réparées. (Il naura jamais la réponse bien sûr).
 
Nous repartons entre deux impressionnants murs de clôture....
 

 
Il est temps de repartir. Nous descendons entre les mas au-dessus des cerisaies et prenons le chemin des « Dix putes »pour retourner au village.

 

Le chemin des disputes....


Bizarre, bizarre, bien que le CDJ ne les ait pas vues, personne ne réclame ni ne le rabroue .Ça y est je suis absout ,  pense lOkapi.

 Encore une de ses erreurs, sans doute une méprise de vocabulaire derechef. Il sagit seulement des « Disputes », cest marqué dans le topo-guide.

 

Mais, bien sûr, pas de ça entre nous,  les Vambes !

 

Puis, cest le retour à la voiture et le parachèvement de la rando avec  des retrouvailles autour dun pot à la brasserie des artistes (bien sûr), à Laroque-des-Albères (village sympa et pittoresque). Merci JO qui a tenu à marquer son anniversaire.
 
 
 

LOKAPI.