samedi 17 octobre 2015


VENDREDI 16 OCTOBRE 2015-RANDO LES SENTIERS DE DURBAN-CORBIERES.
(Texte et photos: Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 8 km

Durée : 2 h 45 hors pauses (erreurs de circuit comprises).

Dénivelé : 250 m (erreurs de circuit comprises).

PARTICIPANTS : JL GRACIA dit Patoufet (Chef du jour et voiture).

                             Pierre DELPUECH dit le Lynx

                             Marcel ROUILLÉ dit le CARIBOU

                             André ROSAT dit la FURE (qui nous a rejoint au plus dur de la randonnée).

 

UNE RANDO DE RECUPERATION APRES L’EFFORT VIOLENT CONSENTI LA SEMAINE DERNIERE !!!

 

Disons-le de suite, ce circuit de randonnée ne restera pas dans les annales des VAMBES, mais par cette belle journée d’automne, sans nuages et sans vent, cette promenade d’oxygénation a été réconfortante, sympathique, et attendue après le dénivelé de la semaine dernière.

Pour cette RANDO classée sous le signe du luxe, c’est la rutilante Mercedes de Patoufet qui arrive au point de rendez-vous dès 7 h 30, pour nous conduire au point de départ à DURBAN-CORBIERES, chez nos voisins Audois.
Même l'OKAPI ne peut rivaliser avec ce bolide....

Les viennoiseries offertes par Marcel sont dévorées à 8 h 45 au pied du Château des Comtes de GLÉON, un château en ruines, mais pas cathare, qui domine le vieux village de Durban-Corbières.
 
Les bonnes viennoiseries au pied du château...
 
Un château en ruines qui en impose !!!

Cette rando classée facile, se décline en trois circuits indépendants de 4 - 5 ou 7 km. En grands Seigneurs, nous choisirons la formule la plus longue englobant les 3 circuits.

Nous sommes prêts au départ à 9 h05, avec une T° de 6,5°, mais un ciel dégagé et sans vent, bref une belle journée qui s’annonce.

Nous passons rapidement le moulin d’en Crabié. De cette minoterie datant du XVIIème siècle, il ne subsiste que quelques pans de murs.

La cascade qui entraînait la roue à aube est souvent à sec, et ne coule qu’après de fortes pluies, qui alimentent le ravin de la pinède.

Au XIXème siècle, le moulin d’en Crabié tombe à l’abandon, supplanté par les moulins à vent.

Après un raidillon (tout de même !!!) qui nous offre un joli panorama sur le Château de Durban, nous atteignons une source pérenne, avec des belles marmites d’érosion.
 
La source et les marmites du ravin de la pinède...
 
Un joli contre jour qui dévoile la palette des couleurs automnales.

Nous continuons à monter dans la combe, et laissons le sentier court qui revient sur Durban, pour attaquer le deuxième circuit.

Nous passons sous un magnifique genévrier cade tricentenaire. Haut de 4 m, avec une circonférence totale de 20 m, ses branches torsadées forment un enchevêtrement impressionnant.
 
Jean Luis et Pierre en admiration...
Un tronc impressionnant.

Il nous a rappelé sans l’égaler, le REMARQUABLE genévrier cade d’Opoul, qui lui est âgé de 1800 ans.

Nous traversons ensuite un jardin botanique Méditerranéen, créé en 1991 sur une superficie de 6000 M2, qui regroupe plus de 500 espèces caractéristiques de la flore Méditerranéenne.
Un joli mas au jardin botanique, sous un ciel bleu méditerranéen.

Avant d’attaquer le 3ème circuit, une erreur d’orientation nous fera partir en sens inverse.

Un peu pris à parti, notre généreux Chef du jour le Sire Patoufet, qui est à son coup d’essai, se plaindra de la difficulté de ce circuit qui comporte trois parcours….
 
Un peu perdu, PATOUFET fait ce qu'il peut.....

Après avoir passé le mas de la SALCE, et une nouvelle petite erreur de circuit, nous n’avons pu trouver la source éponyme, qui est une source d’eau plus salée que la mer, et qui est connue depuis l’antiquité.
Le mas de la SALCE....

Après avoir passé le mas VIALA, nous devons trouver une passerelle en béton de 50 cm de large, pour traverser un affluent broussailleux de la Berre.
OUFFF!!! Dira PATOUFET, je l'ai trouvée cette putain de passerelle...

Cette recherche prendra un peu de temps, avant de rendre le sourire à Patoufet.

A force de se perdre, nous nous inquiétons maintenant alors que midi approche, de ne voir nulle part le château de Durban.

Qu’à cela ne tienne, avec un sang-froid sans vergogne, Patoufet nous explique que ce château a peut-être été déplacé !!!

Nous le pardonnerons rapidement, d’autant plus que les cloches de Durban annoncent midi et notre arrivée triomphale au cœur du village, où nous attend la flasque, que nous apprécions, même si l’effort consenti ne fut pas énorme.
 
Puisque nous sommes sur une rando classée "LUXE", autant bénéficier d'un banc pour changer les chaussures.
 
Et enfin le moment royal....

Ce moment convivial, permet à Patoufet d’expliquer au Lynx et au Caribou la justification de ses erreurs de parcours.

En fait il cherchait sur le topo guide un point virtuel qui aurait indiqué : Les huîtres de Leucate !!!!!

Vite, tous dans la Mercedes, et en route pour Leucate où doit nous rejoindre la FURE.

La T° taquine maintenant les 20° et JL juge bon d’ouvrir le toit de son bolide, et nous conduit à tombeau ouvert en direction des crustacés tant désirés.
Attention PATOUFET, tu n'as pas de tuiles sur le toit, et risque un coup de froid sur ton crâne....

Dès notre arrivée aux mas ostréicoles, nous retrouvons notre ami La Fure, plein d’entrain, et heureux de retrouver les VAMBES.
 
André nous a rejoint et toute l'équipe est heureuse !!!!

C’est « AU CUL DE L’OURSIN » que nous nous sommes installés, et dégustons d’entrée, un PICPOUL DE PINET, en pensant à notre ami Guy BASCOU, le patron de cette appellation.
 
Après le coup de froid sur la route, il a été nécessaire de couvrir PATOUFET d'une bouillote...

Une dégustation d’huîtres, moules et palourdes fera notre bonheur, malgré l’absence de nos amis Parisiens que nous regrettons, presque au point de nous couper l’appétit !!!!
 
Avec le picpoul, tout va bien...
 
Sauf quand la bouteille est vide, semble se plaindre le Lynx....

Une 2ème quille s’avère indispensable, ce serait offenser des randonneurs, de marcher sur une patte.
 
Pour ne rien gâcher, des jeunes dames s'installent près de nous....

Nous sommes rejoints par un groupe de jeunes dames de bonne compagnie, mais on sent Marcel un peu frustré.

Les huîtres lui étant interdites par la faculté, il a remarqué que les ostréiculteurs du « CUL DE L’OURSIN » vendaient aussi des magnifiques daurades pêchées au filet dans l’étang, au prix abordable de 10 euros le kg.

Que diable, pourquoi se priver d’un plaisir aussi simple, des daurades sauvages pêchées du jour.

Dès le lendemain à midi, le fruit de cette pêche adorablement cuisiné par Ginou, fut dégusté accompagné par une excellent Chardonnay primeur de la cave Arnaud de Villeneuve.
 
Au four et sur un lit de pommes de terre... HUMMM !!!
 
Avec le chardonnay primeur.... HUMMM!!!

QUE DU BONHEUR !!!! Mes amis.

Finalement, la devise « Moins marcher pour mieux manger » est peut-être en cours d’adoption.

Attention au programme de la semaine prochaine !!!

Après un retour sans histoire, nous nous sommes retrouvés autour d’un petit café, avant de se préparer psychologiquement pour le quart de finale France/All Blacks.

Bien amicalement

Marcel.

 

 

 

 

 

 

 

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