VENDREDI 16 OCTOBRE 2015-RANDO LES
SENTIERS DE DURBAN-CORBIERES.
(Texte et photos: Marcel ROUILLÉ)
Distance :
8 km
Durée :
2 h 45 hors pauses (erreurs de circuit comprises).
Dénivelé :
250 m (erreurs de circuit comprises).
PARTICIPANTS :
JL GRACIA dit Patoufet (Chef du jour et voiture).
Pierre DELPUECH
dit le Lynx
Marcel ROUILLÉ dit
le CARIBOU
André ROSAT dit la
FURE (qui nous a rejoint au plus dur de la randonnée).
UNE RANDO DE RECUPERATION APRES
L’EFFORT VIOLENT CONSENTI LA SEMAINE DERNIERE !!!
Disons-le de
suite, ce circuit de randonnée ne restera pas dans les annales des VAMBES, mais
par cette belle journée d’automne, sans nuages et sans vent, cette promenade
d’oxygénation a été réconfortante, sympathique, et attendue après le dénivelé
de la semaine dernière.
Pour cette
RANDO classée sous le signe du luxe, c’est la rutilante Mercedes de Patoufet
qui arrive au point de rendez-vous dès 7 h 30, pour nous conduire au point de
départ à DURBAN-CORBIERES, chez nos voisins Audois.
Les
viennoiseries offertes par Marcel sont dévorées à 8 h 45 au pied du Château des
Comtes de GLÉON, un château en ruines, mais pas cathare, qui domine le vieux
village de Durban-Corbières.
Cette rando
classée facile, se décline en trois circuits indépendants de 4 - 5 ou 7 km. En
grands Seigneurs, nous choisirons la formule la plus longue englobant les 3
circuits.
Nous sommes
prêts au départ à 9 h05, avec une T° de 6,5°, mais un ciel dégagé et sans vent,
bref une belle journée qui s’annonce.
Nous passons
rapidement le moulin d’en Crabié. De cette minoterie datant du XVIIème siècle,
il ne subsiste que quelques pans de murs.
La cascade
qui entraînait la roue à aube est souvent à sec, et ne coule qu’après de fortes
pluies, qui alimentent le ravin de la pinède.
Au XIXème
siècle, le moulin d’en Crabié tombe à l’abandon, supplanté par les moulins à
vent.
Après un
raidillon (tout de même !!!) qui nous offre un joli panorama sur le
Château de Durban, nous atteignons une source pérenne, avec des belles marmites
d’érosion.
Nous
continuons à monter dans la combe, et laissons le sentier court qui revient sur
Durban, pour attaquer le deuxième circuit.
Nous passons
sous un magnifique genévrier cade tricentenaire. Haut de 4 m, avec une
circonférence totale de 20 m, ses branches torsadées forment un enchevêtrement
impressionnant.
Il nous a
rappelé sans l’égaler, le REMARQUABLE genévrier cade d’Opoul, qui lui est âgé
de 1800 ans.
Nous
traversons ensuite un jardin botanique Méditerranéen, créé en 1991 sur une
superficie de 6000 M2, qui regroupe plus de 500 espèces caractéristiques de la
flore Méditerranéenne.
Avant
d’attaquer le 3ème circuit, une erreur d’orientation nous fera partir
en sens inverse.
Un peu pris
à parti, notre généreux Chef du jour le Sire Patoufet, qui est à son coup
d’essai, se plaindra de la difficulté de ce circuit qui comporte trois
parcours….
Après avoir
passé le mas de la SALCE, et une nouvelle petite erreur de circuit, nous
n’avons pu trouver la source éponyme, qui est une source d’eau plus salée que
la mer, et qui est connue depuis l’antiquité.
Après avoir
passé le mas VIALA, nous devons trouver une passerelle en béton de 50 cm de
large, pour traverser un affluent broussailleux de la Berre.
OUFFF!!! Dira PATOUFET, je l'ai trouvée cette putain de passerelle...
Cette
recherche prendra un peu de temps, avant de rendre le sourire à Patoufet.
A force de
se perdre, nous nous inquiétons maintenant alors que midi approche, de ne voir
nulle part le château de Durban.
Qu’à cela ne
tienne, avec un sang-froid sans vergogne, Patoufet nous explique que ce château
a peut-être été déplacé !!!
Nous le
pardonnerons rapidement, d’autant plus que les cloches de Durban annoncent midi
et notre arrivée triomphale au cœur du village, où nous attend la flasque, que
nous apprécions, même si l’effort consenti ne fut pas énorme.
Ce moment
convivial, permet à Patoufet d’expliquer au Lynx et au Caribou la justification
de ses erreurs de parcours.
En fait il
cherchait sur le topo guide un point virtuel qui aurait indiqué : Les
huîtres de Leucate !!!!!
Vite, tous
dans la Mercedes, et en route pour Leucate où doit nous rejoindre la FURE.
La T°
taquine maintenant les 20° et JL juge bon d’ouvrir le toit de son bolide, et
nous conduit à tombeau ouvert en direction des crustacés tant désirés.
Dès notre
arrivée aux mas ostréicoles, nous retrouvons notre ami La Fure, plein
d’entrain, et heureux de retrouver les VAMBES.
C’est
« AU CUL DE L’OURSIN » que nous nous sommes installés, et dégustons
d’entrée, un PICPOUL DE PINET, en pensant à notre ami Guy BASCOU, le patron de
cette appellation.
Une
dégustation d’huîtres, moules et palourdes fera notre bonheur, malgré l’absence
de nos amis Parisiens que nous regrettons, presque au point de nous couper
l’appétit !!!!
Une 2ème
quille s’avère indispensable, ce serait offenser des randonneurs, de marcher
sur une patte.
Nous sommes
rejoints par un groupe de jeunes dames de bonne compagnie, mais on sent Marcel
un peu frustré.
Les huîtres
lui étant interdites par la faculté, il a remarqué que les ostréiculteurs du
« CUL DE L’OURSIN » vendaient aussi des magnifiques daurades pêchées
au filet dans l’étang, au prix abordable de 10 euros le kg.
Que diable,
pourquoi se priver d’un plaisir aussi simple, des daurades sauvages pêchées du
jour.
Dès le
lendemain à midi, le fruit de cette pêche adorablement cuisiné par Ginou, fut
dégusté accompagné par une excellent Chardonnay primeur de la cave Arnaud de
Villeneuve.
QUE DU
BONHEUR !!!! Mes amis.
Finalement,
la devise « Moins marcher pour mieux manger » est peut-être en cours
d’adoption.
Attention au
programme de la semaine prochaine !!!
Après un
retour sans histoire, nous nous sommes retrouvés autour d’un petit café, avant
de se préparer psychologiquement pour le quart de finale France/All Blacks.
Bien
amicalement
Marcel.