vendredi 19 juin 2015

Vendredi   22  Mai 2015 RANDO  D’ANSIGNAN A FELLUNS
(TEXTE : JP FLAJOLET)
(PHOTOS : André ROSAT

                                  PATOUFET  LE  RETOUR 

              
                               
Distance :10 kms
Durée      : 4 h
Denivelé ; 450 m
                       
PARTICIPANTS :Marcel ROUILLE, le Caribou
                              André ROSAT , La Fure …..
                              Michel BARTOLI , l’Okapi
                              Jlouis  GRACIA  , Patoufet
                              Jpierre FLAJOLET le Cabrit ( voiture et chef du jour ,encore un cumul de mandats !)

            A 7h30 très précises 5 vambes toujours valentes avec le retour de notre ami Patoufet  (  VIVE LE COACHING  ) se dirigent vers Ansignan avec pause café offert par l’ Okapi  à St Paul de Fenouillet ( Le Caribou actuellement en régime ne céde pas à l’appel des biscuits de St PAUL ).



            En arrivant à Ansignan petit comité d’accueil qui prépare la journée de Rando du lendemain nous prie  de nous garer derrière la cave coopérative ou nous dégustons les viennoiseries offertes par La Fure.


LES PREPARATIFS...

Ce  bon moment passé, c’est à 9h30 que nous attaquons la montée vers la Combe de Roure qui s’effectue sans probléme pour atteindre le dolmen de la Caume del Moro ou de Peyralade.

Belle vue sur Ansignan, dominé par le ROC VERGES.

Notre Chef du jour, le CABRIT consulte régulièrement le topo guide.

En avant, le groupe accélère, et le CARIBOU donne le thon.
Vue sur le lac de Caramany et le vignoble.

Il commence à faire chaud, la FURE éprouve le besoin de changer de pneus.

Redécouvert en 1950 cet édifice néolithique sera restauré par la commune en 1974 et offre un bel ensemble architectural avec couverture de 2,90 x 2,40 reposant sur 6 dalles verticales , la chambre funéraire s’ ouvrant vers l’est. C est le lieu idéal pour la pause hypo pour tous et délestage pour certain .


Une pause hypo indispensable....

La FURE en version allégée est prête à larguer son venin !!!!

Au redémarrage dans un grand élan démocratique le groupe décide de monter au Pic Lazerou (1h30 AR ) pour  profiter d’un 360° avec tables d’orientation  et une tramontane de folie.

Lugubre BUGARACH aux allures lunaires, et présent dans la quasi totalité de nos randos.

Arrivée au pic LAZEROU avec une tramontane violente.




De retour au dolmen nous nous dirigeons vers Felluns a flanc de coteau et profitons du panorama sur Prats de Sournia et le massif du Canigou.

On redescend un peu.....

Puis on remonte.....

Et nous plongeons sur FELLUNS.

 A l’ entrée de Felluns nous passons prés de la cave coopérative ornée de fresques et descendons sur la place de la Liberté ou trône un vénérable platane planté en 1848 en même temps que celui de la Place des Vosges à Paris pour célébrer la proclamation de la Seconde République ; plus bas une église romane dédiée à la Vierge de l’Assomption .


 C est a proximité de la fontaine que nous décidons de pique niquer dans un lieu très ombragé mais peu propice à la sieste !!!! mais quelque soit le lieu c’est toujours le moment de la flasque.

Le bon moment de la flasque !!!

Un pique-nique ROYYYAL dans le jardin de l'AN 2000 de FELLUNS..... Qui dit mieux ?



Vers 14h nous reprenons notre route et une fois n’est pas coutume nous faisons fausse route mais La Fure veille et rapidement nous retrouvons le bon chemin.

Nous quittons FELLUNS....

 Nous traversons le vallon pour retrouver un sentier « discret « (le chef du jour veille aussi )et atteindre des vignes que certains contournent par la gauche et d’autres par la droite ( ? ) pour  traverser à gué la riviére Matassa.



Nous longeons le gîte des Albes, ancien fief médiéval reconverti aujourd’hui en gîte d’étape pour arriver à l’ ancienne chapelle romane dédié à St Julien avec d’étonnantes structures métalliques.

Surprenantes clôtures....

Sympa le gîte...

Un peu plus loin nous prenons à gauche pour grimper une sente discrète au travers de chênes verts et de landes de schistes ( Oh que c’est dur ).

Une grimpette après le pique-nique..... C'est l'horreur.

Les troupes sont épuisées, mais bravo à PATOUFET qui a assumé pour une reprise.


En haut de la combe boisée , nous commençons à descendre pour regagner Ansignan et là le groupe se divise en 2 ;Caribou ,Fure et Patoufet descendent  par les sous bois longeant la Combe de la Roure tandis qu’Okapi et Cabrit decident de prendre la route pensant à un chemin moins long et moins pentu ; ERREUR !! Ainsi en arrivant au point de départ les 3 compéres ont la surprise de voir arriver Okapi et Cabrit en camionnette taxi ( ils se croyaient à Pékin Express peut être ) et personne ne saura s’ils auraient avoué leur ‘ forfaiture’ s’ils étaient arrivés avant !!!

Oh Là là CABRIT !!!! Se faire ramener en camionnette !!! C'est la honte pour les VAMBES.... Nous allons consulter le règlement pour voir si la sanction prévue, ne serait pas le paiement à vie des viennoiseries !!!!

Enfin les étirements.....

Et enfin les rafraîchissements.

Dans la bonne humeur sur le retour petite pause rafraichssante à St Paul ( merci à Patoufet  et Caribou ne cédera pas plus que le matin à l’appel des biscuits) et nous retrouvons Villelongue vers 16h30.   

JP FLAJOLET (Le CABRIT).


NB: Montage technique du blog et commentaires sous les photos Marcel le CARIBOU.




            

jeudi 11 juin 2015

Vendredi 29 Mai 2015
Le mas CALSAN SECRET

<<CARIBOU LE CASSE-COU>>

(Texte Vincent ROUZÉ, le Castor)
(Photos Marcel ROUILLE, le Caribou . Et André ROSAT, la Fure)

Distance :         6 Kilomètres
Durée :              3 Heures
Dénivelé :         460 Mètres
Difficulté :         Moyenne
Participants :    Marcel ROUILLE, le Caribou (voiture).
                           Michel BARTOLI, l 'Okapi .
                           André ROSAT, la Fure .
   Jean-louis GRACIA, Patoufet (les viennoiseries).
   Vincent ROUZÉ, le Castor (Chef du jour).


Ce vendredi, c 'est à 07H30 que les Vambes valentes se rejoignent chez notre chef suprême Le Caribou . Une fois le troupeau de cinq vambes au complet, nous partons pour une petite journée de marche qui deviendra « grande » . Nous arrivons sans problème à destination, où nous effectuons notre rituel : la dégustation de viennoiseries offertes par Patoufet.



Allez, le départ est lancé ; il est 08H55 quand nous nous élançons à l’assaut du MAS CALSAN SECRET. Le début s'effectue sur la route goudronnée qui monte en dessinant des lacets .C’est là que nous avons aperçu une petite passerelle en fer, sous laquelle l’eau ne s'écoulait malheureusement pas ce jour-là . Arrivés au MAS DE LA CREU situé dans une épingle à cheveu, nous  continuons  de monter en restant sur la route . Plus loin, nous dépassons un MAS, puis une centaine de mètres plus loin, nous devons bifurquer à gauche sur la seule piste de terre  .




Après avoir pris la piste de terre, nous passons devant un nouveau MAS ; que nous laissons derrière nous et empruntons un vieux sentier muletier (chênes verts et liège, châtaigniers, genêts et bruyères).



OH la vilaine couleuvre !!!!Serait ce une rencontre prémonitoire ? Comparable à celle d'un chat noir? Affaire à suivre....

Nous montons jusqu'à une sorte de col, où nous faisons une halte hydratation .






Une très belle vue sur la vallée de la VALLERA.



Une belle vue sur REYNES....

PATOUFET, tel l'aigle de TOLEDE..... Prêt à prendre son envol !!!!!

La belle vallée de la VALLERA.

Nous descendons dans une châtaigneraie, il est 10H00 le chef du jour EL CASTOR, déclare officiellement  <<PAUSE HYPO AMIGOS>>



Le Chef du jour contemple cette belle forêt......

Une fois tout en bas, nous traversons la rivière et, comme nous le savons tous,: « Ce qui est descendu ,doit être remonté »





Effectivement nous remontons dans  une châtaigneraie !!!!





Pour atteindre le site minier indiqué par un vieux transformateur. Il s'agit d'une partie de l 'ancienne exploitation minière de la vallée du MAS CASLAN.
 Ce site minier s'étend sur une superficie de 300 hectares, à cheval sur les vallées de CASLAN et VALLERA . Exploité par la Compagnie pyrénéenne des talcs de Reynès de 1876 à 1978, les terrains métamorphiques du Roc de France ont fourni des couches puissantes de talc d 'une blancheur et d'une onctuosité remarquable où par endroit l'épaisseur pouvait atteindre jusqu'à douze mètres . A la fin du XIXème siècle, le transport du minerai se faisait à dos de mulets jusqu'aux environs du MAS CASALS, à raison de plusieurs voyages quotidiens, puis en charrette jusqu'à l’usine hydroélectrique de concassage de Pont-de-Reynès, installée en 1888. Ainsi, dans les années trente, 440 tonnes par an de talc étaient expédiées de Reynès vers différents sites de production industriels : à Marseille, pour les produits liés à la savonnerie, à Limoges pour la fabrication de porcelaine, ou bien encore pour la préparation des cuirs . En 1929, un téléphérique avec wagonnets est installé entre le carreau de la mine et le fond de la vallée, améliorant encore la rentabilité des mines.



Le carreau de la mine : regroupement de l'ensemble des installations de surface nécessaires au fonctionnement d'une mine. ..

Depuis 1978, le site est abandonné à cause d 'une rentabilité insuffisante et d 'une très forte concurrence internationale . Les bâtiments ruinés accueillent encore les compresseurs nécessaires à la production d'air comprimé utilisé par les marteaux piqueurs hydrauliques situés au fond de la mine .


La large galerie, fermée par une grille (entrée interdite, effondrement à 150 mètres), émet un souffle frigorifiant tièdasse et des eaux de ruissellements qui cocotent dur.



L'intérieur de la mine

Puis, nous poursuivons notre ascension sur une piste carrossable . Plus loin à la vue d’un cairn,nous tournerons à gauche sur un sentier  descendant.    
                                                                       


Nous voilà face à une vieille Renault 4 CV.

On apprendra par la suite que c'est une vieille connaissance homonyme de notre Chef suprême « LE CARIBOU ». De la famille ROUILLÉ....On se demande ce que ce cadavre peut foutre ici ???


Mais également que ce fut la toute première voiture de notre petit dernier <<LE CASTOR>>.



Toujours en descendant, nous devons longer le câble du téléphérique .




Des cables qui peuvent s'avérer coupe-gorge si on est distrait....

Plus tard nous devons franchir un tunnel d 'une trentaine de mètres de long environ .





REGROUPEMENT PRUDENT AVANT LA TRAVERSEE DU TUNNEL....

EN AVANT GUINGAMP...

Marcel se creusait les méninges à propos de l’entrée du tunnel mais il n’avait pas d’outil perforant .Bof, quand on est chef , on en n’a pas forcément besoin ;et puis la bricole , jamais en rando. La preuve ,même pas besoin d’outil! Notre vénéré n’en faisant qu’à sa tête s’engouffre dans le noir et…………..s’autofore le crâne de devant . Il est stoppé net par une roche qui traverse le sommet du tunnel sans prévenir! Le Suprême en tombe sur son séant, les quatre fers en l’air avec  un trou dans le crâne.
Nous nous précipitons à terre pour ramasser notre caribou complètement STONE.Il faut sortir du noir vite fait pour soigner la vambe blessée . Tout le monde plonge dans les trousses à pharmacie pour trouver compresses ,biseptine , elastoplast ….. Sauf notre Patoufet qui propose de cautériser la plaie béante avec sa lame d’Opinel chauffée au rouge . Et pourquoi pas une asepsie au Ricard puisque nous n’avons pas encore pique niquer réclament les soiffards .

Quel coup de tronche mes aëux.... Marcel a vu la couleuvre, un chat noir, un corbeau, et 36 chandelles......Il faut vite le sortir du tunnel...

PUTAIN...MON CRANE EST PERCÉ dira le CARIBOU...Et il y a peu de tuiles sur le toit pour le protéger...

L'heure est grave, heureusement toubib la fure à l'aide de compresses stoppe le geyser....Et pour PATOUFET, c'est pas beau de se moquer du Chef suprême.

Après quelques séances de casting.....

C'est finalement la formule "KINDER" qui est retenue !!!!

Caribou , on sait, tu as toujours voulu te payer un petit tour en hélico . Mais ça ne sera pas encore pour cette fois! Même si tu nous a bien flanqué la trouille de notre vie.

Nous longeons la vieille bâtisse du MAS CASLAN et descendons un long escalier de pierres .



Nous continuons de descendre sur le sentier principal bordé de magnifiques murs de pierres sèches, puis nous traversons une zone de replat, autrefois espace agricole partagé en différentes terrasses .

Un peu plus loin, nous retraversons la rivière .


C'est après avoir franchi cette rivière que nous nous sommes égarés.....

Nous nous préparons pour ce qui s'avèrera notre dernière ascension (2 étapes). La 1ère : Nous montons en face et avançons à plat pour déboucher sur le MAS CHRISTOFOL (sauf que suivant les indications non précises de Mr Levillain, le Castor apercevant un chemin plat s'y engouffre tête baissée. Évidemment ce ne fût pas le bon, il nous a donc fallu faire demi-tour et au bout de 30 ou 45 minutes, enfin nous retrouvons le bon sentier). Nous voilà donc au MAS CHRISTOFOL . Nous entamons maintenant la 2ème et dernière phase de notre ascension, rejoindre le MAS DE LA CREU se situant dans un viragle en épingle afin de rejoindre la route goudronnée qui nous ramènera jusqu 'à REYNES.
<< ERRARE HUMANUM EST >>




De retour sur REYNES, nous passons devant une charrette aux couleurs (SANG et OR) de l 'équipe départementale de rugby je veux bien entendu parler de "L'USAP".




Puis, nous arrivons sur le parking et nous nous dirigeons vers le coin pique - nique ou de belles tables nous tendaient leurs bancs


Que c'est dur de mastiquer avec un élastoplast sous le museau..... BORDEL !!!



La situation n'est pas triste !!!!

Une fois terminé, nous repartons et faisons route vers Villelongue. Mais saison des cerises oblige, nous faisons une halte à la coopérative de REYNES pour acheter des CERISES.


Les cerises de CERET sont excellentes, mais des fois qu'est ce qu'on peut se sentir CON !!!


Et ENFIN nous sommes de retour dans notre beau village de VILLELONGUE DE LA SALANQUE .

Le retour au bercail où Ginou nous a accueilli avec un grand éclat de rire.



C 'était El Castor en direct de VILLELONGUE DE LA SALANQUE .



La morale de cette histoire, c'est que l'OKAPI en souffrance pour son Chef suprême n'a pu résister à le rejoindre, tel deux siamois en sortie de séparation:

LES VAMBES VIVENT DE PLUS EN PLUS DANGEREUSEMENT !!!!!