VENDREDI 23 JANVIER 2015 – RANDO
CORNEILLA DE CONFLENT- VILLEFRANCHE DE CONFLENT PAR LES AMBOUILLAS.
TEXTE : Marcel ROUILLÉ
PHOTOS : André ROSAT.
Distance :
10,5 km
Dénivelé :
550 m
Durée :
3 h 45
Difficulté :
Moyenne.
PARTICIPANTS :
Michel BARTOLI (voiture)
Pierre DELPUECH
(voiture)
Vincent ROUZÉ
(Chef du jour)
André ROSAT
Marcel ROUILLÉ.
UN BON CHEF, DES PAYSAGES SOMPTUEUX ET UNE METEO CLEMENTE.
A 7h45 chez
le CARIBOU, nous faisons un peu traîner le moment du RDV.
Les rafales
de vent sont impressionnantes et n’encouragent guère à la RANDO.
Allez,
courage, on y va.
Excellente
surprise en arrivant à VILLEFRANCHE, où conformément au plan de marche, nous
devons laisser une voiture :
« PAS
UN PET DE TRAMONTANE ».
Du coup,
nous dégustons les viennoiseries offertes par Marcel.
La deuxième
voiture conduit le groupe à Corneilla du Conflent où la RANDO démarre.
Il est 9 h
lorsque nous empruntons le sentier, après avoir longé l’Abside de la magnifique
église Sainte MARIE, monument majeur de l’Art Roman Catalan, avec son clocher,
la galerie du cloître du 11ème siècle, et son portail sculpté.
Eglise Sainte Marie de Corneilla de Conflent.
On démarre....
Rare et
agréable, la RANDO commence par une descente jusqu’au ruisseau de la
SAILLOBERE.
Il faut
ensuite remonter par un chemin caillouteux, qui nous amène dans la combe du ROC
AMPLE, qui nous offre une vue sur le charmant village de Corneilla du Conflent,
et sur la vallée du CADY, qui descend droit du Canigou.
Nous
atteignons les ruines du CORTAL DE LES BAXES, puis une source. Pas si fous les
anciens, qui avaient construit ce CORTAL quelques mètres en dessous de la
source : « Pas de vie sans eau ».
Il est 10 h
15 lorsque nous atteignons un bosquet aménagé de bancs en pierres.
C’est
l’endroit idéal pour la pause HYPO, et ce lieu est si beau et si paisible, que
Marcel n’hésite pas à sortir le « CAMBAJOU ».
Après ce
moment agréable, nous traversons une forêt de pins remplie de chenilles
processionnaires.
Un
observatoire sécurisé nous dévoile un point de vue sur toute la vallée du CADY,
jusqu’à CASTEIL, et nous croyons remarquer dans la montagne au- dessus, le
clocher de l’Abbaye de St Martin du CANIGOU. C’est l’œil aiguisé de Pierre qui
a permis cette observation.
Du coup,
notre ami Pierre troque son surnom de BOLET qui prêtait à confusion par celui
de LYNX, qui sera désormais son nom de VAMBES.
Le soleil
perce, mais le CANIGOU est encore enveloppé tel un cache-nez, par des
nuages qui nous cachent la cime.
Nous passons
ensuite à proximité d’anciennes carrières de TALC. (Le talc est la roche la
plus tendre de notre planète. C’est du silicate de magnésium hydraté, il est
hydrophobe, inerte, et constitué de lamelles).
Nous suivons
une piste sur un replat, qui se transforme en sentier lapiazé grimpant.
Nous
profitons sur un petit écart de la superbe bergerie Romane des AMBOUILLAS.
Véritable
bijou d’architecture en pierres sèches, qui donnent un aspect d’édifice
religieux.
Cette
remarquable bâtisse date di 11ème siècle. Visite émouvante des
VAMBES dans ce lieu magique, qui a vu défiler tant de générations au fil des
siècles !!!!!
Il est 12 h
et la FURE pense à juste titre que ce lieu serait formidable pour le
pique-nique.
C’est vrai,
mais le CARIBOU (qui a fait cette RANDO début juillet avec Jacques et Dominique
MARTRE), sait qu’il reste à faire une bonne grimpette pour atteindre les
fortifications de la REDOUTE.
Nous faisons
encore un écart pour atteindre un nouveau point de vue qui nous offre une vue
panoramique sur la vallée de la TÊT, la ville fortifiée de Villefranche, et le
FORT LIBERIA.
Nous voilà
maintenant en route pour rejoindre la REDOUTE, non sans peiner dans un sévère
raidillon.
Un petit écart
nous conduit à la FONT DE LA PERDIU qui alimentait en eau, les soldats et les
chevaux qui occupaient la REDOUTE.
Il est 13 h
15 lorsque nous arrivons à la REDOUTE, juste le temps de prendre les repères,
de profiter du ciel maintenant dégagé qui dévoile le majestueux pic du
CANIGOU…….
Et voilà
venu le temps du « MOMENT ROYAL », du PARTAGE et de la CONVIVIALITE,
confortablement installés dans les DOUVES de la REDOUTE, sous un soleil
chaleureux, sans vent.
Nous
profitons de ce moment, pour saluer l’excellent travail du Chef du jour Vincent
le CASTOR.
Enfin un
Chef du jour qui passe devant, mentionnera la FURE, qui s’appliquera à échanger
ces informations avec JAMPY, bloqué ce jour dans notre plaine ventée.
Des échanges
pleins de délicatesse et de courtoisie…… BORDEL.
Ces doux
moments ont une fin, et nous savons qu’avant d’attaquer la descente, il faut
profiter d’un énième point de vue juché sur un promontoire.
Ni la
sagesse du Chef du jour, ni l’œil avisé du LYNX, ni les savants calculs
angulaires de notre BISSEXTOLOGUE, ne permettront de repérer le fameux sentier
qui conduit à ce promontoire.
Il faudra
l’expérience du Chef suprême pour rameuter au sifflet, nos VAMBES sur le bon
chemin.
Quel regret
aurions- nous eus de ne pas accéder à ce promontoire, tant le panorama est
d’envergure. Toute la plaine du Roussillon s’offre à nous, et seule, une
couverture de grisaille sur la bande littorale, nous empêche de voir la mer et
peut être la MASSANE !!!!!
Nous
traînassons un peu pour ne rien perdre de ce panorama, et décidons enfin
d’attaquer une bonne heure de descente sur un sentier étroit et zigzaguant.
Le canal de
Boher qu’il faut franchir, nous indique que nous sommes à Villefranche, où nous
retrouvons la voiture laissée le matin.
Juste le
temps de changer les chaussures, et nous nous dirigeons vers le bastion DAUPHIN
et la PORTE DE France pour aller au bistrot chez Monsieur MENE, pour un
succulent rafraîchissant offert par André la FURE.
Le bon moment du rafraîchissement....
Les VAMBES heureuses de cette belle journée....
Encore une
sublime journée, et après avoir récupéré le deuxième véhicule à Corneilla, nous
retrouvons notre village vers 17 h 30 avec un vent toujours violent, qui ne
nous donne aucun regret pour cette journée RANDO.
Bien
amicalement
Marcel le
CARIBOU.