VENDREDI 20
DEC 2013- RANDO THUIR – ROC DE MAJORQUE.
Distance :
10 km
Dénivelé :
330 m
Durée :
3h50
PARTICIPANTS : André ROSAT
(voiture)
JP FLAJOLET
Marcel ROUILLE.
UNE
RANDO DE REPRISE FORTEMENT VENTILEE.
Lorsque
la FURE a proposé aux VAMBES cette sortie, le CARIBOU absent depuis deux mois a
répondu qu’il avait besoin de s’oxygéner, mais il ne pensait pas si bien dire.
C’est
avec quelques minutes de retard que le CABRIT et le CARIBOU après être passés aux
« VENDANGES DES SAVEURS » se sont rendus à la SAURINE.
La pluie
de la veille a laissé place à une tramontane, qui caressée par l’abondante neige
de nos montagnes, s’avère forte et froide.
Les
viennoiseries offertes par « GCM » ont été appréciées comme
d’habitude.
Deux indiens dans la ville.
L’équipe
est amputée de Daniel pour cueillette du céleri, de Michel parti dans le grand
NOOORD à l’AUDRESCOPE, du PERUAN pour analyse du « CORTEX », et de
JO, qui, en s’entraînant à la cueillette des abricots, est tombé du haut de
l’échelle et s’en est sorti avec une vertèbre fracturée, le coc cis déplacé, et
huit points de suture à la tête.
Les
VAMBES au grand complet lui souhaitent un bon rétablissement.
Après
avoir traversé le magnifique centre ville de THUIR, nous empruntons le chemin
de LLEBEMANS pendant 35 mn, avant d’attaquer un raidillon qui nous autorise une
vue splendide sur la plaine du Roussillon, les étangs, et la chaîne des
Albères.
GCM
souffre mais ne rompt pas, il ne faut pas se mettre dans le rouge, et la
compagnie d’un médecin et d’un pharmacien, est sécurisante pour cette première
sortie.
Un faux
plat permet de récupérer, et nous allons attaquer une rude montée. Essoufflé,
le CARIBOU s’abandonne à de multiples pauses, et se demande s’il n’empaille pas
la journée de ses amis. Non, lui disent-ils avec un accent de sincérité qui
fait douter GCM.
Heureusement
la FURE reçoit un long coup de fil qui permet de récupérer.
Au fur et
à mesure que nous grimpons, la tramontane que nous prenons de face redouble de
force, et aussi, chasse les reliquats de nuages de la veille. On aperçoit
maintenant toute la chaîne des Albères avec ses deux tours mythiques, la
MASSANE et la MADELOC, mais aussi les Corbières, avec la TORRE DEL FAR de
TAUTAVEL, le château de QUERIBUS, la table du MONT TAUCH chère au CABRIT, et
l’incontournable BUGARACH et ses parois verticales.
Entre ces
deux chaînes montagneuses, nous dominons toute la plaine du ROUSSILLON, ces
paysages sont d’une rare beauté.
Nous
approchons toujours en montant, du ROC DE MAJORQUE à 443 m d’altitude, un belvédère,
qui nous offre la vue de notre magique CANIGOU bien enneigé, et qui surplombe
en contre bas, le Château et le village de CASTELNOU, classé comme l’un des
plus beaux villages de France, et qui date du 11ème siècle.
La
tramontane est violente, mais ce panorama à 360°nous enivre par sa beauté. La
FURE tente une vidéo, mais déséquilibré par une rafale, il va perdre sa
casquette, puis un gant. Pendant qu’il tente la récupération du gant, CABRIT et
CARIBOU lui sauvent l’autre gant et l’étui de l’appareil photo que dame
tramontane voulait emporter loin, très loin. Pour la casquette :
ADIEU !!!
Nous
jugeons maintenant la cure d’oxygénation suffisante, et nous décidons de
rejoindre le COL de CREUS, 80m en contre bas du ROC de MAJORQUE. C’est ici, à
l’entrée du Domaine de QUERUBI, que nous installons notre coin pique nique, au
soleil et à l’abri du vent. Que nous sommes bien, pour trinquer à la flasque,
et déguster nos agapes, et papoter, et rigoler.
Il est
maintenant 14h, il reste 1h50 de marche pour finir la boucle jusqu’à THUIR.
CARIBOU
prudent, ne veut pas prendre de risque, et se sépare de l’équipe pour rejoindre
CASTENOU situé à seulement 20 mn de marche du COL DE CREUS.
Il va
sagement attendre que la FURE et le CABRIT viennent l’y rejoindre en voiture.
La
jonction s’est faite vers 16h30, et GCM invite ses amis à déguster un chocolat
chaud bien mérité à l’HOSTAL DE CASTELNOU que nous avons rejoint en traversant
les ruelles de ce splendide village.
Nous
avons ici appris que les Rois de Majorque avaient pris position sur ce ROC pour
prendre possession de CASTELNOU, mais les habitants de l’époque réfugiés dans
leur Château ont réussi à repousser les assaillants.
Autre
époque, autre mœurs, la FURE nous a ramené vers 17h30 dans nos demeures, au
volant de sa toute neuve et rutilante voiture.
Le
CARIBOU.
NB :
Photos André ROSAT
Texte Marcel ROUILLE.
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