VENDREDI 27 SEPT 2013 – RANDO
BAILLESTAVY – AUX SOURCES DU FER.
Distance :
12 Km
Dénivelé :
500 m
Temps de
marche hors pauses : 4h 30 mn.
PARTICIPANTS : Jo GIRONELLA (voiture)
Marcel ROUILLE
(voiture)
JP FLAJOLET
Michel BARTOLI
André ROSAT
Daniel ROGER.
LA GUEGUERRE DES CHEFS !!!!!
La journée
annoncée pluvieuse sur le littoral s’avère excellentissime en montagne.
Notre point
de départ est facilement repérable grâce au wagonnet qui transportait le
minerai de fer.
UN TELEPHERIQUE PERMETTAIT DE TRANSPORTER LE MINERAI.
L’équipe est
renforcée par l’arrivée d’un jeune stagiaire, « DAN » dont le signe
caractéristique est décrit dans la photo ci-dessous.
NOTRE STAGIAIRE DAN EST FACILEMENT RECONNAISSABLE EN RANDONNEE.
Cela nous
rappelle aussi le bon vieux temps où il fallait quitter le terrain de rugby
chaussures à la main.
Notre ami
Daniel a déjà gravi le PIC CARLIT pieds nus, ce ne sont donc pas les 500m de
dénivelés de BAILLESTAVY qui vont l’effrayer !!!!!
Les
préparatifs, et les viennoiseries offertes par JAMPY sont toujours un moment
agréable.
Il est 8h25
lorsque nous démarrons, et le 1er objectif est la belle église de
BAILLESTAVY du 17ème siècle, qui couve de son regard ce beau
village.
Après avoir
franchi le pont médiéval qui surplombe la LENTILLA qui descend tout droit du
CANIGOU, nous empruntons un chemin séculaire, pavé de pierres, qui grimpe très
sévèrement, jusqu’à couper le souffle du CARIBOU. Le CABRIT aussi ne la ramène
pas large, à tel point que la FURE trouvant que nous traînons trop lui enlève
le TOPO GUIDE des mains et s’autoproclame Chef du jour. SEMPRE EN
DAVAN !!!
Après avoir
passé le gîte d’étape, nous sortons du village dit de la TORRE établi sur un
ancien ferrier médiéval. Le rythme est un peu bestial dira le CARIBOU,
s’apercevant qu’on loupe de beaux paysages, ou panneaux explicatifs sur les
étages de la forêt sur ce massif.
Le CABRIT
rumine un peu sur sa destitution, mais la vengeance est un plat qui se mange
froid marmonne t-il.
Le 1er
loupé se situe au niveau de la RODA où le panneau indicatif a été oublié par la
FURE il est vrai dérangé par un coup de fil important.
Pendant que
JAMPY et Marcel attaquent la pause hypo, nos 4 compères font demi-tour pour
aller photographier cette RODA.
Nous faisons
un petit détour pour voir l’excavation béante d’une mine qui s’est effondrée.
Nous
imaginons la pénibilité de ce travail de minier, qui n’est pas si vieux,
puisque l’exploitation de ces mines a cessé en 1969, en même temps que
l’arrivée de POMPIDOU à la présidence de la France.
Nous avons
pu observer aussi un étonnant four à griller artisanal qui ne servait que pour
des petites quantités de minerai.
Nous sommes
sur le site minier de la COMA, où des recherches archéologiques ont révélé la présence
de charbon de bois datés de 600 ans avant JC, ainsi que des tessons de poterie
datées de 100 ans avant JC.
Avant de
reprendre la piste, un coup d’œil sur les terrasses côté sud de la montagne,
nous rappelle que tout cet espace était cultivé dans un système d’autarcie
alimentaire. Céréales, pommes de terre, fruits, permettaient de nourrir les
hommes et les bêtes.
Nous
arrivons au hameau de la COMA qui était habité par des paysans et non par des
mineurs.
Sous la
haute autorité du Chef du jour (toujours devant), nous contournons le hameau et
attaquons une grimpette presque inhumaine.
Après avoir
fait plus de 100 m de dénivelé montant alors que le topo guide prévoyait une
descente nous réalisons l’erreur, et comprenons que nous nous dirigeons vers le
col de la GALLINE qui n’est plus très loin (1154 m d’altitude).
Là le CABRIT
jubile pour ce 2ème loupé de la FURE, et entonne à tue-tête :
Et il est où….. (bis)… le CHEF DU JOUR…..
Peut être
qu’avec ce col de la GALLINE, St MARSAL et la BASTIDE ne sont pas très
loin !!!!
Bon,
l’équipe fait demi- tour et retrouve le bon sentier.
Après la
source, nous arrivons aux ruines du mas d’en TOUSEIRE, et trouvons plus bas une
deuxième RODA.
C’est notre
coin choisi pour le pique nique.
La FURE pour
se faire pardonner son erreur, offrira la flasque, et DAN nous débouche un
excellent CRÛ DE CUCUGNAN.
Il en faut
vraiment peu pour remettre le groupe dans une bonne humeur délirante.
Il est
l’heure de remettre nos carcasses ankylosées sur le chemin du retour.
La descente
est rude, et déclenche quelques JAMECS.
DAN confirme
que ses pieds encornés supportent toutes les épreuves !!!!
Nous ferons
une halte à l’église préromane de Saint André, et ce lieu de toute beauté est
un havre de paix qui nous incite à une longue pause.
L'OKAPI VISITE...
La boucle
nous reconduit au vieux pont, et nous retrouvons les voitures et les
rafraichissements forts appréciés.
La séance
vestiaire nous montre comment un tronc de minerai de fer est devenu Rouillé
avec l’usure du temps !!!! et les erreurs d’aiguillage.
Rappelons
tout de même que cette rando prévoyait 8 km et 230m de dénivelé, et nous avons
fait en réalité : 12 km et 500 m de dénivelé !!!!!
Nous
rappelant comment nous avions apprécié la semaine dernière le
« MONACO » offert par Jo au Domaine de FALGOS, il est proposé de nous
rendre au Bistrot de Pays de BAILLESTAVY qui sera malheureusement fermé.
Bien
amicalement
Marcel.
NB : Il
faut maintenant trouver un nom de VAMBES à notre nouveau stagiaire.
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