samedi 12 octobre 2013


VENDREDI 11 OCT 2013 – RANDO LES BALCONS DE TAURINYA.

 

Distance : 14 km

Dénivelé : 520 m

Durée : 4 h hors pauses.

PARTICIPANTS : Michel BARTOLI (voiture)

                             Jo GIRONELLA

                             André ROGER

                             Daniel ROGER

                             Marcel ROUILLE

                             André ROSAT.

 

FERMEZ LA….. «  BANDE DE CONS » !!!!!

(Nous y reviendrons plus tard).

 

La FURE ayant une épreuve sportive en début de matinée, il est décidé de retarder le départ d’une heure, pour qu’il puisse nous rattraper après notre pause café.

Nous voilà donc partis à 5 avec le « QUAQUATRE de l’Okapi, et notre halte café se fera à Marquixanes.

Notre FURE nationale a tellement spidé pour son épreuve sportive, qu’il arrivera avant nous à TAURINYA, point de départ de notre RANDO du jour.

Nous voilà donc un groupe de 6 prêt au départ, après avoir dégusté les viennoiseries offertes par DAN. Il est quand même 10h.

DEPART DEVANT LE BISTROT DE PAYS

Ce village transpire le minerai de fer, et c’est logique puisque depuis le 18ème siècle, son exploitation a fait vivre de nombreuses familles, comme dans d’autres secteurs du Canigou.

Derrière le portail d’une mine, nous observons une locomotive qui a été sauvegardée.

Un four à griller le minerai, du 18ème siècle, précède un autre four beaucoup plus imposant et presque en état de fonctionnement.

CE PETIT WAGON ETAIT POUUSSE EN POSITION COUCHE.

RECPTION DU MINERAIS SORTI DES ENTRAILLES DU CANIGOU...

BONNE HUMEUR DANS LE GROUPE..

En l’absence de JAMPY, la FURE ne trouve aucune opposition pour s’octroyer le topo guide, et comme libéré, s’emploie à nous donner toutes les explications sur l’histoire du fer du Canigou, comme s’il préparait un concours de conférencier.

UN FOUR PRATIQUEMENT EN ETAT DE MARCHE..

PAUSE HYPO. AU FOND DAN ET PERUAN EN GRANDE DISCUSSION...

La pause HYPO est réclamée par le CARIBOU et une grande discussion s’engage entre DAN et le PERUAN (ravi de reprendre du service pour les RANDOS).

UNE DISCUSSION QUI N'EN FINIT PLUS....

Nous avons la chance d’avoir encore une belle journée, un peu fraîche avec un petit 8°, mais sans vent.

UN CHARIOT PERDU...

Jo avec son appareil nous tient informé de la distance parcourue.

Nous abordons maintenant la partie descendante et approchons de la TOUR DE CORTS.
LE GROUPE QUITTE LE SECTEUR MINIER.

La présence d’un village minier et d’un CASTRUM est attestée sur le site bien avant l’an MIL. De nos jours, il ne subsiste que la TOUR DONJON.
 
UNE BELLE VUE SUR L'ABBAYE....

Ce site nous plait et ce sera notre coin pique nique.
LA TOUR DES CORTS...

ENFIN!!!!!

La flasque est servie, et nous avons une pensée pour notre ami JAMPY quelque part en terres Nordiques. La FURE très en verve, se réjouit qu’en son absence nous ne soyons point perdus !!!!!

A LA SANTE DE JAMPY.....

Les conneries non plus ne sont pas perdues, et ça fuse de tous les côtés.

L’Okapi nous régale de ses bonnes olives, et chacun y va de ses victuailles (même si le PERUANO est fidèle à son SOJA). Seul, le café ne clôturera pas cet excellent moment !!!!

Jo est intrigué !!!!!

C’est l’heure du départ, mais nous traînons devant ce magnifique Donjon, lorsque Jo nous indique qu’après en avoir fait le tour, il n’y a aucune porte d’entrée.

PAS DE PORTE DIRA JO.....

C’est aussi l’heure de la connerie, et chacun y va de son hypothèse……

Jusqu’au moment ou, surgi de nulle part, la FURE dégueule un violent :

« FERMEZ LA ….. BANDE DE CON » qui va relancer le débat.

Il va nous expliquer, cartographie en main, que l’escalier qui donnait accès à la porte a été détruit avant son ère…… Et donc que la porte d’entrée bien visible est inaccessible,  puisque à 8 m de hauteur !!!!

EFFECTIVEMENT LA PORTE EST INACCESSIBLE.

Nous aurons besoin de plusieurs pauses pour récupérer de ce passage.

Alors que pour la reprise, l’Okapi penche à gauche !!!! Nous quittons le secteur minier, et découvrons de jolies vues sur l’Abbaye de St Michel de CUXA.

A LA REPRISE L'OKAPI PENCHE A GAUCHE....

Nous traversons un pont qui enjambe le canal de BOHERE, et dans un grand effort de concentration, le PERUAN tente de percer ce subtil cliquetis du ruissellement de l’eau, le comparant à d’autres bruits plus intimes dont nous tairons la provenance, et bien explicité dans l’indep de ce jour à la page 43, article intitulé : NET ET SANS BAVURE.

Même « TAPINA » fut invitée à la discussion, suscitant un intérêt soudain.

LE PONT DU CANAL DE BOHERE.....


Je me dois ici d’expliquer pourquoi le canal que nous avons longé est à sec : C’est tout simplement qu’à c’est endroit, il est à sec depuis la construction du canal-siphon de St Michel, qui permet au canal d’alimenter l’Abbaye et de traverser la vallée.

PAS D'ABONDANCE D'EAU A LA LLITERA....

Nous voilà maintenant devant la fabuleuse Abbaye de St Michel de CUXA, mais il manque encore 4 km à parcourir pour rejoindre Taurinya en passant par le col de CLARA.

 

La faculté observe quelques signes de fatigue chez le CARIBOU.

André va donc l’accompagner par le plus court chemin, tandis que le reste du groupe empruntera le GR10 pour rejoindre les voitures.

LE COUP DE FATIGUE DE MARCEL QUI PREND LE CHEMIN LE PLUS COURT ACCOMPAGNE DE LA FURE....

 

IL est 15h lorsque l’équipe se regroupe, et nous constatons que le bistrot de Pays est fermé.

C’est donc à ILLE que nous ferons étape pour l’ultime rafraichissement.

LES MINES SONT QUAND MEME UN PEU TIREES....

Encore une belle RANDO avec des Paysages magnifiques, et une bonne humeur inoxydable (normal au Pays du fer).

Merci au groupe pour son attention, et à la semaine prochaine….

 

Marcel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi 3 octobre 2013


VENDREDI 27 SEPT 2013 – RANDO BAILLESTAVY – AUX SOURCES DU FER.

 

Distance : 12 Km

Dénivelé : 500 m

Temps de marche hors pauses : 4h 30 mn.

PARTICIPANTS : Jo GIRONELLA (voiture)

                              Marcel ROUILLE (voiture)

                              JP FLAJOLET

                              Michel BARTOLI

                              André ROSAT

                              Daniel ROGER.

 

LA GUEGUERRE DES CHEFS !!!!!

 

La journée annoncée pluvieuse sur le littoral s’avère excellentissime en montagne.

Notre point de départ est facilement repérable grâce au wagonnet qui transportait le minerai de fer.
UN TELEPHERIQUE PERMETTAIT DE TRANSPORTER LE MINERAI.
 

L’équipe est renforcée par l’arrivée d’un jeune stagiaire, « DAN » dont le signe caractéristique est décrit dans la photo ci-dessous.
NOTRE STAGIAIRE DAN EST FACILEMENT RECONNAISSABLE EN RANDONNEE.
 

Cela nous rappelle aussi le bon vieux temps où il fallait quitter le terrain de rugby chaussures à la main.

Notre ami Daniel a déjà gravi le PIC CARLIT pieds nus, ce ne sont donc pas les 500m de dénivelés de BAILLESTAVY qui vont l’effrayer !!!!!

Les préparatifs, et les viennoiseries offertes par JAMPY sont toujours un moment agréable.
 

Il est 8h25 lorsque nous démarrons, et le 1er objectif est la belle église de BAILLESTAVY du 17ème siècle, qui couve de son regard ce beau village.
LA BELLE EGLISE DU 17ème SIECLE.
 
LE JOLI PONT MEDIEVAL ET LA LENTILLA.

Après avoir franchi le pont médiéval qui surplombe la LENTILLA qui descend tout droit du CANIGOU, nous empruntons un chemin séculaire, pavé de pierres, qui grimpe très sévèrement, jusqu’à couper le souffle du CARIBOU. Le CABRIT aussi ne la ramène pas large, à tel point que la FURE trouvant que nous traînons trop lui enlève le TOPO GUIDE des mains et s’autoproclame Chef du jour. SEMPRE EN DAVAN !!!
DEVANT LE GITE.....

Après avoir passé le gîte d’étape, nous sortons du village dit de la TORRE établi sur un ancien ferrier médiéval. Le rythme est un peu bestial dira le CARIBOU, s’apercevant qu’on loupe de beaux paysages, ou panneaux explicatifs sur les étages de la forêt sur ce massif.

Le CABRIT rumine un peu sur sa destitution, mais la vengeance est un plat qui se mange froid marmonne t-il.

Le 1er loupé se situe au niveau de la RODA où le panneau indicatif a été oublié par la FURE il est vrai dérangé par un coup de fil important.

Pendant que JAMPY et Marcel attaquent la pause hypo, nos 4 compères font demi-tour pour aller photographier cette RODA.
LA ROUE EN FONTE, ELEMENT SUPERIEUR DU TELEPHERIQUE MINIER.
 

Nous faisons un petit détour pour voir l’excavation béante d’une mine qui s’est effondrée.
IMPRESSIONNANT TROU BEANT....
 

Nous imaginons la pénibilité de ce travail de minier, qui n’est pas si vieux, puisque l’exploitation de ces mines a cessé en 1969, en même temps que l’arrivée de POMPIDOU à la présidence de la France.

Nous avons pu observer aussi un étonnant four à griller artisanal qui ne servait que pour des petites quantités de minerai.
 

Nous sommes sur le site minier de la COMA, où des recherches archéologiques ont révélé la présence de charbon de bois datés de 600 ans avant JC, ainsi que des tessons de poterie datées de 100 ans avant JC.

Avant de reprendre la piste, un coup d’œil sur les terrasses côté sud de la montagne, nous rappelle que tout cet espace était cultivé dans un système d’autarcie alimentaire. Céréales, pommes de terre, fruits, permettaient de nourrir les hommes et les bêtes.
DES TERRASSES FAITES A MAIN D'HOMME.

Nous arrivons au hameau de la COMA qui était habité par des paysans et non par des mineurs.
UN HAMEAU DE LA COMA EN COURS DE REHABILITATION...
IL Y A DE QUOI FAIRE.

Sous la haute autorité du Chef du jour (toujours devant), nous contournons le hameau et attaquons une grimpette presque inhumaine.

Après avoir fait plus de 100 m de dénivelé montant alors que le topo guide prévoyait une descente nous réalisons l’erreur, et comprenons que nous nous dirigeons vers le col de la GALLINE qui n’est plus très loin (1154 m d’altitude).

Là le CABRIT jubile pour ce 2ème loupé de la FURE, et entonne à tue-tête : Et il est où….. (bis)… le CHEF DU JOUR…..
LE CABRIT DECHAINE....

Peut être qu’avec ce col de la GALLINE, St MARSAL et la BASTIDE ne sont pas très loin !!!!

Bon, l’équipe fait demi- tour et retrouve le bon sentier.

Après la source, nous arrivons aux ruines du mas d’en TOUSEIRE, et trouvons plus bas une deuxième RODA.
RUINES DU MAS D'EN TOUSEIRE.
LA 2ème RODA...

C’est notre coin choisi pour le pique nique.
 
VIVE LA FLASQUE...

La FURE pour se faire pardonner son erreur, offrira la flasque, et DAN nous débouche un excellent CRÛ DE CUCUGNAN.
ET LE BON VIN...
 

Il en faut vraiment peu pour remettre le groupe dans une bonne humeur délirante.
LE CABRIT ET LE CARIBOU NE SE PARLENT PAS EN MANGEANT !!!!!

Il est l’heure de remettre nos carcasses ankylosées sur le chemin du retour.

La descente est rude, et déclenche quelques JAMECS.

DAN confirme que ses pieds encornés supportent toutes les épreuves !!!!
DES MOLLETS DE RUGBYMAN....

Nous ferons une halte à l’église préromane de Saint André, et ce lieu de toute beauté est un havre de paix qui nous incite à une longue pause.
 
 
L'OKAPI VISITE...
 
 
UN LIEU QUI INCITE AU REPOS...

La boucle nous reconduit au vieux pont, et nous retrouvons les voitures et les rafraichissements forts appréciés.
 
ON EST CONTENT DE RETROUVER LES VOITURES...

La séance vestiaire nous montre comment un tronc de minerai de fer est devenu Rouillé avec l’usure du temps !!!! et les erreurs d’aiguillage.
 
 
LE MINERAI DE FER UN SYMBOLE ET UNE BELLE BALLADE....

Rappelons tout de même que cette rando prévoyait 8 km et 230m de dénivelé, et nous avons fait en réalité : 12 km et 500 m de dénivelé !!!!!

Nous rappelant comment nous avions apprécié la semaine dernière le « MONACO » offert par Jo au Domaine de FALGOS, il est proposé de nous rendre au Bistrot de Pays de BAILLESTAVY qui sera malheureusement fermé.

 

Bien amicalement

Marcel.

NB : Il faut maintenant trouver un nom de VAMBES à notre nouveau stagiaire.