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MARS 2013 – RANDO PORTVENDRES MER ET MONTAGNE.
Distance :
16 km
Dénivelé :
4 à 500m
Temps
hors pauses : 4h30
PARTICIPANTS :
JP FLAJOLET (voiture)
André ROSAT
Marcel ROUILLE.
UNE
ALTERNANCE DE CIEL GRIS ET DE GRAND SOLEIL
Décidemment
cette fin d’hiver est humide. JAMPY et la FURE toujours très malins profitent
de l’abri voiture pour échapper à cette fine bruine qui va nous accompagner
jusqu’au CAP BEAR.
Un
sentier marin nous fait longer l’anse de Sainte Catherine, et dévoile une côte
sauvage et escarpée.
Nous
croisons un couple VAROIS que la FURE trouve trop amoureux, et nous discutons
longuement avec eux. Ils sont en fait surpris par la beauté de nos paysages
qu’ils ne connaissaient pas.
Quelques
fleurs égayent ce paysage gris, et l’heure de la pause hypo est la bienvenue.
C’est le
moment des « PAPOTAGES » mais chut !!!! Rien ne sortira de ces
sentiers secrets.
Après
avoir longé la plage de PAULILLES, nous abandonnons le côté mer au profit du
côté montagne.
Direction
la petite commune de COSPRONS, mais le balisage nous fait un peu douter.
JAMPY qui
a perdu sa timidité depuis l’histoire du CHAMP LONG au Mont TAUCH intervient
avec autorité pour nous remettre sur le bon sentier.
Il est
12h45 (TRES QUART DE UNE) dirait notre Professeur de Catalan, et c’est sur les
hauts de COSPRONS tout près d’une Chapelle que nous installons le pique nique.
Moment
ROYAL accompagné enfin d’un soleil chaleureux qui aspire l’excès d’humidité du
matin, alors que dans un élan de joie nous aspirons la flasque.
André a
repéré sous notre table de pique-nique un poème qu’il nous lit avec passion et
émotion.
Nous
remarquons sur le clocher de la Chapelle, deux boulets de canon, scellés, qui
rappellent la guerre du Général DUGOMMIER en 1794.
Grâce à
un artisan qui travaille pour les monuments historiques, nous pourrons visiter
la Chapelle qui est en fin de restauration et doit être inaugurée le 6 avril.
Le Christ
marin du 14ème siècle et des ex-votos, doivent y être réinstallés,
mais la FURE est déjà tombé amoureux de la très belle porte.
Nous
reprenons le chemin, sous un soleil maintenant chaud, et traversons ce
splendide terroir de schistes, qui laisse souffrir les vieux ceps de vigne,
pour nous donner plus tard, une offrande du divin nectar : LE BANYULS.
Sont-ce
nos rêveries, mais la réalité c’est que nous sommes égarés. Il est évident que
nous avons loupé quelque chose, et André à beau tourner le topo guide dans tous
les sens, nous ne comprenons pas l’erreur, et nous ne trouverons pas le col du
PERDIGUE.
Cette
inattention nous coûtera quelques km de plus, et c’est finalement le chemin
muletier d’une autre randonnée que Marcel avait faite avec l’OKAPI qui nous
ramènera à bon port.
André
nous propose un rafraichissement fort apprécié, et Marcel qui se plaint du dos,
apprécie le confort de la spacieuse voiture de JAMPY en reculant le siège sans
modération.
Retour au
village vers 16h, mûrs mais contents.
Bien
amicalement
MARCEL.
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