mardi 30 avril 2013


JEUDI 11 AVRIL 2013 – RANDO DU CAP CERBERE AU COL DES BALITRES.

 

Distance : 7 km

Durée : 2h30

Dénivelé : 260m

PARTICIPANTS : André ROSAT (voiture)

                     André ROGER

                     JP FLAJOLET

                     Marcel ROUILLE.

 

UNE « BALLADITA » COMME DIRAIT LE TICO.

 

Ce genre de ballade demande aussi de prendre le temps pour s’instruire sur la « RETIRADA » et les « TRANSBORDEUSES D’ORANGE » de Cerbère, dont le roman éponyme d’Hélène LEGRAY raconte divinement cette histoire.

Dès notre arrivée à Cerbère, nous stationnons près du wagon qui rappelle l’histoire de ces courageuses femmes qui furent les premières en France à organiser une grève.
 
 
 
 
 
 
 
Photo souvenir pour les transbordeuses d'oranges.

Nous remontons en direction de Port-Bou en longeant la plage, et nos yeux sont attirés par la magnifique rosace de l’église St Sauveur édifiée en 1880.
 
La rosace de l'Eglise St Sauveur.

Après MOLTES hésitations, nous ne pouvons emprunter le sentier du bord de mer, au pied des falaises, celui-ci ayant été détérioré et rendu dangereux par les dernières tempêtes.
 
 
Au dessus du tunnel et jouxtant les falaises: Le terrain du PERUANO.

Nous arrivons maintenant au « Phare du bout du monde » sur le Cap Cerbère. Le ciel n’est pas complètement dégagé, mais la vue sur le Cap CREUS et les villes de PORTBOU, COLERA …. En Espagne sont sublimes.
 
 
Le phare du bout du monde au Cap Cerbere.

Nous nous éloignons de la côte, mais pas avant de jeter un coup d’œil sur les falaises et la plage du « MINERAI » non accessibles à pied. Ces falaises aux roches métamorphiques, sont essentiellement des schistes ferrugineux qui prennent un aspect vermeil. La pause hypo nous autorise quelques beaux points de vue.
 
Au loin le Cap CREUS...
On s'éloigne du phare....
 
Les falaises et la plage du "MINERAI".
 
La pause hypo est toujours la bienvenue....
Pour tout le monde.

Nous suivons la ligne de crête, et côtoyons des restes de blockhaus, et une tourelle équipée d’un canon qui surveillait les accès routiers et maritimes.
 
Un canon de 37 mm équipait la tourelle.En contre bas, la ville Espagnole de PORTBOU.

Nous traversons la frontière au gré des bornes qui la jalonne, et passerons un moment sur le « Mémorial DEMOCRATIC » du col des Balitres.
Vue sur PORTBOU côté sud.....
Et CERBERE côté nord.

Ce col fut largement utilisé par les Républicains Espagnols, en février 1939 lors de la RETIRADA.

Il ne faut pas oublier qu’un camp de réfugiés avait été installé sur la plage d’Argelès.
 
LE MEMORIAL DEMOCRATIC....
 
 
 
 
 
 
 
LE CAMP D'ARGELES...
 
 
 
 
 
1939.... CE N'EST PAS SI VIEUX !!!!!!

Il faut maintenant reprendre la Rando, et franchissons plusieurs cols avant de rejoindre Cerbère, par un thalweg qu’il ne ferait pas bon emprunter par grosses pluies.
 
La borne 599 que nous avons eu du mal a trouver...
 
 
AVANT DE PLONGER SUR LA GARE DE CERBERE.
 
 
Le thalweg nous amène directement dans cette rue équipée d'une passerelle, car quand il pleut abondamment, elle devient rivière !!!!!
Devant le portail de la propriété du Maître PERUAN...

 Il est 12h15, et nous décidons avec l’accord du PERUANO, d’aller pique niquer sur son terrain, situé sur Cerbère en bordure de falaises.

 
LE CASOT HABITE...
 
ET SON JARDIN...


La visite des lieux est orchestrée par le PERUAN, fier d’avoir acquis ce bien, gardé par une de ces connaissances qui vit à l’année dans le CASOT.

En bord de falaise, dominant des paysages sublimes, nous trinquons au plaisir de pouvoir continuer ce genre d’exercice.
 
ELLE EST PAS BELLE LA VIE....
ET MAINTENANT LAMPONS....
 
UNE BELLE VUE SUR LES FALAISES...
 
QUE DE BEAUX PAYSAGES...
LA PROMENADE DIGESTIVE NOUS CONDUIT VERS LES CRIQUES..
 

Une promenade digestive sur ce terrain de 3 ou 4 ha nous conduit en surplomb d’une belle crique. Nous évoquons la proximité du Cap CANADELL, et le CARIBOU propose que nous allions déguster la cuvée qui porte ce nom, au Domaine LA TOUR VIEILLE à Collioure.
ET VOILA LE CASOT D'ANDRE PERUAN PLUS DISCRET QUE CELUI DE SON HOTE, MAIS PLEIN DE CHARME....
 

Un grand merci au PERUANO pour nous avoir ouvert les portes de ce paradis, à la fois sauvage et accueillant, un lieu en tout cas insolite.

Retour sans problème à Villelongue vers 17h, juste le temps de se préparer pour le cours de Catalan.

 

Marcel.
 
 

 

 

 

 

vendredi 5 avril 2013


28 MARS 2013 – RANDO PORTVENDRES MER ET MONTAGNE.

 

Distance : 16 km

Dénivelé : 4 à 500m

Temps hors pauses : 4h30

PARTICIPANTS : JP FLAJOLET (voiture)

                     André ROSAT

                     Marcel ROUILLE.

 

UNE ALTERNANCE DE CIEL GRIS ET DE GRAND SOLEIL

 

Décidemment cette fin d’hiver est humide. JAMPY et la FURE toujours très malins profitent de l’abri voiture pour échapper à cette fine bruine qui va nous accompagner jusqu’au CAP BEAR.
 
 
LE LEGENDAIRE PHARE DU CAP BEAR.LA TRAMONTANE Y ATTEINT PARFOIS 150 KM/H.

Un sentier marin nous fait longer l’anse de Sainte Catherine, et dévoile une côte sauvage et escarpée.
LA BELLE ANSE DE SAINTE CATHERINE.
 
UNE COTE SAUVAGE.

Nous croisons un couple VAROIS que la FURE trouve trop amoureux, et nous discutons longuement avec eux. Ils sont en fait surpris par la beauté de nos paysages qu’ils ne connaissaient pas.

Quelques fleurs égayent ce paysage gris, et l’heure de la pause hypo est la bienvenue.
QUE DE PAPOTAGES A CETTE PAUSE HYPO....
 
SANS PERDRE UNE ONCE DE LA BEAUTE DES PAYSAGES...

C’est le moment des « PAPOTAGES » mais chut !!!! Rien ne sortira de ces sentiers secrets.

Après avoir longé la plage de PAULILLES, nous abandonnons le côté mer au profit du côté montagne.

Direction la petite commune de COSPRONS, mais le balisage nous fait un peu douter.

JAMPY qui a perdu sa timidité depuis l’histoire du CHAMP LONG au Mont TAUCH intervient avec autorité pour nous remettre sur le bon sentier.

Il est 12h45 (TRES QUART DE UNE) dirait notre Professeur de Catalan, et c’est sur les hauts de COSPRONS tout près d’une Chapelle que nous installons le pique nique.
QUE DEMANDE LE PEUPLE....
SANTE !!!!!

Moment ROYAL accompagné enfin d’un soleil chaleureux qui aspire l’excès d’humidité du matin, alors que dans un élan de joie nous aspirons la flasque.

André a repéré sous notre table de pique-nique un poème qu’il nous lit avec passion et émotion.
LA FURE ROMANTIQUE A AIME CE POEME...

Nous remarquons sur le clocher de la Chapelle, deux boulets de canon, scellés, qui rappellent la guerre du Général DUGOMMIER en 1794.

Grâce à un artisan qui travaille pour les monuments historiques, nous pourrons visiter la Chapelle qui est en fin de restauration et doit être inaugurée le 6 avril.
 
 
 
 
 
 

Le Christ marin du 14ème siècle et des ex-votos, doivent y être réinstallés, mais la FURE est déjà tombé amoureux de la très belle porte.

Nous reprenons le chemin, sous un soleil maintenant chaud, et traversons ce splendide terroir de schistes, qui laisse souffrir les vieux ceps de vigne, pour nous donner plus tard, une offrande du divin nectar : LE BANYULS.
 
 
UN CEP CENTENAIRE...
 
ATTENTION AU COUP DE SOLEIL !!!!! MEME SI DANS LE NORD IL NEIGE.....

Sont-ce nos rêveries, mais la réalité c’est que nous sommes égarés. Il est évident que nous avons loupé quelque chose, et André à beau tourner le topo guide dans tous les sens, nous ne comprenons pas l’erreur, et nous ne trouverons pas le col du PERDIGUE.

Cette inattention nous coûtera quelques km de plus, et c’est finalement le chemin muletier d’une autre randonnée que Marcel avait faite avec l’OKAPI qui nous ramènera à bon port.
 
APRES L'EFFORT, LE RECONFORT.... ET RASSUREZ VOUS, NOUS N'AVONS PAS PERDU LE NORD !!!!!!!

André nous propose un rafraichissement fort apprécié, et Marcel qui se plaint du dos, apprécie le confort de la spacieuse voiture de JAMPY en reculant le siège sans modération.

Retour au village vers 16h, mûrs mais contents.

 

Bien amicalement

MARCEL.