lundi 23 décembre 2013


VENDREDI 20 DEC 2013- RANDO THUIR – ROC DE MAJORQUE.

 

Distance : 10 km

Dénivelé : 330 m

Durée : 3h50

PARTICIPANTS : André ROSAT (voiture)

                              JP FLAJOLET

                              Marcel ROUILLE.

 

UNE RANDO DE REPRISE FORTEMENT VENTILEE.

 

Lorsque la FURE a proposé aux VAMBES cette sortie, le CARIBOU absent depuis deux mois a répondu qu’il avait besoin de s’oxygéner, mais il ne pensait pas si bien dire.

C’est avec quelques minutes de retard que le CABRIT et le CARIBOU après être passés aux « VENDANGES DES SAVEURS » se sont rendus à la SAURINE.

La pluie de la veille a laissé place à une tramontane, qui caressée par l’abondante neige de nos montagnes, s’avère forte et froide.

Les viennoiseries offertes par « GCM » ont été appréciées comme d’habitude.
 
 
Deux indiens dans la ville.
 
 

L’équipe est amputée de Daniel pour cueillette du céleri, de Michel parti dans le grand NOOORD à l’AUDRESCOPE, du PERUAN pour analyse du « CORTEX », et de JO, qui, en s’entraînant à la cueillette des abricots, est tombé du haut de l’échelle et s’en est sorti avec une vertèbre fracturée, le coc cis déplacé, et huit points de suture à la tête.

Les VAMBES au grand complet lui souhaitent un bon rétablissement.

Après avoir traversé le magnifique centre ville de THUIR, nous empruntons le chemin de LLEBEMANS pendant 35 mn, avant d’attaquer un raidillon qui nous autorise une vue splendide sur la plaine du Roussillon, les étangs, et la chaîne des Albères.
 
Le 1er raidillon dévoile la plaine.....
Et la chaîne des Albères.

GCM souffre mais ne rompt pas, il ne faut pas se mettre dans le rouge, et la compagnie d’un médecin et d’un pharmacien, est sécurisante pour cette première sortie.

Un faux plat permet de récupérer, et nous allons attaquer une rude montée. Essoufflé, le CARIBOU s’abandonne à de multiples pauses, et se demande s’il n’empaille pas la journée de ses amis. Non, lui disent-ils avec un accent de sincérité qui fait douter GCM.

Heureusement la FURE reçoit un long coup de fil qui permet de récupérer.

Au fur et à mesure que nous grimpons, la tramontane que nous prenons de face redouble de force, et aussi, chasse les reliquats de nuages de la veille. On aperçoit maintenant toute la chaîne des Albères avec ses deux tours mythiques, la MASSANE et la MADELOC, mais aussi les Corbières, avec la TORRE DEL FAR de TAUTAVEL, le château de QUERIBUS, la table du MONT TAUCH chère au CABRIT, et l’incontournable BUGARACH et ses parois verticales.

Entre ces deux chaînes montagneuses, nous dominons toute la plaine du ROUSSILLON, ces paysages sont d’une rare beauté.

Nous approchons toujours en montant, du ROC DE MAJORQUE à 443 m d’altitude, un belvédère, qui nous offre la vue de notre magique CANIGOU bien enneigé, et qui surplombe en contre bas, le Château et le village de CASTELNOU, classé comme l’un des plus beaux villages de France, et qui date du 11ème siècle.
L'arrivée au ROC DE MAJORQUE
 
La tramontane a chassé les nuages, mais elle est froide et violente...
Nous sommes en surplomp de CASTELNOU et son Château.
 
Au fond la câîne des Corbières, à gauche le BUGARACH pointe son nez...

La tramontane est violente, mais ce panorama à 360°nous enivre par sa beauté. La FURE tente une vidéo, mais déséquilibré par une rafale, il va perdre sa casquette, puis un gant. Pendant qu’il tente la récupération du gant, CABRIT et CARIBOU lui sauvent l’autre gant et l’étui de l’appareil photo que dame tramontane voulait emporter loin, très loin. Pour la casquette : ADIEU !!!
Le CANIGOU comme si on y était.

Nous jugeons maintenant la cure d’oxygénation suffisante, et nous décidons de rejoindre le COL de CREUS, 80m en contre bas du ROC de MAJORQUE. C’est ici, à l’entrée du Domaine de QUERUBI, que nous installons notre coin pique nique, au soleil et à l’abri du vent. Que nous sommes bien, pour trinquer à la flasque, et déguster nos agapes, et papoter, et rigoler.

Il est maintenant 14h, il reste 1h50 de marche pour finir la boucle jusqu’à THUIR.
La boucle passe par Sainte COLOMBE DE LA COMMANDERIE...
 
 
 
Un village classé.

CARIBOU prudent, ne veut pas prendre de risque, et se sépare de l’équipe pour rejoindre CASTENOU situé à seulement 20 mn de marche du COL DE CREUS.

Il va sagement attendre que la FURE et le CABRIT viennent l’y rejoindre en voiture.

La jonction s’est faite vers 16h30, et GCM invite ses amis à déguster un chocolat chaud bien mérité à l’HOSTAL DE CASTELNOU que nous avons rejoint en traversant les ruelles de ce splendide village.
 
Après l'effort le réconfort....
L'hostal prépare les fêtes de fin d'année.
 
 

Nous avons ici appris que les Rois de Majorque avaient pris position sur ce ROC pour prendre possession de CASTELNOU, mais les habitants de l’époque réfugiés dans leur Château ont réussi à repousser les assaillants.

Autre époque, autre mœurs, la FURE nous a ramené vers 17h30 dans nos demeures, au volant de sa toute neuve et rutilante voiture.

 

Le CARIBOU.

 

NB : Photos André ROSAT

      Texte Marcel ROUILLE.

 

 

 

 

vendredi 15 novembre 2013


JEUDI 7 NOVEMBRE 2013 – RANDO LE CHATEAU D’AGUILAR A TUCHAN.

 

Distance : 11,5 km

Durée : 3h30 mn

Dénivelé : 350m

PARTICIPANTS : André ROGER (voiture)

                              Jo GIRONELLA (Chef du jour)

                              Michel BARTOLI

                              Marcel ROUILLE

 

UNE RANDO DE REPRISE AVEC UNE METEO EXCEPTIONNELLE.

 

Le Destrier blanc du PERUANO est au rendez vous matinal, fier et rutilant, tel un étalon.
 
L'AUDI DESTRIER DU PERUAN EST AU RDV.

Sa conduite un peu nerveuse de l’aller nous conduit au Centre ville de TUCHAN, sans arracher la moindre goutte de « vomi » à notre compagnon fragile de l’estomac.

Les viennoiseries offertes par le CARIBOU sont vite avalées, et nous voilà partis pour une Rando sans balisage.

Jo nous conduit parfaitement dans ces chemins non balisés, le ciel complètement dégagé nous autorise de belles vues sur le Canigou.
LE CIEL EST BLEU.....

La nature est incroyable, nous observons des mimosas qui poussent carrément sur la roche. Certes ils ne seront pas aussi bien portants que ceux de notre plaine du Roussillon, mais leur santé est bonne.
 
UN MIMOSA QUI POUSSE DANS LA ROCHE....

Nous avons une belle vue sur la table du Mont TAUCH (chère à notre ami JAMPY et à sa légende du Champ long), et nous constatons que les éoliennes qui y sont installées, ne tournent pas à cause du vent insuffisant (ce jour là).
LE MONT TAUCH ET SES EOLIENNES (en haut à droite).

Par contre, les cordes vocales du PERUAN sont déjà en sur chauffe, et sans interruption depuis le départ.
CONTENT DE RETROUVER LES VAMBES LE PERUAN EST DECHAINE.

Les couleurs automnales des vignes sont superbes.
 
 

Soudain, GCM interrompt aves autorité le discours du PERUAN, car on allait louper les ruines du Château de DONNEUVE. Il date tout de même du 9ème siècle, et il eut été dommage de le louper.
DEMI-TOUR VERS LES RUINES DU CHATEAU DONNEUVE.
DES RUINES DU 9ème SIECLE.

Cet écart, nous permettra de découvrir une ancienne bergerie aménagée par un couple d’Anglais. Ce coin est beau, sauvage et aride. La fontaine de DONNEUVE située en amont, assure un point d’eau permanent.
PAS MAL INSTALLES LES ANGLAIS !!!!

Le Château d’AGUILAR est maintenant bien en vue, et nous abordons la partie la plus montante du parcours, qui oblige GCM à quelques pauses.
LE CHATEAU D'AGUILAR EN LIGNE DE MIRE....

La chaleur très printanière de cette journée exhale de cette terre des Corbières, des parfums enivrants de thym, romarin, et autre cade.

Profitons de ces moments merveilleux au cœur de la nature, nous ne savons pas de quoi sera fait demain.

L’arrivée au Château nous donne un point de vue sur la plaine de Tuchan, la Torre del FAR à Tautavel, sur Força Réal, et les Pyrénées.
 

Au 12ème siècle, ce Château assurait la surveillance de la frontière entre le Royaume de France, et le Royaume de Majorque.
 
L'EPAISSEUR DES MURS EST IMPRESSIONNANTE...
 

A l’époque de la croisade contre les Cathares, le Château fait partie des 5 fils de Carcassonne, avec Peyrepertuise, Puilaurens, Quéribus, et Termes.

Plus tard, avec le traité des Pyrénées en 1659, le Château perd tout intérêt stratégique, la frontière étant repoussée plus au sud.

Il est 12h45, et nous décidons de pique niquer dans ce lieu historique, cher à la Chamane aux yeux bleus, qui a du s’exiler à cause de l’inquisition.
CHACUN S'INSTALLE POUR LE MERVEILLEUX MOMENT DU PIQUE NIQUE...

Ce moment de détente est l’occasion d’accéder au quart d’heure « POULITIQUE », et la flasque offerte par l’OKAPI fut très appréciée.
LE CIEL EST TOUJOURS BLEU...

Le PERUAN, qui n’a pas perdu la parole, nous a confié la mise en place du système métrique depuis Adam et Eve, mais je ne peux ici donner le détail de cette théorie.

Sans le café de JAMPY et les rillettes de la fure, nous reprenons le chemin de RANDO, tout en nous retournant souvent pour ne pas perdre de vue ce Château qui a vraiment de la gueule.
NOUS ON S'ECLATE, MAIS LA VIE DEVAIT ETRE RUDE AU MOYEN AGE !!!!!!!

Nous retrouvons les vignes, et avec la clémence de ce climat automnal, les grapillons ont bien mûris, et nous permettent de compléter notre dessert. On pourrait encore vendanger.
ET DIRE QUE NOUS SOMMES LE 7 NOVEMBRE !!!!!

Toujours bavard, le PERUAN nous explique le contenu de ses prochaines conférences, avec un discours soutenu, infatigable, interrompu de temps en temps pour égrener un chapelet aux senteurs de SOJA.

Jo, PERUAN, et GCM font une pause devant la croix de Saint FRICHOUX, avant de retrouver le centre ville de Tuchan et le Destrier. Okapi et Peruan sont toujours en discussion.
 
LA CROIX DE SAINT FRICHOUX.

Un coup de chapeau à Jo qui nous a conduits de façon magistrale, sans s’égarer malgré l’absence de balisage.
PERUAN ET OKAPI N'EN ONT PAS TERMINE...

C’est par contre nous qui avons balisé au retour, le Destrier blanc s’étant un peu énervé en nous attendant.

A chaque dépassement, le PERUAN nous a sorti des cadrages débordements (CHIC/CHAC) dignes d’un Jo MASO des grands jours, avec les doubles accélérations de son AUDI surpuissante.

Encore une belle journée, pourvu que ça dure.

Bien amicalement

GCM.

 

 

 

 

samedi 12 octobre 2013


VENDREDI 11 OCT 2013 – RANDO LES BALCONS DE TAURINYA.

 

Distance : 14 km

Dénivelé : 520 m

Durée : 4 h hors pauses.

PARTICIPANTS : Michel BARTOLI (voiture)

                             Jo GIRONELLA

                             André ROGER

                             Daniel ROGER

                             Marcel ROUILLE

                             André ROSAT.

 

FERMEZ LA….. «  BANDE DE CONS » !!!!!

(Nous y reviendrons plus tard).

 

La FURE ayant une épreuve sportive en début de matinée, il est décidé de retarder le départ d’une heure, pour qu’il puisse nous rattraper après notre pause café.

Nous voilà donc partis à 5 avec le « QUAQUATRE de l’Okapi, et notre halte café se fera à Marquixanes.

Notre FURE nationale a tellement spidé pour son épreuve sportive, qu’il arrivera avant nous à TAURINYA, point de départ de notre RANDO du jour.

Nous voilà donc un groupe de 6 prêt au départ, après avoir dégusté les viennoiseries offertes par DAN. Il est quand même 10h.

DEPART DEVANT LE BISTROT DE PAYS

Ce village transpire le minerai de fer, et c’est logique puisque depuis le 18ème siècle, son exploitation a fait vivre de nombreuses familles, comme dans d’autres secteurs du Canigou.

Derrière le portail d’une mine, nous observons une locomotive qui a été sauvegardée.

Un four à griller le minerai, du 18ème siècle, précède un autre four beaucoup plus imposant et presque en état de fonctionnement.

CE PETIT WAGON ETAIT POUUSSE EN POSITION COUCHE.

RECPTION DU MINERAIS SORTI DES ENTRAILLES DU CANIGOU...

BONNE HUMEUR DANS LE GROUPE..

En l’absence de JAMPY, la FURE ne trouve aucune opposition pour s’octroyer le topo guide, et comme libéré, s’emploie à nous donner toutes les explications sur l’histoire du fer du Canigou, comme s’il préparait un concours de conférencier.

UN FOUR PRATIQUEMENT EN ETAT DE MARCHE..

PAUSE HYPO. AU FOND DAN ET PERUAN EN GRANDE DISCUSSION...

La pause HYPO est réclamée par le CARIBOU et une grande discussion s’engage entre DAN et le PERUAN (ravi de reprendre du service pour les RANDOS).

UNE DISCUSSION QUI N'EN FINIT PLUS....

Nous avons la chance d’avoir encore une belle journée, un peu fraîche avec un petit 8°, mais sans vent.

UN CHARIOT PERDU...

Jo avec son appareil nous tient informé de la distance parcourue.

Nous abordons maintenant la partie descendante et approchons de la TOUR DE CORTS.
LE GROUPE QUITTE LE SECTEUR MINIER.

La présence d’un village minier et d’un CASTRUM est attestée sur le site bien avant l’an MIL. De nos jours, il ne subsiste que la TOUR DONJON.
 
UNE BELLE VUE SUR L'ABBAYE....

Ce site nous plait et ce sera notre coin pique nique.
LA TOUR DES CORTS...

ENFIN!!!!!

La flasque est servie, et nous avons une pensée pour notre ami JAMPY quelque part en terres Nordiques. La FURE très en verve, se réjouit qu’en son absence nous ne soyons point perdus !!!!!

A LA SANTE DE JAMPY.....

Les conneries non plus ne sont pas perdues, et ça fuse de tous les côtés.

L’Okapi nous régale de ses bonnes olives, et chacun y va de ses victuailles (même si le PERUANO est fidèle à son SOJA). Seul, le café ne clôturera pas cet excellent moment !!!!

Jo est intrigué !!!!!

C’est l’heure du départ, mais nous traînons devant ce magnifique Donjon, lorsque Jo nous indique qu’après en avoir fait le tour, il n’y a aucune porte d’entrée.

PAS DE PORTE DIRA JO.....

C’est aussi l’heure de la connerie, et chacun y va de son hypothèse……

Jusqu’au moment ou, surgi de nulle part, la FURE dégueule un violent :

« FERMEZ LA ….. BANDE DE CON » qui va relancer le débat.

Il va nous expliquer, cartographie en main, que l’escalier qui donnait accès à la porte a été détruit avant son ère…… Et donc que la porte d’entrée bien visible est inaccessible,  puisque à 8 m de hauteur !!!!

EFFECTIVEMENT LA PORTE EST INACCESSIBLE.

Nous aurons besoin de plusieurs pauses pour récupérer de ce passage.

Alors que pour la reprise, l’Okapi penche à gauche !!!! Nous quittons le secteur minier, et découvrons de jolies vues sur l’Abbaye de St Michel de CUXA.

A LA REPRISE L'OKAPI PENCHE A GAUCHE....

Nous traversons un pont qui enjambe le canal de BOHERE, et dans un grand effort de concentration, le PERUAN tente de percer ce subtil cliquetis du ruissellement de l’eau, le comparant à d’autres bruits plus intimes dont nous tairons la provenance, et bien explicité dans l’indep de ce jour à la page 43, article intitulé : NET ET SANS BAVURE.

Même « TAPINA » fut invitée à la discussion, suscitant un intérêt soudain.

LE PONT DU CANAL DE BOHERE.....


Je me dois ici d’expliquer pourquoi le canal que nous avons longé est à sec : C’est tout simplement qu’à c’est endroit, il est à sec depuis la construction du canal-siphon de St Michel, qui permet au canal d’alimenter l’Abbaye et de traverser la vallée.

PAS D'ABONDANCE D'EAU A LA LLITERA....

Nous voilà maintenant devant la fabuleuse Abbaye de St Michel de CUXA, mais il manque encore 4 km à parcourir pour rejoindre Taurinya en passant par le col de CLARA.

 

La faculté observe quelques signes de fatigue chez le CARIBOU.

André va donc l’accompagner par le plus court chemin, tandis que le reste du groupe empruntera le GR10 pour rejoindre les voitures.

LE COUP DE FATIGUE DE MARCEL QUI PREND LE CHEMIN LE PLUS COURT ACCOMPAGNE DE LA FURE....

 

IL est 15h lorsque l’équipe se regroupe, et nous constatons que le bistrot de Pays est fermé.

C’est donc à ILLE que nous ferons étape pour l’ultime rafraichissement.

LES MINES SONT QUAND MEME UN PEU TIREES....

Encore une belle RANDO avec des Paysages magnifiques, et une bonne humeur inoxydable (normal au Pays du fer).

Merci au groupe pour son attention, et à la semaine prochaine….

 

Marcel.