Information du groupe VAMBES VALENTES
auprès de nos lecteurs internautes
Ne soyez pas
surpris de ne plus voir les comptes rendus de nos randonnées sur le site :
www.allezlespetits2.blogspot.fr
Géré par
Marcel Rouillé dit le Caribou.
Cela a été
annoncé le 9 janvier 2022 dans un mail adressé à toutes les Vambes, qui
s’intitule : BLOG RANDO ANNÉE 2021 A JOUR.
Pour
mémoire, depuis 2012, ce sont 232 articles qui ont été publiés sur ce blog,
sachant que trier les photos et monter le blog demande environ une demi-journée
de travail.
Cependant
les Vambes sont actives puisque les randonnées suivantes ont été réalisées en
ce début d’année 2022, même si elles n’ont pas fait l’objet d’un
compte-rendu :
14
JAN : CAMELAS/CASTELNOU
21 JANV
BELESTA (les bornes)
28 JANV/
CHÂTEAU OPOUL
04
FEV : BELESTA PIC AUBEIL
11
FEV : OMS
18
FEV : LA SERRE DE VINGRAU
25 FEV: PERILLOS
A signaler
que ces randos font l’objet d’un film réalisé par notre ami Lucien Almar dit le
« Tupa ». Ces films de grande qualité ne peuvent pas techniquement
être chargés sur le blog.
Ceci étant
dit cela n’exclut pas, de temps à autre, la publication d’une RANDO surtout si
elle est particulièrement attrayante.
C’est le cas
de notre randonnée du vendredi 18 février 2022 :
« LA SERRE DE
VINGRAU « Un panorama XXL
(Texte : Marcel Rouillé)
(Photos : Gérard Berseille et
Marcel Rouillé)
La fiche
technique donnée par la semaine du Roussillon annonce :
Distance 8,5
km
Durée 3 h
hors pauses
Dénivelé
positif 430 m
Difficulté
moyenne
Nous avons
deux observations :
Pour la
durée il faut compter plutôt 4 h hors pauses
Pour la
difficulté, elle peut devenir sportive en cas de vent ou de pluie. (Le
franchissement d’une falaise sur environ 200 m peut s’avérer dangereux selon
les conditions météorologiques).
Participants :
Gérard
Berseille dit le stagiaire (voiture et viennoiserie)
Michel
Bartoli dit l’Okapi
JP Flajolet
dit le Cabrit
Lucien Almar
dit le Tupa
Pierre Delpuech
dit le Lynx (Chef du jour)
Marcel
Rouillé dit le Caribou (voiture)
UNE RANDO D’UNE BEAUTÉ
EXCEPTIONNELLE
Cette sortie
initialement prévue du côté de Tautavel avec grillade au Casot de Francine, a
fait l’objet d’un changement de lieu et de programme en raison du forfait
déclaré de la Fure.
Vu l’absence
de vent ce jour- là, et d’un soleil exceptionnel pour un 18 février, nous avons
opté pour la Serre de Vingrau, et pas une Vambe ne le regrettera.
Les 6 Vambes
opérationnelles ont nécessité deux voitures pour leur transport, et après avoir
passé le PAS DE L’ÉCHELLE, la vue insolite sur le cirque de Tautavel/Vingrau
nous oblige à un petit arrêt photographique.
Le cirque de Vingrau-Tautavel nappé d'une brume matinale.
Stationnés
devant la coop de Vingrau comme point de départ, il est 8 h 45 mn lorsque nous
démarrons sacs au dos après avoir englouti les viennoiseries que le stagiaire
en mal de titularisation a gentiment offert.
Un petit
arrêt devant la Chapelle « Nostra senyora del bon consell » datée de
1860 (certainement pour protéger les habitants de Vingrau de la Peste ou du
Choléra), puis derrière l’église primitive « Notre Dame de
l’Assomption » du XIIe siècle, nous rappelle la richesse
culturelle de notre département.
Notre Dame du Bon Conseil 1860.L'église primitive ND de l'Assomption du XIIe siècle.
Jampy, sourire en coin, nous rappelle à l'ordre dès notre 1ère erreur de parcours.
Un joli
sentier fleurant la garrigue nous fait grimper rapidement au -dessus du village
que nous surplombons, dévoilant outre son terrain de rugby (signature de
nombreux villages Roussillonnais), le magnifique cirque viticole de
Tautavel/Vingrau dont la réputation n’est plus à faire.
Cette fois c'est le bon départ.
Un terrain de rugby est toujours présent dans chaque village.
Plus nous
grimpons, et plus la beauté de ce cirque est exacerbée par la présence
imposante du massif du Canigou, et aussi de la chaîne Pyrénéenne et des Madres.
Après cette
grimpette, nous progressons sur un plateau en faux plat montant, riche d’une
belle garrigue dotée de romarins, thyms, buis et genévriers.
Une pause.
De nombreux
murets de pierres indiquent une occupation pastorale ancestrale, alors que
l’imposant Mont Tauch se dévoile.
Nous
apercevons au loin, le couloir que nous devrons emprunter pour atteindre les
falaises.
Sur la gauche, le couloir que nous allons grimper entre deux falaises.
Auparavant,
il faut descendre dans un Correc et traverser le Rec avant de remonter dans le
couloir.
Il faut d'abord descendre dans le ravin du Couillet, avant de remonter dans le couloir.
Quelques pauses de réhydratation sont nécessaires, mais le groupe reste soudé et dans la bonne humeur.
Cela fait 1h
45 que nous marchons lorsque nous atteignons le refuge Yves Bernard où nous
décidons (unilatéralement) de faire la pause Hypo.
Le refuge Yves Bernard.
Ce refuge a
été construit en 1970 par les grimpeurs du Club Alpin Français, pour mieux
accéder aux sites d’escalade de cette contrée dont la réputation dépasse nos
frontières.
Au -dessus
du refuge, un « Fourat » en forme de serrure traverse la falaise.
Le FOURAT.
A noter que
durant la pause hypo (habituellement chargée de quelques critiques réservées
aux absents) le groupe a été calme, peut-être à cause de la fatigue, mais
peut-être aussi lié à l’absence de la Fure (catalyseur de venin) encouragé il
faut le dire par des Vambes quelquefois malveillantes à l’endroit des absents.
Nous
reprenons la sévère grimpette pour arriver à hauteur d’un cairn géant qui nous
est annoncé sur le côté droit, à la côte 549.
Au niveau de
cette intersection, les paysages sont somptueux :
Tuchan et le Mont Tauch
Paziols et le assif des Madres.
Le Château Cathare Aguilar.
Au fond côté
sud, le Canigou, la Torre del Far de Tautavel et les Pyrénées.
Une orgie de paysages pour les Vambes.
Plus à
l’Ouest, le Bugarach et le Château de Peyrepertuise.
Au nord, Le
Montoulié qui domine Périllos et le Château Salvaterre d’Opoul.
Le Château de Salvatera à Opoul.
Maintenant
les Vambes vont attaquer la partie sportive en progressant le long de la crête
de la Serre de Vingrau, sur environ 300 m.
Si le topo guide
recommande de s’agripper avec les mains, les vénérables Vambes ont aussi posé
le Cul…… s’abstenir en cas de vertiges, et à éviter scrupuleusement en cas de
vent ou de pluie.
Bon an mal an,
après quelques sueurs froides et quelques glissades, nous atteignons le point
culminant à la côte 576.
Un panorama
d’exception s’offre encore à nous, et nous prenons le temps de jouir de ces
paysages lunaires où seuls les cairns peuvent nous guider. Il faut dire que sur
ce massif karstique les pierres ne manquent pas.
D’ailleurs
notre ami Pierre le Lynx ne manque pas de copiner avec ces tas de cailloux
qu’il affectionne.
Cote 576 m.
Le Cabrit dans un paysage lunaire.
Et maintenant..... Descente !!!
Nous devons
maintenant amorcer la descente vers le Pas de l’Échelle avant de traverser le
cirque de Vingrau en empruntant les vingt marches et la voie romaine.
Nous
comprenons dès lors que nous pique-niquerons assez tard.
La descente
sera pénible pour Gérard qui souffre de la hanche, et le Lynx en souffrance de
son épaule.
Un trio a pu
rejoindre le point de départ à 13 h 30 et Marcel et son Duster ont fait office
de voiture balai pour récupérer les blessés sur la D9 en direction du Pas de
l’Échelle.
Lorsque nous
levons la flasque à la santé des absents, il est 14 h.
Le pique-nique était attendu, mais on voit que les traits sont tirés !!!! Les Vambes vieillissent.
La fatigue
marque les traits des Vambes, mais rapidement le Tupa dévoile une bonne surprise,
voilà qu’il déballe après notre apéro sympathique, saucisse et boudin grillé
pour toute la troupe.
Le Tupa a su nous remonter le moral avec ses victuailles.....
Inutile de
dire que notre ordinaire de rando est resté dans nos sacs, et tout le monde a
apprécié cet extra culinaire, même l’Okapi a laissé de côté ses algues bio et
autre spiruline dont on ne connaît pas la provenance si ce n’est qu’elles sont
bio !!!! (Comme des ombres chinoises en quelque sorte).
Cerise sur
le gâteau, le Tupa a aussi prévu le dessert, avec des crêpes accompagnées de
crème de marron ou de confiture d’abricots selon les goûts de chacun.
Avec ou sans gluten, bio ou pas, l'Okapi avale les crêpes sans vergogne, tout en compétition avec le stagiaire Gérard qui englouti les douceurs pour masquer ses douleurs de la hanche....
Sans compter
le chocolat noir 70% pour accompagner le café des torréfacteurs habituels.
Après que le
Caribou est clamé maintes fois la magnificence de cette Rando, qui allie beauté
des paysages, Culture et exercice sportif…… Sous la conduite de l’excellent
Chef du jour Pierre le Lynx !!!
Il est temps
maintenant de rentrer, et en toute sécurité les chauffeurs du jour, Gérard et
Marcel ramènent les troupes à bon port.
Bien
amicalement
Le Caribou.