VENDREDI 5 JUIN – RANDO
AU LIEU-DIT « LA CROUSTE »
CANET EN ROUSSILLON
CANET EN ROUSSILLON
(TEXTE : Marcel
ROUILLÉ)
(Photos : Marcel
ROUILLÉ et André ROSAT)
Distance :
12,5 km
Dénivelé :
10 m
Durée :
4 h hors pauses
PARTICIPANTS :
JP FLAJOLET dit le CABRIT
Pierre DELPUECH
dit le LYNX
André ROSAT dit la
FURE
Michel BARTOLI dit
l’OKAPI
Marcel ROUILLÉ dit
le CARIBOU
UNE RANDO FESTIVE…..
Toujours en
période post-confinement, c’est individuellement que nous nous sommes retrouvés
dès 7 h 30, au passage à gué de Villelongue sur les bords de la Têt, où le
CARIBOU avait donné rendez-vous.
Nous
bénéficions d’une fenêtre météo exceptionnelle puisqu’il a plu pratiquement
toute la semaine et que cela va reprendre ce dimanche.
C’est dans
la bonne humeur que les viennoiseries offertes par JAMPY sont dévorées, et nous
voilà partis pour une nouvelle aventure qui doit nous conduire à l’embouchure
de la Têt que peu d’entre nous connaissent, au lieu-dit « LA
CROUSTE ».
Un peu à la
fraîche, nous empruntons une petite traverse qui longe la rivière et quelques
potagers et vergers.
La
végétation y est « UFANE » et le groupe « s’embage » d’un
abricotier particulièrement chargé.
Après avoir
longé le stade St Michel aux abords de Canet en Roussillon, nous observons le
moulin farinier de Canet, aujourd’hui privé, qui était alimenté par le canal de
Canet (que nous longerons au retour).
En plein
centre du village, Marcel reconnaît une silhouette familière en la personne du
Bâtonnier Maître COLL qu’il a fréquenté de nombreuses années à la pause
déjeuner au restaurant la SARDANE bien connu du milieu Perpignanais dans les
années 90….
Nous traversons
le pôle nautique et le port de Canet, en direction du camping BRASILIA.
Il n’est pas
encore 9 h 30, et Roger PLA propriétaire du village de vacances et ami, nous
accueille, et répond gentiment à toutes nos questions. Il est toutefois surpris
par l’arrivée aussi matinale des VAMBES.
Après
quelques commentaires sur l’historique du camping, il ne manque pas de saluer
l’audace de ses parents, René et Simone, qui ont été de grands visionnaires, et
qui ont su s’appuyer sur la mission RACINE lancée par le Général DE GAULLE,
pour lancer leur projet dès 1963.
L'Histoire du camping est gravée dans la pierre.
L'espace aquatique et les salons esthétique et massages sont une création made in Roger.
Les Vambes devant l'ancienne réception.
Nous
traversons le camping en suivant l'Allée de l'Histoire, et Roger nous accompagne jusqu’à l’embouchure de la Têt,
et nous explique les dégâts causés par la tempête GLORIA du mois de janvier
dernier.
La rivière
est aujourd’hui très belle, bien alimentée par les pluies abondantes de cet
hiver et du printemps.
Ce n'est pas chaque année que la Têt est aussi gonflée au mois de juin.
La belle embouchure de la Têt est parfois capricieuse….
Ce n'est pas chaque année que la Têt est aussi gonflée au mois de juin.
L’embouchure
elle-même offre un panorama sauvage ou la faune et la flore se mêlent, avec une
belle vue sur les Albères qui se détachent au loin.
De l’autre
côté de l’embouchure, le mas DANJOU est la seule habitation jusqu’au port de
Ste Marie plage que nous devinons au loin côté nord.
Côté nord, le mas DANJOU blotti dans un espace de 40 ha.
Le LYNX médite…..
Les moments
passés dans ces espaces avec les VAMBES sont délicieux, il nous appartient de
savourer ce qui est rare…..
Le CABRIT se souvient être venu à la CROUSTE en 1968....
C’est par le
bord de mer que nous revenons vers le camping Brasilia, et nous touchons du
doigt les dégâts causés par la tempête que Roger nous a expliqué.
On ne se lasse pas de ces espaces….
En effet, au
mois de janvier, le cours d’eau s’est orienté plus au sud par rapport à sa
courbe initiale, au niveau de l’embouchure, et la conséquence est en certains
endroits un affaissement du trait de côte.
GLORIA laisse des traces….
Il n’est que
10 h 30, et nous optons pour la formule « ESMORZAR/DINAR »…… une fois
n’est pas coutume, mais la formule est votée à l’unanimité.
Roger nous
avait autorisé l’utilisation d’une table sur la terrasse du restaurant, et
c’est un pique-nique princier qui se dessine.
Après une
flasque rapidement appréciée, accompagnée de délicieux amuse-gueule offerts par
l’OKAPI, nous dévorons des
yeux, les préparatifs cérémonieux orchestrés par le LYNX, qui pour fêter ses 68
printemps, nous offre un magnifique foie gras mi- cuit accompagné d’un biberon
d’ambré 15 ans d’âge !!!! Une merveille de mariage.
Quand l'ambré taquine le foie gras, nous pensons immédiatement à Patoufet…..
Pierre est très appliqué à la découpe…..
Et voilà le boulot…..
Y a plus qu'à se délecter……
Et le LYNX est heureux de nous régaler !!!!
Les VAMBES
n’en resteront pas là, sur la lancée, pour accompagner notre plat du jour
hebdomadaire, c’est un biberon de la cuvée « POMPADOUR » d’Embres et
Castelmaure, offert par la FURE, que nous apprécions sans broncher.
Il ne
restera ni pain ni vin pour accompagner le fromage de la FURE toujours prêt à
nous embaumer les fins de pique-nique….. Ce dont personne ne se plaindra.
Le café
amené par le CABRIT est du coup doublement apprécié, ses arômes n’étant pas occultés par l’odeur du
fromage !!!!
Nous
réalisons que cela fait 2 h 30 que nous sommes attablés (même si c'est exceptionnel), il est temps de se
bouger les amis.
Un grand merci à Roger pour ce coin pique-nique princier, que nous n'avons jamais eu aussi confortable.
Tout est rangé avec soin, et à 13 h nous reprenons le bord de mer, direction l’embouchure pour suivre le sentier qui longe la Têt jusqu’au niveau du pôle nautique.
Un grand merci à Roger pour ce coin pique-nique princier, que nous n'avons jamais eu aussi confortable.
Tout est rangé avec soin, et à 13 h nous reprenons le bord de mer, direction l’embouchure pour suivre le sentier qui longe la Têt jusqu’au niveau du pôle nautique.
A Canet
village nous optons pour la visite du centre- ville, il fait même chaud (et nous ne sommes pas en mesure de définir si c'est à cause du soleil ou du pique-nique),
malheureusement le Château vicomtal est fermé aux visiteurs, mais par contre le
bistrot l’écurie est ouvert, ce qui nous donne l’occasion d’un rafraîchissement
avec une petite mousse offerte par la FURE.
Le Château vicomtal de Canet.
Merci André pour ces rafraîchissements bienvenus….
Heureusement
Marcel avait prévu le retour par le canal de Canet longé par un sentier ombragé
et bucolique qui nous conduit au pied des voitures.
Le beau canal de Canet…..
Un sentier bucolique….
Rencontre avec un homme du terroir, Monsieur MENTOR.
Et enfin nous retrouvons les voitures.
Vivement la
fin du post-confinement pour retrouver un peu de dénivelé, car les randos
salanquaises dans notre plat pays ont pour effet de produire un dénivelé
convexe sur notre courbe de la félicité.
LE CARIBOU.