VENDREDI 13 AVRIL 2018 – RANDO A
PORT-VENDRES D’UNE BAIE A L’AUTRE
(Texte : Marcel ROUILLÉ)
(Photos : Marcel ROUILLÉ et
André ROSAT)
Distance :
9 km
Dénivelé :
400 m
Durée :
3 h 30 hors pauses
Participants :
Michel
BARTOLI dit l’Okapi (voiture)
JL GRACIA
dit Patoufet (1/2 Chef du jour)
JP FLAJOLET
dit le Cabrit
André ROSAT
dit la Fure
Marcel
ROUILLÉ dit le Caribou.
« UN DÉPART DIGNE
DES GENDARMES DE SAINT TROPEZ ET DES PAYSAGES SUBLIMES….. »
La matinée
s’annonce belle, avec un risque de dégradation à la mi-journée, motif
insuffisant pour décourager les VAMBES quasiment au complet.
Notre ami le
Lynx est en préparatif pour son périple Londonien, et son forfait n’altère pas
la bonne humeur du groupe.
Nous n’avons
pas encore démarré de CAN CARIBOU, qu’une agitation anime déjà le quartier.
L’Okapi est
à la manœuvre au volant du corbillard de luxe, et la Fure essaie en vain de lui
faire comprendre que l’espace est suffisant pour sortir du parking….
Une
opération qui durera plusieurs minutes, causant un retard certain pour des
VAMBES déterminées.
C’est notre
ami le Cabrit qui s’acquitte des viennoiseries qui seront dévorées goulûment au
pied des vignobles de la Côte Vermeille.
Rapidement
notre Patoufet Chef du jour prend la mesure du groupe avec autorité. Il nous
indique qu’il ne faut pas laisser le doute s’installer dans la tronche des
trublions.
Nous sommes
ébahis par la beauté des paysages, et le fort St Elme que nous devons rejoindre
semble accompagner le soleil qui inonde délicatement les murettes de schistes
qui dessinent le vignoble, et soulignent les courbes de niveau.
Nous faisons
rapidement une belle rencontre, un vigneron Monsieur BES est à l’ouvrage, pour
consolider justement une de ses murettes.
Il nous
expliquera la complexité de ce travail, et l’immense chantier érigé par les
vignerons autochtones dès le 9ème siècle, pour canaliser l’eau de
ruissellement, et limiter l’érosion.
Nous prenons
conscience de la beauté de cette œuvre, et réalisons combien il faudrait
préserver ce trésor….
Par une
grimpette à travers ce vignoble et ces murettes nous rejoignons le fort St
Elme, qui nous offre une splendide vue sur Collioure, la perle de la Côte
Vermeille.
Les paysages
d’une exceptionnelle beauté, sont magnifiés par les senteurs que nous offrent
la garrigue et cette douceur printanière.
Après une
courte pause hypo, nous dévalons en direction du moulin à vent de Collioure,
pour fondre sur le cellier des Dominicains où une halte s’impose pour s’équiper
d’un biberon de Collioure rouge « cuvée St Dominique 2016 » qui a obtenu
récemment une médaille d’or au concours général agricole de Paris.
Le moulin....
La deuxième
partie de notre parcours va suivre le trait de Côte, une Côte sauvage, rocheuse
et très escarpée, qui va nous conduire de criques en criques, jusqu’au Fort de
la Mauresque, qui évoque pour Marcel quelques souvenirs nostalgiques.
La plage de l'OLI....
La crique d'EN BAUX....
Montées et descentes dans les criques.... ça use...
L'Okapi tire la langue....
Marcel
n’avait jamais mis les pieds dans ce secteur, et pourtant avait souvent entendu
son Père Michel parler de la Mauresque pour y avoir été mobilisé lors de
l’occupation Allemande (travail obligatoire), pour construire des
fortifications visant à se protéger d’un éventuel débarquement allié.
L'anse de la MAURESQUE
Le fort de la MAURESQUE
L'anse de la MAURESQUE
Après ces
pensées émues, il faut maintenant rejoindre Port-Vendres, et contourner la
dernière anse de notre parcours.
Le petit sentier qui nous conduit à Port-Vendres....
C’est à ce
moment que Patoufet se plaint d’une hanche douloureuse, et prends un peu de
retard, tout en étant couvé par le Cabrit.
Port-Vendres et sa vigie.... La tour de MADELOC.
Nous
estimons la distance restante à parcourir, et dans un élan de générosité,
l’Okapi et la Fure proposent d’aller récupérer le véhicule, et de venir nous
prendre sur le port, Marcel s’occupant de la liaison entre les deux groupes.
Le point de
RDV est fixé, et après une attente de 20 bonnes minutes, voilà que nous
apercevons le corbillard avec son passager (la FURE) qui textote un peu de
venin, et le conducteur (l’Okapi) qui aurait pu jouer un grand rôle dans
« le distrait ». Bref le COCHE passe à 1 m de nous sans nous
voir !!!!!
Après
quelques péripéties, voilà le groupe reconstitué, et nous pouvons rejoindre
notre coin pique-nique qui s’avèrera royal.
La flasque
est saluée avec enthousiasme, le PERNIL de Patoufet est dévoré, les olives de
l’Okapi aspirées, le biberon de Marcel est savouré, et le café du Cabrit est
apprécié.
Et maintenant le 1/4 d'heure philosophique de l'Okapi..
Que demande
le peuple ?
Et bien
finalement un peu plus !!!!
Patoufet
(qui a peut-être besoin de notre pardon) propose une halte à Collioure sur le
retour.
L’idée est
validée, mais avant de quitter les lieux, voici que Seigneur OKAPI attaque son
quart d’heure philosophique, sur le thème du TROC.
Après avoir
déjà, lors d’une précédente campagne jugé l’inutilité de la langue Catalane ou
Française puisque appelée selon lui à disparaître, il se prononce aujourd’hui
contre tout acte commercial, y préférant la notion d’échangisme…
OUI mais il
faut se garer à Collioure, et là, OKAPI nous gratifie d’un numéro de haut- vol
en faisant connaissance avec les horodateurs nouvelle formule.
Le TROC ne marche pas avec l'horodateur...
Alors que Jampy et Marcel sont morts de rire !!!
Sur une
belle avenue de Collioure, la FURE gourmande repère un salon pâtissier qui
propose la vente de cannelés.
Impossible
d’y résister et la Fure s’approvisionne de cette excellente gourmandise qu’il
nous fera partager….. Quel délice.
L'air dubitatif d'Okapi, après lecture de la composition chiique de sa boisson agrume préférée....
Nous
arrivons sur la plage de BORAMAR, et chacun déguste avec les cannelés, sa
boisson préférée offerte par Patoufet.
La face EST du Château Royal.
Après encore
une belle journée, bien orchestrée par notre Chef du jour, l’Okapi nous ramène à bon port en toute sécurité.
Bien amicalement
Le CARIBOU.
Bien amicalement
Le CARIBOU.