vendredi 27 avril 2018


VENDREDI 13 AVRIL 2018 – RANDO A PORT-VENDRES D’UNE BAIE A L’AUTRE

(Texte : Marcel ROUILLÉ)

(Photos : Marcel ROUILLÉ et André ROSAT)

 

Distance : 9 km

Dénivelé : 400 m

Durée : 3 h 30 hors pauses

Participants :

Michel BARTOLI dit l’Okapi (voiture)

JL GRACIA dit Patoufet (1/2 Chef du jour)

JP FLAJOLET dit le Cabrit

André ROSAT dit la Fure

Marcel ROUILLÉ dit le Caribou.

 

« UN DÉPART DIGNE DES GENDARMES DE SAINT TROPEZ ET DES PAYSAGES SUBLIMES….. »

 

La matinée s’annonce belle, avec un risque de dégradation à la mi-journée, motif insuffisant pour décourager les VAMBES quasiment au complet.

Notre ami le Lynx est en préparatif pour son périple Londonien, et son forfait n’altère pas la bonne humeur du groupe.

Nous n’avons pas encore démarré de CAN CARIBOU, qu’une agitation anime déjà le quartier.

L’Okapi est à la manœuvre au volant du corbillard de luxe, et la Fure essaie en vain de lui faire comprendre que l’espace est suffisant pour sortir du parking….
 
La FURE guide l'OKAPI.....

Une opération qui durera plusieurs minutes, causant un retard certain pour des VAMBES déterminées.
 
Mais OUI !!!! ça passe.... s'égosille la Fure.

C’est notre ami le Cabrit qui s’acquitte des viennoiseries qui seront dévorées goulûment au pied des vignobles de la Côte Vermeille.
 
 

Rapidement notre Patoufet Chef du jour prend la mesure du groupe avec autorité. Il nous indique qu’il ne faut pas laisser le doute s’installer dans la tronche des trublions.
 
Le recadrage du Chef du jour...

Nous sommes ébahis par la beauté des paysages, et le fort St Elme que nous devons rejoindre semble accompagner le soleil qui inonde délicatement les murettes de schistes qui dessinent le vignoble, et soulignent les courbes de niveau.
 
 

Nous faisons rapidement une belle rencontre, un vigneron Monsieur BES est à l’ouvrage, pour consolider justement une de ses murettes.
 
Le vigneron bâtisseur Monsieur BES...
Et l'attention du groupe...

Il nous expliquera la complexité de ce travail, et l’immense chantier érigé par les vignerons autochtones dès le 9ème siècle, pour canaliser l’eau de ruissellement, et limiter l’érosion.
 
 

Nous prenons conscience de la beauté de cette œuvre, et réalisons combien il faudrait préserver ce trésor….
 
Il faut absolument préserver ce trésor !!!
 
 
 
 

Par une grimpette à travers ce vignoble et ces murettes nous rejoignons le fort St Elme, qui nous offre une splendide vue sur Collioure, la perle de la Côte Vermeille.
 
 
Le fort St ELME....
Nous bénéficions d'une vue plongeante sur Collioure..
 
No coment !!!

Les paysages d’une exceptionnelle beauté, sont magnifiés par les senteurs que nous offrent la garrigue et cette douceur printanière.
 

Après une courte pause hypo, nous dévalons en direction du moulin à vent de Collioure, pour fondre sur le cellier des Dominicains où une halte s’impose pour s’équiper d’un biberon de Collioure rouge « cuvée St Dominique 2016 » qui a obtenu récemment une médaille d’or au concours général agricole de Paris.
 
Le moulin....
 
La cave des Dominicains...
Le Château Royal...
La plage de Port d'AVAIL et le Faubourg....
Le célèbre clocher de Collioure....

Une belle villa et ses jardins en balcon sur la mer....

La deuxième partie de notre parcours va suivre le trait de Côte, une Côte sauvage, rocheuse et très escarpée, qui va nous conduire de criques en criques, jusqu’au Fort de la Mauresque, qui évoque pour Marcel quelques souvenirs nostalgiques.

La plage de l'OLI....

La crique d'EN BAUX....

Montées et descentes dans les criques.... ça use...

L'Okapi tire la langue....

Marcel n’avait jamais mis les pieds dans ce secteur, et pourtant avait souvent entendu son Père Michel parler de la Mauresque pour y avoir été mobilisé lors de l’occupation Allemande (travail obligatoire), pour construire des fortifications visant à se protéger d’un éventuel débarquement allié.



L'anse de la MAURESQUE


Le fort de la MAURESQUE

 

Après ces pensées émues, il faut maintenant rejoindre Port-Vendres, et contourner la dernière anse de notre parcours.

Le petit sentier qui nous conduit à Port-Vendres....

 

C’est à ce moment que Patoufet se plaint d’une hanche douloureuse, et prends un peu de retard, tout en étant couvé par le Cabrit.

Port-Vendres et sa vigie.... La tour de MADELOC.

Nous estimons la distance restante à parcourir, et dans un élan de générosité, l’Okapi et la Fure proposent d’aller récupérer le véhicule, et de venir nous prendre sur le port, Marcel s’occupant de la liaison  entre les deux groupes.

Le point de RDV est fixé, et après une attente de 20 bonnes minutes, voilà que nous apercevons le corbillard avec son passager (la FURE) qui textote un peu de venin, et le conducteur (l’Okapi) qui aurait pu jouer un grand rôle dans « le distrait ». Bref le COCHE passe à 1 m de nous sans nous voir !!!!!

Après quelques péripéties, voilà le groupe reconstitué, et nous pouvons rejoindre notre coin pique-nique qui s’avèrera royal.



 

La flasque est saluée avec enthousiasme, le PERNIL de Patoufet est dévoré, les olives de l’Okapi aspirées, le biberon de Marcel est savouré, et le café du Cabrit est apprécié.



Et maintenant le 1/4 d'heure philosophique de l'Okapi..

Que demande le peuple ?

Et bien finalement un peu plus !!!!

Patoufet (qui a peut-être besoin de notre pardon) propose une halte à Collioure sur le retour.

L’idée est validée, mais avant de quitter les lieux, voici que Seigneur OKAPI attaque son quart d’heure philosophique, sur le thème du TROC.

Après avoir déjà, lors d’une précédente campagne jugé l’inutilité de la langue Catalane ou Française puisque appelée selon lui à disparaître, il se prononce aujourd’hui contre tout acte commercial, y préférant la notion d’échangisme…

OUI mais il faut se garer à Collioure, et là, OKAPI nous gratifie d’un numéro de haut- vol en faisant connaissance avec les horodateurs nouvelle formule.

Le TROC ne marche pas avec l'horodateur...

Alors que Jampy et Marcel sont morts de rire !!!

Sur une belle avenue de Collioure, la FURE gourmande repère un salon pâtissier qui propose la vente de cannelés.


 

Impossible d’y résister et la Fure s’approvisionne de cette excellente gourmandise qu’il nous fera partager….. Quel délice.


L'air dubitatif d'Okapi, après lecture de la composition chiique de sa boisson agrume préférée....

Nous arrivons sur la plage de BORAMAR, et chacun déguste avec les cannelés, sa boisson préférée offerte par Patoufet.

La face EST du Château Royal.

Après encore une belle journée, bien orchestrée par notre Chef du jour, l’Okapi nous ramène à bon port en toute sécurité.

Bien amicalement

Le CARIBOU.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi 9 avril 2018


        LA PETITE VADROUILLE DE VILLEROUGE-TERMENES

Vendredi 23 mars 2018
(Texte: André ROSAT)
(Photos: Marcel ROUILLÉ et André ROSAT)

 

 

-          Distance : 8 km

-          Durée : 3 h

-          Dénivelé : 350 m            

                                                             Participants :

 

                                                                    -  Pierre DELPUECH dit Le LYNX

                                                                     - Marcel ROUILLE dit Le Caribou ( voiture )

                                                                     - André ROSAT dit La Fura ( Chef du  jour)

 

 

 

   En l’absence de l’Okapi, du Cabrit et de Patoufet, c’est vers 8 h Can Caribou, que se retrouvent nos trois Mousquetaires gonflés à bloc et super motivés aujourd’hui sans les boulets.

 

   C’est Marcelou qui véhicule sobrement, après notre rituelle halte aux Vendanges des Saveurs. Peu avant Tuchan, nous profitons d’un chouette belvédère avec sa table d’orientation, pour admirer par ce temps ensoleillé et lumineux la chaine du Canigou puis des Madres bien enneigés au Sud et au Nord le puissant Château d’Aguilar en cours de restauration.
 
 
Superbe Canigou...

Du promontoire avant Tuchan, une vue sur le village de Paziols et la chaîne des Pyrénées côté sud.


Côté Nord, le Château d'AGUILAR....
 

    Arrivés au parking de l’entrée de Villerouge-Termenès, chacun s’apunte et se revitalise des bonnes viennoiseries offertes par la Fura, qui sera en outre Chef du jour puisqu’il l’a souhaité ainsi.
 
 
Le moment apprécié des viennoiseries...


 

  Et c’est le départ vers 9 h et quart. Nous empruntons d’abord le circuit de Guilhem Bélibaste balisé par des blasons métalliques fixés sur les pavés du village et agrémenté de nombreux panneaux explicatifs contant la geste dudit Guilhem le parfait, dernier cathare occitan.
 
 
Les blasons métalliques nous guident dans les rues du village....
 
 
Le cimetière et l'Eglise de Villerouge...
 
 
Le splendide Château de Villerouge-Termenes appartenait de 1110 à 1789 aux puissants archevêques de Narbonne.


 

    Après être passé devant le Château de Villerouge datant du  XIII° -XIV° siècle  et avoir franchi un vieux pont, nous sortons du village par une côte pour parvenir au sommet d’une butte ou subsistent les vestiges d’un ancien moulin à vent.
 
 

 


 Marcel et Pierre dans les ruelles de Villerouge...

 
 
 
Près des ruines d'un moulin à vent, une plantation de chênes truffier, sur un sol calcaire qui leur convient.

 
Les ruines du moulin !!!! et devant le moulin....
 

    Bifurquant vers l’ouest, nous grimpons au cœur du géosite en suivant une mono-trace à travers les formations géologiques de ce secteur du crétacé-tertiaire. Comme nous l’avions constaté lors de nos périples du côté d’Albas, du fait de l’affaissement du plateau du Mouthounet, les marnes rouges et les calcaires lacustres ont envahi ce versant de Villerouge. L’érosion naturelle a ensuite sculpté l’ensemble offrant un panel de couleurs vives tranchant avec une végétation assez abondante.

 

 

      Après jonction avec une piste puis une portion du GR6 , nous atteignons le sommet du géosite  qui offre à nos yeux une belle vue d’ensemble du territoire du Termenès.

 

 
 

    L’ascension se poursuit jusqu’à un col ou nous quittons la piste pour un sentier qui monte progressivement sur la Serre Labadie au sommet arrondi duquel nous profitons d’un magnifique panorama sur une grande partie des Corbières de la côte narbonnaise jusqu’aux Pyrénées. Nous y envisageons la pause hypo mais le vent au sommet s’avère assez violent et plutôt frais aussi optons nous pour une descente jusqu’à un col ou se trouve la Chapelle St Martin.



Pierre et André à la Chapelle St Martin....


 

    La Chapelle elle-même présente un état correct mais à l’intérieur l’autel s’avère totalement ruiné. C’est donc vers 10 h 45 la pause bienvenue au raparou avec son lot de boisson et fruits secs  régénérants.
 
Intérieur délabré......
 
 
 
Un joli coin pour la pause hypo...

 

     Délaissant ensuite le G.R6, nous descendons plein sud pour atteindre une piste carrossable  desservant un grand mas. Avant de l’atteindre, nous plongeons à main gauche vers le ravin. Après avoir traversé une chênaie, le sentier plus abrupt nous verra faire une petite erreur vite rattrapée pour atteindre le lit du ravin sans écoulement d’eau ce jour malgré les pluies récentes.

 
Passage rocailleux....
 

     Nous regrimpons alors après une confluence sur la terrasse, rive droite et c’est ensuite une montée abrupte parmi les genets, des marches venant ça et la aider à la progression pour sortir du ravin.

 

 

   Après un faux plat,  il nous faut redescendre maintenant l’équivalent de la grimpette précédente toujours bien raide et par endroits très glissante.

 
  De nouveau au fond d’un ravin, nous obliquons plein nord par un sentier en dévers assez pénible qui  mène à une large piste nous

conduisant rapidement à la Chapelle Notre-Dame. Comme il est midi et demie et que nos estomacs commencent à nous tarauder, nous choisissons  ce site sympathique pour accueillir nos frugales agapes.

 
Arrivée à la Chapelle Notre Dame....


 

     La culture passant avant tout, nous commençons par visiter l’intérieur de la Chapelle parfaitement restaurée avec son  chœur copieusement fleuri. Puis nous nous installons sur un banc providentiel adossé au mur extérieur côté sud de l’édifice donc plein soleil et bien à l’abri de la tramontane. Un second banc fera office de table.

 

 

  La sainte flasque prestement dégainée, nous trinquons à la santé des absents faisant, une nouvelle fois , le vibrant constat de notre félicité et de notre immense privilège  de pouvoir jouir en  cette belle journée des merveilles de dame nature.

 
Les VAMBES souveraines el repetell del sol !!!!


Bon d'accord.... Nous ne sommes pas les Rois du selfie, mais nous restons les Rois de la Rando !!!! 

   Le repas sera joyeusement  avalé, bien évidemment ponctué de quelques affectueux coups de griffes à l’endroit de nos pauvres compagnons restés à la civilisation. Et tant pis pour le jambon de Patoufet et le café de Jampy ou de l’Okapi : nous ferons sans !

  

    Les meilleures choses ayant une fin, nous reprenons vers 13 h 30 nos sacs à dos, franchissons un gué en béton puis remontons tranquillement par la chaussée submersible jusqu’à Villerouge ou nous attend son magnifique château médiéval d’architecture militaire avec ses quatre tours rondes. Malheureusement, nous sommes encore en hiver et le château n’est pas visitable durant la semaine.

 


 Une FURE ENFURADADE....

 

    Depuis la cour intérieure et laissant à notre droite une rôtisserie médiévale également close, nous empruntons la poterne qui mène à la façade sud et à son escalier de bois conduisant au ruisseau franchi ce matin même.

 

 L'église de Villerouge Termenes....

   Nous remontons vers l’église , elle aussi « tancada », jouxtée par le vieux cimetière du village puis regagnons le parking et la Daaacia du chef suprême. Agréable moment où chacun se met à l’aise avant de prendre la direction de Féllines-Termenès.

 

 


  La Rando est terminée....

Et maintenant direction Félines-Termenès pour un moment de recueillement.



Garés sur la placette de l’église, nous gagnons le vieux cimetière en espaliers pour trouver facilement la tombe Taillant-Peyre ou reposent les cendres de Pierre Parisé, le père de Marie Berseille, notre excellentissime secrétaire de l’ACPV, à laquelle nous adressons un amical MMS.


 







     Après un instant de recueillement, nous aurons la chance de pouvoir visiter la très belle église de Féllines grâce à un sympathique voisin , protégé par deux énormes Patous, en possession de la grosse clef de l’édifice.







 


 

   Sur le chemin du retour, à l’invitation du Lynx toujours aussi malinx, nous faisons une petite pause dans un bistrot de Tuchan, histoire de se recharger en sels minéraux en sirotant délicatement une petite mousse bien méritée.

 

 

   Le trajet retour effectué en passant par Vingrau sera une formalité pour le Caribou qui nous ramène pénardement  à l’écurie peu avant    16 h ce qui va nous laisser tout loisir pour nous préparer physiquement et mentalement au match décisif de la soirée entre l’USAP et Angoulème.

 

    Voilà encore messeigneurs une magnifique et agréable journée.

    A tout bientôt pour de nouvelles aventures.

 

    Amicalement.

 

               

                        La Fura


NB: Les commentaires sous les photos sont de Marcel.