samedi 25 mars 2017


Vendredi 3 Mars 2017- Rando de la grande

boucle   du   VERDOUBLE 1ère partie.

                      Texte : Michel BARTOLI

 

                    Photos : André ROSAT et Marcel ROUILLE

 

 

 

 

 

 

Distance : 17, 5 Km  très raccourcie devenue 6 ou 7 km .

 

Durée  :    3 heures au train de Sénateurs

 

Dénivelé :  Au moins 100m !

 

PARTICIPANTS : André ROSAT dit La FURE (voiture)

 

                             Marcel ROUILLE dit Le CARIBOU (viennoiseries )

 

                             Pierre DELPUECH dit le LYNX

 

                             Jean -Louis GARCIA dit PATOUFET

 

                             Michel  BARTOLI dit L’OKAPI (chef du jour )

 

 

 

      La  Rando de reprise pour les éclopés

 

Vous l’aurez compris, avec ce titre peu flatteur , il s’agissait d’une rando de reprise à la difficulté rendue volontairement « plutôt facile ».

En effet, l’Un réhabituait un genou défaillant à marcher après un arrêt de trois semaines, tandis que l’Autre hésitait à forcer sur son abdomen fraîchement recousu .

Comme à l’accoutumé, les participants se retrouvent chez  nôtre Caribou à l’heure convenue .

Immédiatement , la Faculté (médicale) en la personne de La Fure, propose un traitement anti inflammatoire en vue de prévenir une éventuelle douleur qui pourrait re-surgir durant notre parcours .

Merci Ginou pour ces comprimés .

Nous voilà partis en direction de Tautavel sans oublier de passer chez Victor et Chantal pour récupérer les viennoiseries traditionnelles.

Sur le voyage aller, pas de surprise, le temps est moyennement couvert et le Canigou a revêtu sa robe de brumes matinales .Le thermomètre de la voiture affiche 7°C .

 

Presque arrivés sur place, le cerveau du chef est en ébullition . Soudain l’idée lumineuse, jaillit d’un trait . Comme il faut bien garer la voiture, le seul endroit possible est évidemment le parking de la coopérative……et puis ,qui dit coopé, dit  Francine ,………. Alors, si on allait à son casote .

Tandis que la coopée est fermée, on pourrait aller acheter des botifarra qu’on ferait griller puis on reviendrait pour prendre une quille -biberon ,histoire de faire couler la grillade .

Et en plus, ça permet de laisser le pique-nique dans la voiture .

 

Les "BOTIFARES" sont dans le sac !!!

Il n’en fallait pas plus pour mettre d’accord toutes les Vambes .

Se retrouver autour d’une bonne bouffe, tout est dit .

Nous avalons à la hâte les viennoiseries offertes par Marcel et

procédons à un premier passage à l’épicerie PROXI, puis, retour à la case départ pour garer la voiture avec un allègement de nos sacs à dos .

 

Après l'approvisionnement des BOTIFARES, nous pouvons déguster les viennoiseries.
 

Ça y est, nous sommes partis, et bien que connaissant le territoire, mal partis . Penser au déjeuner , supprime en nous toute lucidité .

Suivre la direction de Vingrau sur 100m, depuis la cave,  pour tourner à droite dans la rue J. Badia, nous est problèmatique .

Heureusement, l’ami La fure, va examiner un nom de rue sur un poteau indicateur un peu en  retrait de la route . Sa témérité est récompensée: Il a trouvé le Cami de Coum Rey que nous devons emprunter .

Le chemin grimpe au dessus des vignes et bientôt se transforme en piste .
 
 

Nous longeons la pinède pour la dépasser et retrouver la route à un premier carrefour.

Nous la poursuivons sur notre droite toujours en montant pour accéder à un second carrefour, et ensuite  parvenir à son terme .

Nous arrivons sur la piste ,dominés par les falaises du Serrat de la Narède. Ce n’est pas là le point  le plus mémorable .
 
 
Vue sur la partie orientale du cirque de TAUTAVEL - VINGRAU.

Le fait majeur de la rando se situe pourtant bien là . Car la rando est en fait un pèlerinage déguisé . Oui, si vous m’en croyez, nous quittons le chemin balisé, mieux, nous outrepassons une croix jaune !

Mais…….., c’est pour mieux  accéder au GRAAL : la parcelle de vigne de notre Caribou; dont le casote mal en point, sera bientôt restauré dans toute sa splendeur .Nous nous recueillons un moment.

 



Après ce moment de recueillement,  nous descendons au bas du vignoble de Marcel et retrouvons un des « chante-gosiers » en plein boulot, qui taille la vigne . Après une petite discussion, nous reprenons notre route parfois  ombragée par des pins d’Alep . Nous descendons ainsi jusqu’à la D9 et nous dirigeons vers les gorges du Gouleyrous .
 
Avec les dernières pluies, l'accès aux gorges nous oblige à jouer aux équilibristes.

 

Nous poussons une pointe jusqu’au plan d’eau histoire

-de faire notre pause hypo.
 
Lepaysage des GOULEYROUS est toujours splendide.
 
Nous en profitons pour faire la pause hypo.

-d’attendre notre Patoufet , qui était retourné chercher le bâton de marche oublié par notre Lynx convalescent .

A l’entrée du site , nous trouvons un conducteur bloqué derrière la barrière. Il avait dû dormir sur place et se faire piéger le lendemain.

Tant pis pour lui.

 La pause nous laisse aussi admirer des escaladeurs entrain de gravir le flanc des gorges. Quelle santé ! c’est beau d’être jeunes et sportifs.
 
 

Nous repartons, franchissons le pont sur le Verdouble et suivons la route du vignoble .

Une fois dans ce vignoble, notre éminent oenologue nous fait remarquer son aspect résultat de la révolution industrielle.
 
 

Cette rive du Verdouble, plane,  est essentiellement travaillée avec des engins mécaniques; de plus, la terre très alluvionnaire est

très humide en raison de  la proximité de la rivière .

Pour la qualité gustative du vin qui en résulte, rien à voir avec celle argile-calcaire  de l’autre rive caillouteuse plutôt pentue, abritée par les falaises et travaillée plus artisanalement, à la main .    

 

Tautavel, le Château, et la Torre del far.


Nous continuons droit devant nous pour arriver, enfin dirons certains ,au carrefour qui sépare la troupe .

Les uns (2) se dirigent vers le casote de «Françine « tandis que les autres (3) vont chercher la voiture et les victuailles .
 
Pour le canal du midi, c'est au seuil de Naurouze que les eaux se partagent vers l'océan ou la méditerranée.
Ici, c'est le point 6 et les Vambes se séparent: les uns vers le casot (Lynx et Patoufet), les autres vers Tautavel pour récupérer véhicule et victuailles (Fure, Okapi et Caribou).
 

Tout est calculé ,pensé, anticipé  chez les Vambes,il s’agit d’un sujet sérieux: une grillade . Les uns préparent le feu et les autres ramènent la voiture et le contenu de son coffre .

Voiture récupérée, la cave est fermée, il est 12h passées . Qu’importe, la bouteille sera prise chez Proxi, et pour parfaire la grillade, des toasts au roquefort s’imposent. Inutile de rajouter qu’un morceau de polystyrène moisi faisant office de …..est bien sûr à bannir.(pas de rappel de  mauvais souvenir ) .Chez Proxi, ça c’est du roquefort!

Ainsi achalandés, nous remontons au casote,et pour laissé plus de temps  aux épuisés de la rando de faire de la braise nous faisons un détour par chez le ferronnier coutelier de Tautavel pour faire  plaisir à la Fure à  propos d’un étui en cuir qu’il voudrait acquérir.

Arrivés au casote, les mains pleines, quel désappointement !

Le feu n’est pas préparé . Dur, dur, de trouver un appui solidaire pour la mise à feu du boudin .
 
La joyeuse équipe attend que braise se fasse !!!

« On n’a pas trouvé de petit bois,on a mis plus longtemps que vous en voiture pour monter à pied la côte qui mène au casote,  on n’a pas trouvé de sarments , on n’a pas voulu démunir Françine, Tu devais nous téléphoner pour nous prévenir…….etc…etc … »

Que des bonnes excuses en somme ; enfin, ceux sont des Vambes .

 Nous déballons les sacs sur la table ,sous le nouveau super -auvent de Françine ,sortons les derniers achats , le filarot, le pique-nique et préparons le feu.

Là, ça y est, l’objectif principal de cette journée est sûrement atteint.
 
Et voila le boulot....
Patoufet s'éclate....

Les vannes amicales, justifiées ou non, sont distribuées . L’ambiance est à son comble . Quel beau métier la retraite , si elle n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer. 
 




 

Pour clore le tout, La Fure nous régale avec ses toasts au roquefort qui selon lui , manquent de crème au banyuls; mais bien accompagnés du rouge des « 3 vallées « .
 
La FURE nous a préparé le roquefort sur la braise....
 

Alors sois rassuré, La Fure même sans crème, un vrai moment de pur bonheur. Bravo l’artiste !
 
La FURE savoure le roquefort sur le pain grillé !!!

Rien à rajouter, sinon dommage pour ceux qui n’aiment pas le fromage . Ils ne savent pas ce qu’ils perdent.

 

Voilà, bien qu’ayant profité de cette journée ,de l’endroit ,des plaisirs de la bouffe,  des potes, de la nature. Caribou nous offre une dernière cerise sur le gâteau .

Redescendant sur Tautavel nous nous  arrêtons  chez « Chemin Faisant ».pour voir une curiosité en plein milieu du vignoble . Une nappe d’eau souterraine à laquelle on accède par des escaliers .

D’après son collègue viticulteur, il s’agirait d’un vestige de therme gallo-romain; il l’a toujours connu comme ça . Bizarre, bizarre.

Pas facile à trouver parmi les ceps de vigne . Ce sera Patoufet qui

le découvrira .Rien d’étonnant puisque notre ami, de son propre aveu, ne peut se passer d’eau (quand il s’agit de se baigner ).Ah, si c’était une piscine magique !
 
Un puits au milieu des vignes....
 
 
On y accède par un escalier profond que l'eau affleure...

Petite dégustation avant de quitter Tautavel....
 

Nous remontons en voiture , et pour ne pas rompre la tradition faisons une halte au bistrot d’Estagel. Merci Pierre Le Lynx .

 

Et petit arrêt à la Patrie d'ARAGO.


Mais, il faut bien se séparer. De retour à Villelongue, chacun retrouvera son véhicule ,non sans avoir été désaltérés par notre Caribou.Merci Caribou .

 

Encore un dernier merci à notre La fure mais pour son véhiculage cette fois .
 
L'OKAPI 1er
 

lundi 6 mars 2017


VENDREDI 17 FEVRIER 2017-RANDO MASSIF DE LA CLAPE 2

               LE TOUR DU COFFRE DE PECH REDON

 

                        (Texte : Marcel ROUILLÉ)

         (Photos : André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 11 km

Durée : 3 h

Dénivelé : 240 m

 

Participants : JL GRACIA dit Patoufet (Chef du jour)

                         JP FLAJOLET dit le Cabrit

                         André ROSAT dit la Fure

                         Marcel ROUILLÉ dit le Caribou (voiture).

« LE LIEVRE OU LE RENARD SELON LES VAMBES »

 

Absent la semaine dernière, Patoufet se plaint de ne pas avoir essayé le DACCCIA du Caribou.

Nous voilà donc partis pour réaliser la 2ème partie du Massif de la Clape, pour un départ au pied du Château de l’Hospitalet, Haut- lieu viticole magique, bien connu de Marcel.

Les viennoiseries offertes par Patoufet sont appréciées devant le Château, et à 9 h 20 nous démarrons notre randonnée.
 
 

Patoufet, est nommé Chef du jour, et c’est une tradition chaque fois qu’une sortie est jugée festive.

Etudiant le topo-guide de Monsieur LEVILLAIN, il s’étonne en « ROUMAGAN » de partir dans le sens opposé au restaurant de l’Hospitalet.
 
Patoufet rechigne sous les rires de ses comparses.

Perturbé par ce contretemps, il va d’entrée nous induire en erreur, et c’est avec une perte de temps de 20 mn que nous rebroussons chemin, pour retrouver le point 2.
Grande performance de Patoufet, qui arrive à se perdre dans les vignes...

Au point 3, nouvelle erreur, et il a fallu toute l’indulgence du Chef suprême, pour ne pas destituer le Chef du jour, qui essaie de trouver quelques misérables excuses liées à sa vue basse.

Remis sur le droit chemin par la Fure vigilante qui avait senti le piège, nous progressons maintenant au cœur d’une épaisse garrigue de genévriers, de buplèvres et de chênes kermès.
Le Caribou repère un bassin de retenue d'eau, certainement venue du Pech Redon lors des pluies, et qui servait peut-être pour l'alimentation en eau du potager de l'Hospitalet !!!

Quelques postes de chasse avec miradors, attestent de la présence de gros gibiers.
 
Il ne faut pas chercher très loin, le gros gibier est à nos pieds (n'est-ce pas Cabrit et Patoufet) !!!
Du haut du mirador, nous distinguons le Canigou enneigé.

Nous retrouvons une piste qui nous conduit au Domaine du Pech Redon, au pied du Mont éponyme, que nous allons contourner.
Le PECH REDON.

Mais avant, c’est l’heure de la pause hypo, et le moment du règlement de comptes sur le niveau de responsabilités.
 
Nous avons trouvé un joli coin pour la pause hypo savoure Patoufet qui cherche à faire pardonner son erreur...
Selon ses habitudes, la FURE fait le tour du propriétaire....
Pendant que Cabrit, Patoufet et Caribou se restaurent.

Un petit quart d’heure suffira pour laver notre linge sale, et nous voilà partis sur une longue piste avec de nombreux lacets, ce qui signifie qu’elle est montante.
Stressé par ses erreurs matinales, Patoufet se concentre sur le topo-guide.
Il ne se trompera plus de la journée.

C’est la dose de souffrance qu’il faut accepter pour que la nature dévoile de magnifiques panoramas sur tout le versant oriental du Massif de la Clape.

Nous sommes au pied de la vigie incendie, et avons vue plongeante sur le cordon littoral, St Pierre sur mer, Gruissan, les marais salants et les falaises de Leucate.
La vigie est en vue.
Les paysages sont superbes....

Nous prenons le temps nécessaire pour apprécier la qualité de ces paysages, et depuis la vigie, nous allons longer le haut des falaises (non sécurisées, attention danger), qui nous autoriseront une vue sur le Mont St Clair et Sète.
Nous longeons les falaises...
Belle vue sur les étangs...
Et les salins de Gruissan...
Ainsi que des belles parcelles de vigne au cœur de la CLAPE.

Par une descente un peu chaotique, nous nous retrouvons à l’opposé du Pech Redon que nous avons contourné.
LE PECH REDON.

Nous surplombons maintenant le Château de l’Hospitalet, et la tâche délicate du Chef du jour notre ami Patoufet sera de trouver le coin pique-nique.
 
Le Château de l'HOSPITALET.

Un pique-nique qui nous sortira de l’ordinaire, puisque notre ami le CABRIT, en dette d’un pari perdu il y a 6 mois, s’acquitte enfin de son « DÛ », et nous présente un magnifique foie gras des Landes, et une belle bouteille de Rivesaltes ambré d’Arnaud de Villeneuve pour l’accompagner.
 
Aucun doute, la vie est belle !!!!


C'est en haut de ce sentier que va apparaître l'intrus, source de discorde..

C’est le moment choisi, par un intrus, qui peut-être flairant le bon coup, pointe son museau en haut du sentier.

Les 4 Vambes le surprennent, mais personne n’a le réflexe de le photographier.

A distance de 70 m  environ, les Vambes dotées d’une vue basse vont attaquer un débat qui durera sur la longueur du pique-nique et au-delà.

Le fond du débat est terrifiant : Il s’agissait de savoir si l’intrus était un lièvre ou un renard.

André et Jean Louis ont voté pour un lièvre, alors que Marcel et Jean Pierre ce sont prononcés pour un jeune renard.
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je te dis que c'est un renard dit le Caribou en colère....
Mais non répond Patoufet, c'est un lièvre....Non moins en colère.
 
 
Incapables de se départager, nous nous sommes mis d’accord sur l’entame du foie gras, qui s’est avéré délicieux, et même le mariage réussi avec le Rivesaltes Ambré, n’a pas permis l’accord des deux équipes.
 
 
Regardez: Jean Louis a retrouvé le sourire et dévore des yeux.....
Le reste du foie gras.... Basta, le Lynx et l'Okapi n'en auront pas !!!

Le pique-nique bat son plein, et lorsqu’un vététiste, ou autre randonneur nous croisent, nous les interrogeons sans succès sur la faune qui fréquente ce coin.
Devant notre insistance à prendre parti, le vététiste a préféré s'enfuir...
 

 
Le renard et le lièvre peuvent bien rigoler.... Pauvres Vambes incapables de les différencier....
Remarquez, peut-être que le LYNX et l'OKAPI absents ce jour, auraient vu une chèvre !!!!

Ne nous énervons pas prône Marcel, qui invite le groupe à visiter le caveau de l’Hospitalet, et la rencontre avec Richard PLANAS (Directeur de tous les Domaines Gérard BERTRAND) qui nous organise une dégustation spontanée, ainsi que la projection d’un magnifique film qui retrace le parcours des Vins Gérard Bertrand.
 
Dégustation servie par un jeune sommelier Irlandais, et une jeune sommelière de Bise Minervois.
Les Vambes bien installées dans la salle de projection.
Le joli caveau....
 
Et la collection "LEGEND VINTAGE" de 1875 à 1977 conçue par Gérard BERTRAND, et pour laquelle Marcel a activement participé à la recherche de ces trésors.

Que du bonheur, et c’est ainsi que se termine cette randonnée placée sous le signe de la convivialité, de la festivité, de l’amitié, mais aussi de l’imagination et de l’illusion.

Retour assuré et sécurisé par le Caribou, qui a loupé la sortie de Leucate, perturbé par la discussion qui reprenait de plus belle sur l’identité de l’intrus !!!

 

Bien amicalement

Marcel ROUILLÉ.

 

NB : 3 semaines après cette épopée, la fable du Lièvre et du Renard, n’est toujours pas terminée.