mercredi 21 septembre 2016


VENDREDI 2 SEPT 2016 – RANDO DANS LE PAYS DE SAULT A BELFORT SUR REBENTY.

 

(TEXTE ET PHOTOS : Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 6 km

Durée : 2 h 30

Dénivelé : 260 m

PARTICIPANTS : Michel BARTOLI  dit l’OKAPI (voiture)

                             JP FLAJOLET dit le CABRIT (voiture)

                             Pierre DELPUECH dit le LYNX

                             JL GRACIA dit PATOUFET

                             Jo GIRONELLA

                             Marcel ROUILLÉ dit le CARIBOU

 

UNE RANDO SOUS CONDITIONS !!!

 

En cette période caniculaire, il était essentiel de proposer une rando où l’option fraîcheur serait prioritaire.

Il fallait également un dénivelé de faible amplitude, pour ne pas décourager les VAMBES en situation de reprise.

C’est donc vers le Pays de Sault et la magnifique vallée du Rébenty, que Marcel a orienté son choix.

Ce parcours est réputé pour la fraîcheur des sous-bois de hêtres et de sapins, et agrémenté par la bordure de la ripisylve du Rébenty.

Belfort-sur-Rébenty n’est pas la porte à côté, nous quittons Villelongue à 7 h 15, et après une pause- café à St Paul, nous sommes au départ de la rando à 9 h 20.

Le groupe est anxieux car le topo-guide est resté au 35 rue St Sébastien, et évidemment personne ne s’en est préoccupé.

Heureusement, nous n’avons pas oublié les viennoiseries offertes par le Lynx.
 
 
 

Les VAMBES s’inquiètent parce qu’elles se perdent régulièrement avec un topo-guide, alors imaginez…. SANS !!!

Les gens du Pays de Sault sont sérieux, et un plan de la RANDO « LE TOUR DE LA SEILLETTE » est affiché au point de départ.



Belfort-sur-Rébenty a été un village prospère et comptait jusqu’à 153 âmes en 1831. Aujourd’hui on compte 30 habitants, et une scierie qui est la dernière du Pays de Sault, qui en comptait une dizaine.

Belfort se situe depuis le traité des Pyrénées en 1659 sur le tracé du « chemin VAUBAN », et permettait de rallier la forteresse de Mont-Louis.

Dès le départ, nous traversons le Rébenty, et empruntons un sentier d’une fraîcheur extraordinaire.
 
Le REBENTY...
 
Un sentier qui respire la fraîcheur....

Une montée un peu raide, nous amène vers le hameau de CAILLENS que nous atteignons à 11 h.
L'eau ruisselle partout ...
 
Arrivée au hameau de CAILLENS...
C'est dans ce hameau que notre ami Jean CALVEL est né....
Patoufet fait le tour du hameau...

Nous rencontrons autour d’une balançoire, un autochtone avec trois enfants qui visiblement n’ont pas fait la rentrée scolaire !!!!
 
 

Une discussion s’engage, et ce Monsieur nous indique que ce hameau fait partie de la commune de Rodome.

Justement, c’est à Rodome qu’a grandi l’ami de Marcel (Jean CALVEL) qui a fait la campagne scolaire de Castelnaudary dans le début des années 60 en compagnie de Roger et Marcel.

Evidemment, ce Monsieur a connu la famille CALVEL, et nous confirme même que notre ami Jean est le dernier des mohicans né au Hameau de Caillens !!!! Quand on dit que le monde est petit !!!

Bon le temps passe, il est 11 h 15 et il faut reprendre la Rando.
JP et Michel au cœur de la forêt...
Des arbres qui dépassent les 20 m...


Après le lieu-dit « La GENEBRIERE », nous traversons une Hêtraie-sapinière, qui nous conduit au ruisseau de ROMANIS, que nous longeons, en bénéficiant toujours de la même fraîcheur.
 
La forêt noire ? Non, le Pays de SAULT...

A 12 h 15, nous sommes à l’aire de pique-nique qui jouxte le village, en bordure du Rebenty.

De belles tables sont à disposition, et aussi un barbecue avec une réserve de bois !!!! Nous apprécions la qualité de cet accueil, digne du Pays de SAULT !!!!

C’est pour nous, le moment sacré du pique-nique, et nous levons le verre à la santé des absents.
 
 
Il semblerait même que le CABRIT et l'OKAPI narguent la Fure Burlanère...
sur le thème du foie gras !!!

Nous décidons d’aller boire le café à ESPEZEL, où « Petit Louis (un ancien de Castelnaudary) dirige depuis de nombreuses années le Relais du Pays de Sault (restaurant et gîte).
Le joli lavoir d'ESPEZEL...
 
Et l'auberge de Petit Louis...

Avec la route, nous retrouvons la canicule, et à la demande générale, nous passons à QUILLAN pour savourer un bon demi, bien frais, et pour notre ami l’OKAPI le traditionnel SCHEEPES AGRUME.
Les rafraichissements très appréciés offerts par Joachim.
 

C’est en toute sécurité que Michel et Jean-Pierre nous ont ramené au bercail.

Bien amicalement

Marcel.

 

 

 

 

 

 

                        

 

lundi 12 septembre 2016


VENDREDI  26 AOUT 2016         RANDO AUTOUR DU TRAIN JAUNE

DANS LE HAUT CONFLENT.

 

(TEXTE : Michel BARTOLI)

 

(Photos : André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)

 

 

 

Distance : une dizaine de Kilomètres

 

Temps du circuit (sans les pauses) : 2 h 55

 

Dénivelé : 461 m

 

 Ces données sont authentifiées par notre vérificateur patenté LE LYNX .

 

 

 

PARTICIPANTS : Pierre DELPUECH dit Le LYNX

                                 

                                 Marcel ROUILLE dit Le CARIBOU (photos )

 

                                 Jean-Louis  GRACIA  dit PATOUFET(voiture)

 

                                 André ROSAT  dit La FURE burlanère  (photos )

 

                                 Jo GIRONELLA (voiture )

 

                                 Michel BARTOLI  dit L’OKAPI (chef du jour et rédacteur )

 

 

        LA  RANDO DES SUPERLATIFS ou LA GRANDE ECLATE

 

 

C’est ce vendredi 26/08/2016 que les randos reprennent . Il était temps !

Certaines Vambes étaient chargées de gardiennage , d’autres de bricolage , d’autres de préoccupation familiales…….

Et c’eut été mal connaître notre chef suprême que de s’imaginer reprendre nos activités avec une rando sans piment.

Car………..OUI les gars, pour l’occasion , le Caribou nous a concocté une rando dont lui seul a le secret et qu’il faut bien qualifier. (ou même qualifier bien ).

Votre rédacteur ne trouve pas d’autres « adjectifs- qualificatifs »  que ceux d’immémorable et d’inénarrable pour remercier l’auteur de cette rando-cadeau . 

Cependant , le compte-rendu doit être écrit . La Tache s’avère donc délicate .…..

Compte-tenu du nombre de participants et de notre volonté de confort ,  nous prenons  deux voitures .

Nous partons de chez Le Caribou ; tout le monde présent à l’heure dite 7h15; car en effet, nous sommes tenus de respecter certains horaires.

Nous n’oublions pas de faire halte chez Chantal et Victor pour l’achat traditionnel de pain et de viennoiseries .Cette fois , nos remerciements vont à La Fure .  

 Nous voilà donc partis de Villelongue pour atteindre Villefranche où nous laissons les voitures . Oui, mais pas n’importe où , sur le parking de la gare ferroviaire du petit train jaune .
 
Il ne fait pas très chaud sur le quai de la gare....
 
Le fameux train jaune se met en place, et il faut être bien positionné pour assurer une place dans le wagon découvert...
 
 

Marcel en organisateur prévoyant s’est chargé de réserver nos places et nous sommes parmi les premiers arrivants pour pouvoir monter dans le wagon découvert ,prendre un plein bol d’air, et admirer les vues à vous couper le souffle .

Nous engloutissons les viennoiseries à la gare et  sommes même en avance sur l’horaire de  départ du train . A cet instant, Marcel craint pour la photo  du concours de l’ ICV . Il veut être pris en photo aux commandes du train jaune (et rouge) vêtu du tee-shirt jaune de l’ICV et de son serre-tête rouge .

Il faut absolument être raccord « sang et or » pour avoir une chance de l’emporter …….et ce conducteur qui n’arrive pas…..

Soudain ,au fond du quai, la silhouette espérée se dessine . Nous allons à sa rencontre et Marcel obtient l’autorisation de passer aux commandes pour poser .

 

Et voilà Marcel qui a pris les commandes du train jaune.....



Tous les photographes sont là ! Les flashes crépitent ! Marcel passe le visage par la fenêtre , Marcel fait des signes , Marcel sourit  avec et sans bandeau…..Quelle star notre Caribou ! Si avec tout ça il ne ressort pas

vainqueur du grand concours ICV…
 
 

 

Mais , retour à la réalité : « Monsieur il faut descendre ,nous sommes maintenant en retard »  s’exclame le vrai conducteur du train jaune.

Aussitôt, nous nous exécutons et rejoignons notre wagon découvert.

 

 

Pierre le LYNX est transi.... Il n'a pas du passer une bonne nuit !!!

Pendant ce temps, Marcel fait une blagounette à Michel....
 

Au coup de sifflet le train part .Il va nous mener jusqu’à Mont-Louis - la Cabanasse  . Nous apercevons les villages de Serdinya , Joncet, Olette , Cavaneilles-les-bains,puis  tout en hauteur Nyer, Thues , Fontpédrouse ,et Planès ,tandis que de temps en temps, le train s’arrête dans leur gare ,quand elle n’est pas désaffectée .


Olette....


 
 L'établissement de santé de THUES LES BAINS..

 

 Les ruines du relais de l'INFANTE, où jadis les couples illégitimes s'accoquinaient !!!


 
L'entrée des gorges de la Carança...


 On va franchir le pont SÉJOURNÉ.

 
Le début du PAILLAT....


 Des beaux paysages se dévoilent....

Traversée du pont GISCLARD...
Arrivée à la gare de Mont-Louis La Cabanasse.

C'est ici que démarre notre rando...

Nous sommes ainsi au début de notre randonnée qui est réputée « à faire en famille » enfants et séniors compris . Donc , « Nickel » pour une reprise .

Nous sortons de la gare et empruntons la route située derrière qui fait face au Cambre d’Aze .Il est 10 h30 .

Sur la droite nous passons sous la voie ferrée pour rejoindre le centre du village. Notre regard est attiré par une banderole qui soutient Camille Lacourt , le nageur olympique :C’est  l’enfant du pays .Puis , nous tournons à gauche et prenons une petite route goudronnée durant 15 min .

 A la vue de la station d’épuration, nous suivons un chemin ,sur nôtre gauche, qui longe la voie ferrée.,et passe  sous un viaduc ferroviaire .

Nous suivons des sentiers frais et ombragés...

Le sentier est très ombragé dans un vallon encaissé ,protégé sans doute du vent et du froid , quand il y en a . Nous, nous avons un super beau temps , pas un nuage ,un ciel bleu azur et nous atteignons alors  15 minutes plus tard  un balcon qui domine la Têt.

En arrière plan, le magnifique col MITJA...

Une fraîcheur bien agréable...

La Têt..

On discutaille !!!

 

Nous traversons un amoncellement de rochers ainsi qu’un petit bois de hêtres pour ensuite passer sur un pont métallique au dessus d’un ruisseau alimentant la Têt .

Nous poursuivons sur ce sentier très agréable , bien large , pavé de pierres plates ,qui va nous offrir une vue splendide du pont Gisclard, construit en 1901, l’ancêtre  du pont de Millau.

Nous allons tourner autour du pont GISCLARD un long moment.... (Michel et André).

 11h 45 : Nous arrivons ainsi au village de la Cassagne . Nous le traversons

 

pour trouver à sa sortie un « plat herbeux ». Sur la droite, nous prenons un raidillon balisé en jaune qui nous conduit  à un sentier .


La fure n'a pas que du venin, il a aussi ses moments romantiques (Photo La Fure).

Au début , il est difficile mais très vite il devient praticable ,muni de marches en rondins de bois et balisé .

Nous traversons alors des sous-bois pour parvenir sur un pont de pierres au dessus de la Têt (altitude :1400m ), puis remontons sur la droite en longeant le torrent, abrités par les hêtres et les érables .Trop belle cette rando !

Jo sur le pont de pierre...

Le sentier est frais, et la forêt est belle....

Nous passerons sous le pont de la voie ferrée pour tourner 50 m plus loin sur notre gauche avec un virage en épingle à cheveux .

 Bon ,à cet endroit précis du parcours , certaines Vambes diront: «  il faut prendre bien soin de lire le road-book dans son ensemble et non pas  point par point quand on est nommé chef du jour ! ».

Car, c’est certain les amis, L’OKAPI a failli ruiner la rando par une si belle journée , une si belle ambiance ,  un si beau cadeau, un cual cosa de tan meravillosa, quin domatge !

Heureusement après une  re-lecture du topo-guide par les Vambes les plus émérites, nous évitons la grosse bourde et avançons sur le chemin qui domine la gare de Planès et qui nous a fait passer sur le versant nord de la vallée .

La gare de PLANES ne connaît pas la turbulence de la gare d'Austerlitz...

Le sentier devient alors notre balcon duquel nous pouvons admirer le pont Gisclard . car pendant 20 min nous en faisons le tour .

 

Un sentier en balcon...


Nous aurons vu le pont GISCLARD sous tous les angles...

Nous poursuivons tout droit nôtre parcours sur le chemin balisé pour passer sur un pont de bois  et nous retrouver dans une forêt de pins et de mélèzes hauts de 40m .

 



Patoufet au cœur de la forêt et de son ombre bienfaisante...

Il est 12h 45 , et l’envie de la flasque se fait sentir …… Nous devons trouver un endroit pour le pic-nique avant de rejoindre Saint-Thomas les Bains .

 En effet,une petite trempette est prévue dans les eaux thermales soufrées .

-Faut bien soigner  nos articulations , nos maladies de peau , à nos âges

 c’est pas du luxe!

Ça y est , nous avons trouvé , nous mangerons sous les sapins et dans l’herbe .

 
Et voilà le moment ROYALLL...


 Pour le dessert, Jo a monté un melon d'Espagne qui devait peser 3 kg...

 

 Que du bonheur !!!

……Et cette fois-ci , pas de sieste .Toujours prévoyants ,nous voulons éviter la foule des touristes de l’après-midi pour nous baigner, et surtout nous sommes priés de ne pas manquer le train jaune du retour à17h15.

Repas terminé, nous descendons vers Saint-Thomas et arrivons aux Thermes vers 14h ,14h 30 .


Nous surplombons rapidement les bains de St Thomas...

Les bains de Saint Thomas sont un havre de paix, avec une eau à 37°. Nous allons en profiter pendant 1/2 heure, sans modération...

Tout se déroule impeccablement : des vestiaires,  des casiers pour nous changer et mettre nos sacs à dos à l’abri .

Et voilà l'équipe de choc (Michel, Pierre, Marcel, Jean-Louis, Jo et André.....
 

Nous ressortirons de la piscine à 15h30 en prenant même un pot au bar des Thermes

Merci Patoufet, merci Jo .

 

Mais, pendant ce temps, Le Caribou sent poindre le danger .Il s’informe sur les horaires de passage de la navette qui doit nous mener à Fontpédrouse . Bien lui en prend : la navette est au second parking car il y a beaucoup de monde .Il faut faire vite la navette prend 6 personnes  à chaque une rotation qui nécessite 1/4 d’heure .

Ya rien de trop .Nous nous échappons du bar en vitesse et nous attendons la navette qui compte -tenu des clients , doit faire deux aller-retours avant de s’occuper de notre cas. Nous sommes donc 5 plus le reste des clients qui nous ont précédé .Les Vambes sont obligées de se séparer en deux groupes .

Et là, l’angoisse monte .La Fure a sur lui les tickets de retour, et puis l’heure tourne , et puis nous avons deux voitures à récupérer, et puis le chauffeur de la navette est trop relax , et puis ……………..

Enfin les dernières Vambes montent dans la navette .Elles ont tout juste le temps de rejoindre la gare de Fonpédrouse .Le « taxi-navette » attaque les virages de la petite route pendant 6 à 7 minutes .

Finalement ,  moins cool que nous le pensions le chauffeur ! 

Puis nous prenons sur la gauche un chemin carrossable à flanc de montagne, et enfin , au bout,  la gare .

Illico presto, nous descendons de la navette en saluant à la hâte notre conducteur et nous précipitons vers Jo, La Fure et Le Lynx qui nous font de grands signes d’apaisement .

Arrivée du train jaune à la gare halte de FONTPEDROUSE...

Nous poussons un Ouf de soulagement ,nous sommes dans les temps , le train est encore  là .

Nous montons dans le wagon de retour et…………………commençons à attendre le départ .

 En effet, nôtre retour ne peut se faire qu’après que le train de la montée et celui de la descente se soient croisés en gare .

Voilà , nous comprenons mieux maintenant l’attitude relax du chauffeur de la navette : Il a l’habitude des horaires du train jaune .

Quoi qu’il en soit, Marcel merci pour ta clairvoyance ; car comme chacun sait,

                           La confiance n’exclut pas le contrôle.

 

 

Après l’attente , le retour .

 Le paysage est toujours aussi magnifique .Même si nous sommes dans un compartiment fermé avec, pour compagnie ,deux mamans et leurs deux rejetons fatigués par la chaleur de la journée et leur voyage. 

Arrivée à Villefranche.

C’est l’arrivée à Villefranche, nous reprenons les voitures .Nous avons encore  un morceau de route à faire  pour atteindre Villelongue  à 18H30  .

Merci à Jo et à Patoufet pour leur conduite irréprochable sans encombre.

 

 

PS: Epuisé par cette folle rando, votre rédacteur s’est lamentablement

       écroulé sur le siège arrière pendant 3 bons quarts d’heure .

                                                

                                        Et, comme ça ne suffisait pas,

 

après s’être mis au lit à 21h 30 ce soir là, il s’est réveillé le lendemain à 9h30 ., tour du cadran réalisé !

 

L’âge ou les thermes de saint Thomas qui sait ?

 

Vraiment , quelle belle et  immémorable rando de reprise !

 

 

L’OKAPI.

 

 

NB : Les commentaires sous les photos sont de Marcel.