JEUDI 7 NOVEMBRE 2013 – RANDO LE
CHATEAU D’AGUILAR A TUCHAN.
Distance : 11,5 km
Durée : 3h30 mn
Dénivelé : 350m
PARTICIPANTS : André ROGER
(voiture)
Jo GIRONELLA (Chef du jour)
Michel BARTOLI
Marcel ROUILLE
UNE RANDO DE REPRISE
AVEC UNE METEO EXCEPTIONNELLE.
Le Destrier blanc du PERUANO est au rendez vous matinal, fier
et rutilant, tel un étalon.
Sa conduite un peu nerveuse de l’aller nous conduit au Centre
ville de TUCHAN, sans arracher la moindre goutte de « vomi » à notre
compagnon fragile de l’estomac.
Les viennoiseries offertes par le CARIBOU sont vite avalées,
et nous voilà partis pour une Rando sans balisage.
Jo nous conduit parfaitement dans ces chemins non balisés, le
ciel complètement dégagé nous autorise de belles vues sur le Canigou.
La nature est incroyable, nous observons des mimosas qui
poussent carrément sur la roche. Certes ils ne seront pas aussi bien portants
que ceux de notre plaine du Roussillon, mais leur santé est bonne.
Nous avons une belle vue sur la table du Mont TAUCH (chère à
notre ami JAMPY et à sa légende du Champ long), et nous constatons que les
éoliennes qui y sont installées, ne tournent pas à cause du vent insuffisant
(ce jour là).
Par contre, les cordes vocales du PERUAN sont déjà en sur
chauffe, et sans interruption depuis le départ.
Les couleurs automnales des vignes sont superbes.
Soudain, GCM interrompt aves autorité le discours du PERUAN,
car on allait louper les ruines du Château de DONNEUVE. Il date tout de même du
9ème siècle, et il eut été dommage de le louper.
Cet écart, nous permettra de découvrir une ancienne bergerie
aménagée par un couple d’Anglais. Ce coin est beau, sauvage et aride. La
fontaine de DONNEUVE située en amont, assure un point d’eau permanent.
Le Château d’AGUILAR est maintenant bien en vue, et nous
abordons la partie la plus montante du parcours, qui oblige GCM à quelques
pauses.
La chaleur très printanière de cette journée exhale de cette
terre des Corbières, des parfums enivrants de thym, romarin, et autre cade.
Profitons de ces moments merveilleux au cœur de la nature,
nous ne savons pas de quoi sera fait demain.
L’arrivée au Château nous donne un point de vue sur la plaine
de Tuchan, la Torre del FAR à Tautavel, sur Força Réal, et les Pyrénées.
Au 12ème siècle, ce Château assurait la
surveillance de la frontière entre le Royaume de France, et le Royaume de
Majorque.
A l’époque de la croisade contre les Cathares, le Château fait
partie des 5 fils de Carcassonne, avec Peyrepertuise, Puilaurens, Quéribus, et
Termes.
Plus tard, avec le traité des Pyrénées en 1659, le Château
perd tout intérêt stratégique, la frontière étant repoussée plus au sud.
Il est 12h45, et nous décidons de pique niquer dans ce lieu
historique, cher à la Chamane aux yeux bleus, qui a du s’exiler à cause de
l’inquisition.
Ce moment de détente est l’occasion d’accéder au quart d’heure
« POULITIQUE », et la flasque offerte par l’OKAPI fut très appréciée.
Le PERUAN, qui n’a pas perdu la parole, nous a confié la mise
en place du système métrique depuis Adam et Eve, mais je ne peux ici donner le
détail de cette théorie.
Sans le café de JAMPY et les rillettes de la fure, nous
reprenons le chemin de RANDO, tout en nous retournant souvent pour ne pas
perdre de vue ce Château qui a vraiment de la gueule.
Nous retrouvons les vignes, et avec la clémence de ce climat
automnal, les grapillons ont bien mûris, et nous permettent de compléter notre
dessert. On pourrait encore vendanger.
Toujours bavard, le PERUAN nous explique le contenu de ses
prochaines conférences, avec un discours soutenu, infatigable, interrompu de
temps en temps pour égrener un chapelet aux senteurs de SOJA.
Jo, PERUAN, et GCM font une pause devant la croix de Saint
FRICHOUX, avant de retrouver le centre ville de Tuchan et le Destrier. Okapi et
Peruan sont toujours en discussion.
Un coup de chapeau à Jo qui nous a conduits de façon
magistrale, sans s’égarer malgré l’absence de balisage.
C’est par contre nous qui avons balisé au retour, le Destrier
blanc s’étant un peu énervé en nous attendant.
A chaque dépassement, le PERUAN nous a sorti des cadrages
débordements (CHIC/CHAC) dignes d’un Jo MASO des grands jours, avec les doubles
accélérations de son AUDI surpuissante.
Encore une belle journée, pourvu que ça dure.
Bien amicalement
GCM.